Le jeu de l’assassin par Nils Kuhn

D’ordinaire je ne suis pas joueur. Mais quand le jeu consiste à disséminer les corps de prostituées dans les rues de la capitale comme le petit Poucet sème les cailloux blancs, je vois rouge et fonce tête baissée pour mettre la main sur ce psychopathe. Mais n’était ce pas ce que l’on attendait de moi ?
Moi ? Que je me présente. Commissaire Nils Kuhn, chef d’une section de droit commun dans la célèbre brigade criminelle de Paris. Oui, oui, celle sise au 36 quai des Orfèvres, avec l’escalier mythique que Maigret grimpait il y a un bail maintenant ! Encore me direz-vous ? Eh ! Pas tout à fait vous répondrai-je ! Pourquoi ? Ben tout simplement parce que, au risque de vous surprendre, je suis un flic plutôt normal, divorcé certes, mais plutôt normal. Comme souvent chez mes collègues ceux qui viennent de là-haut notamment, de ces pays tous froids, je ne suis pas alcoolique, je ne suis pas veuf, je ne suis pas déprimé et je n’ai pas perdu mon enfant unique dans des circonstances inexpliquées il y a une décennie de cela (non, non le mien s’appelle Nathanaël, il va sur ses dix ans et se porte comme un charme)… Bref, un flic pas tout à fait comme les autres peut-être à être trop normal.

Mon histoire s’appelle Le Jeu de l’assassin. Elle est parue le 8 janvier dernier aux éditions City et j’espère qu’elle vous fera passer un excellent moment ! Ça se lit fastoche (le mot le plus compliqué est rutilant, pour dire !) et c’est génial pour les transports en commun, les salles d’attente ou avant de se coucher.

Pour vous mettre l’eau à la bouche, une petite vidéo… C’est cadeau !