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Il y a des dimanches clairement plus moches que les autres. Alors que les pécores étaient encore de sortie pour une énième Manif pour tous, on apprenait pendant ce temps-là le décès aussi triste que choquant de l’acteur Philip Seymour Hoffman à l’âge de 46 ans, chez lui à New-York, visiblement d’une overdose.
Membre actif du cinéma américain depuis le début des 90′s (on pouvait le voir en excentrique dans Twister par exemple), il avait gravi les échelons rapidement pour devenir l’un des acteurs incontournables de ces dix dernières années. Excellent « second couteau » – nominé trois fois aux Oscars dans la catégorie second rôle pour The Master, Doute et La Guerre Selon Charlie Wilson et des prestations de tout premier ordre dans The Big Lebowski, Le Talentueux Mr Ripley ou encore La 25e heure-, il atteint le statut suprême de meilleur acteur de l’année en 2005 (Golden Globes, Oscars, BAFTA,…) pour son magnifique rôle de Truman Capote dans le film Capote.
Une carrière solide, marquée par ses multiples collaborations (cinq) avec le réalisateur Paul Thomas Anderson de 1997 avec Boogie Nights en passant par le déjà nommé The Master en 2012 ou encore Magnolia
Avec son physique de gros nounours, Hoffman faisait parti de ces acteurs attachants et super cools qui forcent à l’empathie de leurs personnages. On a tous voulu être « The Count » dans Good Morning England ou connaître le gentil Brandt, ce Stéphane Bern de The Big Lebowski.
De plus en plus dans la lumière des studios, ses problèmes de toxicomanie étaient plus ou moins connus puisqu’il était déjà entré en cure de désintoxication il y a quelques temps.
Les hommages commencent à pleuvoir, du plus petit cinéphile aux grands artistes qui regrettent déjà l’immense talent reconnu unanimement d’un acteur qui avait encore de très belles années devant lui.
Il laisse sur le carreau, une femme (la costumière Mimi O’Donnell qu’il avait rencontré sur une pièce de théâtre qu’il mettait en scène) et trois enfants. RIP.
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