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La belle et la bête

Par Elodie11 @EloFreddy

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Réalisé par: Christophe Gans

Avec: Léa Seydoux, Vincent Cassel…

Durée: 1h52

Genre: Fantastique/Romance

Date de sortie cinéma: 12 février 2014

Speech

1810. Après le naufrage de ses navires, un marchand ruiné doit s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, joyeuse et pleine de grâce.

Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose.

Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père. Au château de la Bête, ce n’est pas la mort qui attend Belle, mais une vie étrange, où se mêlent les instants de féerie, d’allégresse et de mélancolie.

Chaque soir, à l’heure du dîner, Belle et la Bête se retrouvent. Ils apprennent à se découvrir, à se dompter comme deux étrangers que tout oppose. Alors qu’elle doit repousser ses élans amoureux, Belle tente de percer les mystères de la Bête et de son domaine.

Une fois la nuit tombée, des rêves lui révèlent par bribes le passé de la Bête. Une histoire tragique, qui lui apprend que cet être solitaire et féroce fut un jour un Prince majestueux.

Armée de son courage, luttant contre tous les dangers, ouvrant son coeur, Belle va parvenir à libérer la Bête de sa malédiction. Et se faisant, découvrir le véritable amour.

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Critique

Emballé dans un somptueux défilé de décors féeriques, cette nouvelle version revisitée du conte de notre enfance sait comment nous appâter.

Mais si la beauté est belle et bien présente, elle ne parvient pas à cacher le vide et le manque profond de poésie qui fait toute l’humanité de cette histoire d’amour. Et de l’amour il y en a très peu. On peine à croire à l’alchimie entre la belle et la bête peut-être parce qu’il n’y en a tout simplement pas du tout.

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Le duo Cassel/Seydoux ne provoque pas les étincelles espérées: un prince bien trop peu charismatique et une belle mono expressive bien trop lisse. La narration finit par plomber le tout avec un dénouement qui arrive comme un cheveu sur la soupe et lorsque Belle finit par "mais je vous aime déjà" on ne peut que s’étonner devant cet amour qui n’a pas éclos devant nous.

Aussi  surréaliste que superficielle, cette vision de Christophe Gans est malheureusement passée à côté de son but: nous faire rêver. Il y a bien les décors et les costumes vraiment somptueux mais l’emballage n’évite pas la coquille vide et le manque d’intérêt du spectateur pour cette histoire d’amour qui manque de passion. Si la qualité de l’image étonne pour un film français, il reste à marier émotion et beauté visuelle surtout lorsqu’il s’agit d’un des plus beaux conte. La rose si flamboyante du départ se fane et même si on en sort ravi du spectacle, on reste sur notre faim poétique.

La belle et la bête est un spectacle visuel grandiose superbement mis en scène mais là où la beauté règne, la poésie manque. Une belle coquille vide qui ravira les plus petits à défaut de faire rêver les grands. On salue tout de même la prouesse du cinéma français qui évolue enfin vers du grand spectacle, reste à y mettre de l’émotion.

Votre dévoué Freddy

Note:

note 2,5


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LES COMMENTAIRES (1)

Par Naunaute incognito
posté le 14 février à 21:36
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C'est un peu toujours le même problème avec les films de Christophe Gans. Une recherche esthétique très aboutie qui cache mal le manque d'ambition narratif.

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