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Les morsures de l’ombre, Karine Giebel

Par Maliae

les morsures de l'ombreRésumé : Elle est belle, attirante, disponible. Il n’a pas hésité à la suivre pour prendre un dernier verre. A présent il est seul, dans une cave, enfermé dans une cage. Isolé. Sa seule compagnie ? Sa séductrice et son bourreau. Et elle a décidé de faire durer son plaisir très longtemps. De le faire souffrir lentement. Pourquoi lui ? Dans ce bras de fer rien n’est dû au hasard. Et la frontière entre tortionnaire et victime est bien mince…

Avis : Dès les premières pages je me suis laissée embarquer dans l’histoire, il faut dire qu’on nous laisse pas le temps de souffler, à peine le livre ouvert, à peine nous voilà enfermé dans une cage au fond d’une cave avec Benoît. Sa tortionnaire Lydia est bien décidée à le faire payer, mais pour quoi? Qu’a-t-il fait pour mériter ça? Toute la question est là. Lydia est-elle seulement folle ou a-t-elle une véritable raison?
Ce livre se passe donc en huit clos entre ces deux personnages, et Benoît n’est pas sortit de l’auberge. Mais en même temps on a le droit à l’enquête de police et j’avoue que cette partie là je l’ai moins aimé parce que j’en ai détesté la plupart des personnages, les flics étaient énervants et on voyait bien qu’ils allaient dans la mauvaise direction, forcément. La femme de Benoît m’a fait beaucoup de peine, c’est un personnage que j’ai apprécié.
L’action néanmoins tourne surtout autour de Lydia et de Benoît, et malgré les agissements de Lydia, je dois avouer que je l’ai beaucoup aimé, bien qu’elle m’ait agacé à certain moment, j’ai éprouvé une sorte d’empathie pour elle, c’est difficile de réellement la détester je trouve. Pour Benoît, certains côté de chez lui m’ont énervé, mais le voir se battre pour survivre nous le rend forcément attachant et on a envie qu’il s’en sorte.
Tout au long du livre on est entrainé dans un milieu sombre, glauque, malsain. J’avoue que la fin m’a complètement laissé sur le cul.
Une histoire assez triste finalement, et un très bon thriller. Un  tout petit bémol néanmoins, j’ai trouvé qu’il nous torturait pas assez, je pense que au niveau psychologique ça aurait pu être un brin plus approfondis, mais franchement c’était déjà très bien (et glauque à souhait).

Challenges : 

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