genre: arts martiaux, bruceploitation
Année: 1977
durée: 1h35
l'histoire: A Las Vegas, un professeur de kung-fu demantèle un réseau de trafiquants de drogue que dirige l'un de ses anciens amis.
La critique d'Alice In Oliver:
Il y avait bien longtemps que le blog n'avait pas abordé la Bruceploitation dans ses pages ! Qu'à cela ne tienne, ce sous-genre tient une place privilégiée sur Naveton Cinéma. Après la mort de Bruce Lee en 1972, on ne compte plus les films d'arts martiaux exploitant le nom du célèbre artiste martial: Le Jeu de la Mort 2, Les 6 épreuves de la mort, Big Boss à Bornéo et j'en passe...
Ce qui permet aussi à de nombreux clones et pseudos sosies de se tailler une petite réputation: c'est par exemple le cas de Bruce Le, Bruce Li et même Bruce Ly !
En l'occurrence, Bruce Lee Défie Las Vegas, plus connu sous le nom de Bruce Lee fights back from the grave, et sorti en 1977, met en vedette un certain Bruce K. L. Leah. Premier constat: l'affiche du film brille par son côté pompeux et totalement ringard, puisqu'elle représente un dessin montrant Bruce Lee sortir de la tombe et foutre un coup de poing à un démon !
Pour l'anecdote, la légende veut que le film ait été réalisé par Umberto Lenzi, un cinéaste italien touche-à-tout, mais surtout spécialisé dans les productions horrifiques avec des cannibales.
En vérité, il s'agit juste d'une légende. Bruce Lee Défie Las Vegas, également connu sous le nom de Invincible Bruce Lee, a finalement été réalisé par un certain Doo Yong-Lee, inconnu au bataillon. Toutefois, certaines rumeurs persistent à dire que c'est bel et bien Umberto Lenzi qui aurait signé cet étron flotteur, ce dernier ayant sévi sous un pseudonyme asiatique.
Bref, le mystère reste entier... Toujours est-il qu'on se demande pourquoi le cinéaste italien aurait accepté ce nanar d'arts martiaux.
Pour le reste, et vous vous en doutez, Bruce Lee est évidemment le grand absent de cette production fantasque. D'ailleurs, on se demande pourquoi ce film utilise son nom, car le scénario n'a aucun rapport (de près comme de loin) avec le Petit Dragon.
Même chose pour le personnage principal, un certain Wong Han (Bruce K. L. Leah), un professeur de kung-fu qui doit demanteler un réseau de trafiquants de drogue que dirige l'un de ses anciens amis. Vous l'avez donc compris: le scénario n'est pas le gros point fort de ce nanar asiatique.
Quant à Bruce K. L. Leah, l'interprète est tellement médiocre qu'on finirait par regretter les clones habituels de Bruce Lee. Dommage, car techniquement, l'acteur n'est pas si mauvais et effectue quelques pirouettes impressionnantes. Hélas, le film manque terriblement de punch.
Les bagarres sont totalement insignifiantes. Pourtant, ce ne sont pas les adversaires qui manquent puisque Bruce K. L. Leah devra affronter un cow-boy armé d'un lasso, un grand black avec une hachette et un catcheur barbu très moche. Bref, ce film amusera peut-être l'amateur de la bruceploitation (tout du moins si ça existe encore...). Les autres pourront rebrousser chemin.
Note: 02/20
Note nanardeuse: 14.5/20