Cinéma et femmes en Tunisie post- révolutionnaire » est le thème d’une soirée de projections qui sera organisée le 20 février 2014 au cinéma le Comoedia à Lyon par l’association Atelier Cultures 5. A cette occasion, deux documentaires et un court métrage ont été programmés suivis de débats avec les réalisateurs
Le commentaire
Trois ans après la révolution, la Tunisie vient de se doter d’une nouvelle constitution La Tunisie, qui a enfanté le printemps arabe et une révolution au retentissement planétaire, lutte aujourd’hui pour bâtir une société démocratique, égalitaire, et sauvegarder ses traditions d’ouverture et de tolérance.
Que ce soit dans les rues de la capitale et des grandes villes, ou dans les régions pauvres et délaissées, des cinéastes ont saisi leurs caméras et sont partis à la rencontre de différentes réalités. Au centre des questions posées à la société tunisienne postrévolutionnaire : la situation des femmes.
Militantes
Les films
Ennajeh de Chiraz Bouzidi (Tunisie – 23′ – 2013).
Dans le gouvernorat de Siliana, se trouve un bourg, nommé "Ennajeh". Une décharge municipale jouxte le bourg. Chaque jour, plusieurs femmes vont à cette décharge pour y collecter ce qui est recyclable. Grâce à leur travail, les enfants sont scolarisés et les hommes ont droit à leur thé quotidien et à leurs cigarettes. En présence de la réalisatrice.
Militantes de Sonia Chamkhi (Tunisie, 64′ – 2012)
Ce documentaire retrace le climat des premières élections libres en Tunisie et la mobilisation des femmes tunisiennes (candidates, militantes, personnalités de la société civile). C’est aussi un hommage aux militantes pionnières. En présence de la réalisatrice
Selma de Mohamed Ben Attia (Tunisie, 13′, 2013)
Le film raconte comment Selma, une jeune veuve, a dû surmonter d’innombrables obstacles d’ordre social et économique pour devenir maîtresse de son destin. Elle veut en effet travailler avec le taxi de son défunt mari. En présence du réalisateur
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble