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Critiques Séries : Farmed and Dangerous. Saison 1. Pilot.

Publié le 18 février 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Farmed and Dangerous // Saison 1. Episode 1. Oiling the Food Chain (Pilot).


Chipotle Mexican Grill est, si vous êtes déjà allé au Etats-Unis, une chaîne connue de fast food spécialisée dans la restauration mexicaine. Ils ont décidé d’entrer dans le monde des séries et du brand content avec Farmed and Dangerous. Je dois avouer que je m’attendais à ce que la série soit bourrée de publicités pour la chaîne et bien pas du tout. Produite par Chipotle pour Hulu, cette série cherche avant tout à nous raconter les coulisses de l’agro-alimentaire sous un angle humoristique et déjanté. Ce premier épisode n’est pas exempt de défauts mais globalement cela fonctionne plutôt bien. A ma bonne surprise d’ailleurs. Le tout fonctionne assez bien grâce à la belle énergie des personnages et d’une histoire qui finalement reste intéressante. En prenant un sujet qui n’est pas exploité dans le monde des séries, une industrie dont on parle énormément en mal dans la presse et en s’en moquant à merveille c’est parfait. Prenons l’exemple de ce premier épisode et de cette histoire de vache qui explose dans un entrepôt donnant lieu à un buzz négatif sur internet.
Les coulisses de l’industrie agro-alimentaire américaine au travers d’un grand groupe mené par un milliardaire et sa fille.

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Créée par Jeremy Pikser (War, Inc.), Timothy David Piper et Daniel M. Rosenberg, cette série tente donc de projeter tout ce que l’on entend sur le monde de l’industrie qui fabrique ce que l’on mange chaque jour dans nos assiettes. C’est incroyable de voir les choses dépeintes de la sorte mais cela fonctionne plutôt bien. Je ne m’y attendais pas du tout, bien au contraire. En effet, Farmed and Dangerous n’est pas extrêmement bien écrite mais étant donné que le sujet est intéressant, on a tout de suite envie d’en voir beaucoup plus. Surtout qu’au travers du héros, incarné par Ray Wise (Reaper), on a tout de suite l’image d’un grand patron un peu paumé mais légèrement diabolique. Surtout vis-à-vis de la manière dont il tente de mener son entreprise (la scène d’ouverture dans l’entrepôt répond au fait que l’on se doute que l’industrie ne veut pas jeter quoi que ce soit et que tout est bon pour faire des profits). Jusqu’à ce que le problème intervienne et change plus ou moins la relation que les personnages peuvent avoir.
On a aussi John Sloan (Happy Hour) incarnant le rôle de Chip ou encore Karynn Moore (Jane by Design, Twisted) qui incarne le rôle de la fille Marshall. Cette dernière est à mon humble avis le personnage le plus décevant. Cette fascination presque misogyne autour du personnage ne me plait pas. Le père et la fille forment certes un duo implacable mais au fond j’aurais aimé voir un autre visage dans le paysage féminin de Farmed and Dangerous. Finalement, on se demande aussi quel est le but de Chipolte derrière. Ce n’est pas une série qui fait de la pub pour la société et encore moins pour leur industrie mais plutôt que de faire de la publicité, Farmed and Dangerous est une série amusante qui tente d’ajouter de la valeur ajouté à un univers qui finalement n’a jamais intéressé le monde des séries. Les producteurs pensent d’ailleurs que cette manière de produire des programmes est très différente et permet de promouvoir les croyances de société plutôt que leur nom. A suivre…
Note : 5/10. En bref, c’est très loin d’être parfait mais en plus de prendre un sujet jamais vu dans le monde des séries et de une toute nouvelle stratégie de brand content, Farmed and Dangerous fascine le spectateur que je suis.


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