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Monster Magnet + Church Of Misery, Ancienne Belgique, Bruxelles, le 12 février 2014

Publié le 12 février 2014 par Concerts-Review

Monster Magnet, ta dernière rencontre date de 2004, à l'AB, ce soir-là il y avait également Gluecifer à l'affiche!

Depuis pas mal d'eau à couler sous les ponts du New Jersey, Dave Wyndorf l'a échappé belle en 2006, he  overdosed on prescription drugs, il s'en est remis, le band a continué à tourner et à enregistrer.

Une neuvième plaque, 'Last Patrol', a été mise en vente  fin 2013.

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Avec JP on est toujours à l'heure, comme une vingtaine d'autres lève-tôt, on n'a rien manqué du show de Church Of Misery, ayant débuté leur aubade à 19:30'.

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Church of Misery, une bande de nippons pas fripés pratiquant un doom pas vraiment loukoum,

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pendant 45' ce quatuor nous a asséné à coup de riffs ( basse et guitare) pesants, de martèlements âpres et de vocalises viriles, une potion pas recommandée aux femmes enceintes.

Deux cuillères de ce truc et tu guéris un hippopotame obèse de sa pointe de sinusite!

Hideki Fukasawa ( vc. - synthé) - Tatsu Mikami ( bass) - Junji Narita ( drums) et Kensuke Suto ( gt.) n'ont pas été allaités au gagaku, dans leur biberon stagnait du Black Sabbath.

Ils ne s'en sont jamais remis et les ritournelles fleurissant sur leur dizaine d'albums traitent de meurtres en série et d'autres horreurs du même acabit.

Leur dernière production se nomme 'Thy Kingdom Scum'.

Combien de plages ces Jaunes ont-ils  balancé?

Bonne question qui restera sans réponse, on a eu l'impression d'entendre une seule  suite mastodonte avec de légers temps morts pour permettre à l'énervé Hideki de se rincer le gosier.

Rien, on n'a compris des lyrics, il aurait pu chanter Au clair de la Lune version Empire du Levant, le résultat eut été similaire.

Points positifs: l'intensité, le son massif, la gestuelle du chanteur, l'incroyable son de la Rickenbacker de Tatsu, la star, c'est lui, il la joue en disto, à la wah wah, parfois il en tire des lignes jazzy, ce mec déchire, c'est un phénomène.

Points négatifs: après 20' t'aspires à un bol d'air, on n'était pas obligé de le mentionner, mais Didier s'est endormi!

Vers la fin de l'office, l'AB était bien peuplée et les amateurs de doom psychédélique semblaient ravis.

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Titres?

Certains ont cru entendre : El Padrino (Adolfo De Jesus Constanzo) - Brother Bishop (Gary Heidnick) - Born To Raise (Richard Speck) - Taste The Pain - Killfornia(Ed Kemper)- Shotgun Boogie (James Oliver Huberty).

On garantit rien!

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20:50', cris exubérants... Monster Magnet!

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En 2014, le line-up donne ceci:  Dave Wyndorf ( vocals, keys et une guitare décorative et désaccordée) Garrett Sweeny  ( gt) - l'incroyable Phil Caivano ( gt) - Bob Pantella dr) et le placide Chris Kosnik( bass).

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Toute la première partie ( 60')  sera consacrée à  la lecture de 'Lost Patrol', les fans n'ayant pas encore acquis la galette sont un peu paumés.

T'es casé près du monitor de Phil et t'entendras pas grand chose des vocaux de Dave.

Titi nous dira qu'à l'arrière  la purée était excellente!

Avant d'entrer dans les détails on t'annonce qu'en 2014, le grunge de Monster Magnet tient encore fort bien la route, pas mal de plages du dernier né débute en mode ballade, ce qui convient bien au timbre du sieur Wyndorf, mais très vite elles virent méandres stoner ou grunge et rappellent ces autres dinosaures que sont QOTSA.

'I live behind clouds' et son fond hypnotique ouvre les débats, comme sur l'album, il est suivi de l'efficace   'Last Patrol', qui lui aussi démarre comme une ballade avant deux coups secs sur un tom, le ton monte, la voix invective et Phil Caivano entame un exercice de dentellière à faire pâlir ta tante de Bruges.

Un sorcier, ce mec.

Super morceau!

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Next one, 'Three Kingfishers' et son fond psychedelic folk rappelant aussi bien le Zep que Jethro Tull.

Les martins - pêcheurs sont couchés, un petit tour au 'Paradise' et ses bluesy chords.

Ils chantent quoi, les anges?

' Hallelujah' en tapant du talon.

Rockin time, babe!

La foule communie en choeur, pas de bol juste derrière nous il y un couple pas gay, mais beurré, qui a décidé d'emmerder le voisinage.

C'est chiant les journées portes ouvertes à l'asile!

Sur scène, zen ont rien à branler de ces 'Mindless Ones', ils poursuivent leur trip aux sons d'une wah wah vicelarde.

Une acoustique pour Garrett, 'The Duke of Supernature', a gentle bluesy psychedelic groove.

Dave: Come on, motherfuckers, 1, 2 , 1, 2, 3, 4, à l'assaut, 'End of time', une joyeuse pétarade annonçant le dernier titre du show 'normal', 'Stay Tuned', avant lequel on a droit à la narration de sa nuit qui n'a pas l'air d'avoir été de tout repos, il est probablement sorti avec Dominique, un copain de ton fiston qui boit au même rythme que Yves Hoegaerden.

Ce 'Stay tuned', à l'amorce  récitée, sur fond acoustique et effets acides, monte en puissance et tu sais qu'il peut à tout moment t'exploser à la gueule.

La prédiction s'est vérifiée, le duo de comiques de tout à l'heure s'est mis à bousculer tout le voisinage, security pas vue, si on ajoute qu'une allumée fumait clope sur clope en te regardant méchamment, tu comprendras aisément que ta séance de yoga d'avant le gig te fut bien utile.

Rideau!

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Cinq minutes plus tard, les bis.

Premier hit, 'Twin Earth', suivi d'un second hymne propice au headbanging, 'Look to Your Orb for the Warning' et son final explosif.

En bas c'est l'euphorie, la barque est secouée par d'affreux remous, un moussaillon pas sobre se retrouve dans la flotte, des poissons carnivores ont l'idée de le déchiqueter, des châtaignes s'échangent,... it's only rock'n roll, babe!

'Dopes to infinity', de plus en plus rentre-dedans, le monstre termine avec 'Space Lord' et ses furieux mother, mother, uh huh... repris par 600 gosiers.

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Tout va bien, Dave Wyndorf a retrouvé la santé, certains de ses fans par contre sont loin, très loin.

Que préconises-tu, Dominique?

Veeweyde, une piquouze!

photos: JP DANIELS


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