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J.M. Straczynski et Eduardo Risso – Before Watchmen, Compagnon (Tome 2)

Par Yvantilleuil

J.M. Straczynski et Eduardo Risso - Before Watchmen, Compagnon (Tome 2) Plus de vingt-cinq ans après la sortie du chef-d’œuvre d’Alan Moore, Dave Gibbons et John Higgins, DC Comics a lancé plusieurs mini-séries qui reviennent sur le passé des différents personnages de « Watchmen ». Ces récits regroupés sous le label « Before Watchmen » furent confiés à des auteurs de renom, tels que Joe Michael Straczynski, Darwyn Cooke, Joe et Andy Kubert, Brian Azzarello, Adam Hughes, Amanda Conner, et J. G. Jones.

Après une première intégrale (Minutemen) signée Darwyn Cooke, qui proposait de découvrir les premiers pas des Minutemen, ce deuxième recueil (Compagnon) revient sur l’histoire de trois personnages croisés dans « Watchmen ».

Le premier récit, imaginé par Len Wein et dessiné par Steve Rude brosse le portrait d’un membre assez méconnu des Minutemen : William Benjamin Brady, alias Dollar Bill. Les auteurs racontent comment ce jeune athlète est devenu le symbole marchandising d’une prestigieuse banque new-yorkaise, avant d’intégrer les Minutemen et de mourir de manière assez stupide. Cette histoire peu originale tente de donner un peu de profondeur à un personnage plus que secondaire de l’univers de Watchmen, mais n’apporte finalement pas grand-chose à l’œuvre de Moore, surtout que plusieurs événements ont déjà été racontés dans la première intégrale de « Before Watchmen ».

Le deuxième récit ne s’intéresse plus à l’un des premiers super-héros, mais à un criminel de renom de l’univers de Watchmen : Moloch. J.M. Straczynski revient tout d’abord sur l’enfance d’Eddie Jacobi, tentant d’expliquer pourquoi ce vilain petit garçon aux grandes oreilles et au visage déformé s’est tourné vers la magie avant de sombrer dans le crime. Si ces origines sont asses classiques, la fin du récit est déjà plus intéressante car elle lève le voile sur la machination qui a conduit à la perte du personnage. De plus, les fans de « 100 bullets » seront ravis de retrouver le dessin typique d’Eduardo Risso.

Le dernier récit (Le corsaire sanglant) raconte la véritable histoire de Gordon McLachlan. Le coloriste de Watchmen narre les déboires de ce marin qui se retrouve victime d’une terrible malédiction suite à sa tentative de mutinerie. L’histoire de ce pirate maudit dont les mésaventures entrecoupaient régulièrement l’histoire principale de Watchmen, n’est certainement pas mauvaise, mais ne m’a pas plus emballé que ça.


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