Je vous parle depuis des années de ma relation avec les
mots, mais je n’ai jamais abordé celle avec les chiffres, plus… Troublante je dirais.
J’ai toujours eu une relation amour/haine avec les chiffres.
Je n’aimais pas les mathématiques et c’est
la première matière qui a osé m’apprendre qu’il fallait étudier dans la vie, en
même temps, j’ai été super contente de finir par les finir plus tard que tout
le reste, avec d’excellentes notes.
Ça c’est des chiffres que j’aimais, des bonnes notes, à l’école
et en gymnastique. Je les adorais, les
visualisais et les dégustaient quand elles se pointaient, et je faisais l’inverse
avec les mauvaises, évidemment.
Même chose avec les chiffres reliés à des montants d’argent,
je les adore quand ils entrent dans ma vie ou servent à l’améliorer mais les
détestes parfois, quand ils partent trop vite ou pour des trucs trop cons (‘’ça
va vous coûter 50$ pour avoir le droit de garder votre chien…’’ pffff) ou trop
désagréables (un ticket de stationnement pogné pendant que je suis dans le
dépanneur à 4 mètre
de ma voiture en train de faire du change pour le parcmètre, et donné par un
mec qui le fait en me regardant dans les yeux pour m’expliquer qu’il s’en fout!!!)
Pareil pour les dates, j’ai hâte qu’elles arrivent ou je les
adore quand me rappellent de magnifiques souvenirs, mais je les crains parfois
(un rendez-vous chez le dentiste, quel angoisse!) et elles me rendent
nostalgiques à des occasions particulières.
Et je vous parle pas des anniversaires et des chiffres qui
signifient que je vieillie et que le temps passe si vite!
Bref, j’ai une relation conflictuelle avec les chiffres,
voila!
Or, depuis que j’ai recommencé à bloguer compulsivement, je
vois des chiffres que j’aime chaque semaine parce que chaque semaine mes
publications toutes croches sont plus vues, lues, partagées, appréciées… Pas assez commentées à mon goût encore mais
bon, on peut pas tout avoir et vous pouvez pas tout faire ;)
Ça me plaît parce que ça me motive à écrire, même les jours
ou je ne le ferais peut être pas, et écrire, ça me donne des ailes, carrément. Comme si les mots que je sors, peu importe
leur degré d’intelligence, seraient autrement restés pris dans ma tête et que
donc, elle n’aurait pu fonctionner pleinement.
Ça m’aide à m’extérioriser alors que je suis quand même
timide (je sais, je sais, je le cache bien).
Ça m’aide à me comprendre parfois, à relaxer, tout le temps,
à me détendre quand c’est difficile, à voyager sans sortir de chez moi, à m’amuser
facilement…
C’est pour ça que je blog et que j’aime ça bloguer.
J’ai besoin d’écrire, c’est tout simple au fond!
Mais je ne suis pas toujours à l’écoute de mes besoins, et que
vous lisiez, aimiez et partagiez mes publications, ça me stimule.
C’est comme les enfants et la bouffe au fond, on a tous
besoins de bouffer mais parfois, s’ils étaient pas là, on serait plus
anarchique dans notre façon de le faire. Avouez.
En tout cas, tout ça pour dire que ma relation avec les chiffres s'améliore grâce à vous et que ma relation avec les mot est à son mieux, grâce à vous aussi, donc merci. Vraiment :)