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Olympic Games: London 2012

Publié le 07 février 2014 par Pomdepin @pom2pin

Ce n’est pas très original de parler des jeux olympiques aujourd’hui, mais je vais faire un petit retour en arrière.

Nous étions égoïstement parmi ces français ravis que les JO de 2012 soient à Londres et pas à Paris. (tiens, ça va encore faire râler les gens qui n’aiment pas les expats ça!). Je ne vous parlerai pas des travaux et des préparatifs institutionnels, mais de ma petite expérience. Ça a commencé très tôt, plus d’un an avant l’ouverture des Jeux, il fallait se pré inscrire pour le tirage au sort pour avoir des places. C’est bien pour ça qu’ils continuent régulièrement à me bombarder d’email, dont des tas d’offres pour aller supporter Team GB à Sotchi. C’est très gentil, mais j’ai vu aussi le tweet de l’athlète canadien à propos des toilettes, ça m’angoisse. Tout le monde se gausse parce qu’il est interdit de pêcher dans les toilettes, mais la question qui m’obsède, c’est que fait le dernier petit bonhomme? Je ne comprends pas. Du coup, si je le faisais par inadvertance? C’est plus prudent de rester chez moi, je suis sûre que Team GB s’en sortira très bien sans mes éventuels encouragements. En plus, il y a rugby ce week end, je ne peux pas être partout.

Ensuite est arrivé le grand jour, celui de l’inscription définitive au tirage au sort, et là grosse difficulté: on choisit combien d’épreuves? Parce qu’évidemment, plus on en coche, plus on a de chance d’avoir effectivement des billets. Mais ça veut dire aussi que si par malchance on est tiré au sort à chaque fois, on est obligé de tout acheter, et les billets étant nominatifs, impossible de les revendre. Marichéri a donc fait des calculs savants de probabilités pour définir le nombres d’épreuves que nous pouvions demander. D’autres ont été moins prudents, et pendant plusieurs semaines après le tirage au sort, les unes des journaux étaient couvertes de pauvres gens en interdit bancaire qui se retrouvaient avec 12 places, toutes à leurs noms pour la cérémonie d’ouverture (au prix modique de £2012 par place). En même temps, avec 12 sièges, on n’est pas gêné pas les voisins. Et nous n’étions pas sûrs d’avoir 6 places ( nominatives donc) pour le même sport. Que faire si par hasard les filles s’étaient retrouvées toutes seules à avoir des billets pour la boxe, l’Ado à la GRS, Pré Ado au foot, Marichéri à la lutte greco romaine et moi au basket? ( je n’aime pas le basket, depuis qu’une prof de sport de sixième m’a obligé à courir en continu après ce gros ballon orange, même pas ovale qui rebondissait bêtement). Impossible d’échanger les billets et de laisser nos enfants tous seuls…Ça aurait été rageant d’être tiré au sort et de devoir payer, pour finalement ne rien voir!

Par un heureux hasard, nous avons eu 6 places ( c’était avant bébé 5), au même endroit, le même jour et toutes à côté les unes des autres! On a mesuré notre chance: certaines familles d’athlètes participants n’en ont pas eu autant. Imaginez, votre fille participe au JO, chez vous, vous explosez de fierté, mais pendant qu’elle nage, vous assistez à l’escrime. Vous avez 6 ans, votre papa, votre héros défend crânement les couleurs de Team GB en aviron, et on vous traine voir du volley…Même Boris Johnson, l’exubérant maire de Londres n’a pas eu les billets qu’il voulait! Ça commençait mal.

Heureusement les JO eux mêmes ont été une réussite. Comme beaucoup, nous avons assisté à la cérémonie d’ouverture à la télé. ( Parce que £ 2012 pour voir en gros un feu d’artifice et quelques célébrités plus très fraîches chanter….ça fait beaucoup!) A toute la cérémonie….L’Ado se piquant à la fois de sport et de géographie, il nous a fait regarder en entier le défilé des athlètes ( il est d’ailleurs à nouveau planter devant en ce moment même). Je reste persuader que les organisateurs inventent des pays pour faire durer la chose le plus longtemps possible. Je ne reviendrai pas sur le spectacle, c’était bien sur grandiose, quoique pas toujours très clair. Le passage sur le NHS notamment , avec des enfants cabriolant en pyjamas sur des lits d’hôpitaux était assez obscur. Mais bon, on s’en fichait, on avait des places pour le judo!

Je vous raconte ça demain, apparemment, il faut que j’aille rejoindre la tribu devant le petit écran, le feu d’artifice va commencé. Youpi.

(Source: the independent)

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