Je termine ce que j’ai promis à mes lecteurs hier : la traduction des « Dernières nouvelles physiciennes du monde anglo-saxon » (Physics world com, semaines 7 et 8) .Vous aurez compris après ma mésaventure d’hier, j’espère ,qu’ être obligé de refaire paraitre ma première partie expurgée de toutes ses photos ainsi que des références , ne m’a pas fait plaisir . C’EST DU SAB........ ! Mes figures et photos étaient pédagogiques !!Je vous demande d’ailleurs comment pourrait-on justifier que ces images de Science soient qualifiées de SPAM !
Il est vrai que si vous désirez ensuite vous référer à l’article original en anglais , il vous ramènera sur la revue anglaise sur Internet sur lequel on trouve de la publicité commerciale !Mais dites-moi qui peut prétendre à y échapper de près ou de loin dans notre Monde d’aujourd’hui !?
Quoiqu’ il en soit , j’obéis a la Modération car j’ai si peu de temps que je ne peux le gaspiller mais j’ai le droit de m’interroger sur le réel profit que Le Nouvel Observateur tire de son espace blogosphérique ….S ‘il s’agit d’un « PURGATOIRE-DEFOULOIR » où leurs journalistes viennent écouter les pleurs des grenouilles qui demandent un ROI et tâter le pouls de la populace ,il est vrai que les autres magazines ( Le P….., L’E……..,M………,P…..M……etc. .) n’offrent pas de place à un blog gratuit , comme celui-ci pour des lamentations ou des vitupérations politico- syndicalo –sociétales !!!!
Je me borne aujourd’hui a vous proposer un seul article et les références des autres cherchez les directement sur internet car je ne veux pas recommenser a me faire censurer ; de plus car je travaille personnellement sur la physique théorique des neutrinos je vous en reparlerai plus tard
Could sterile neutrinos solve the cosmological mass conundrum?
Researchers place bounds on sterile-neutrino mass
Les neutrinos stériles pourraient-ils résoudre l'énigme de la masse cosmologique ?
18 février 2014 8 commentaires
Les scientifiques savent que quand ils mesurent la quantité totale de matière présente dans l'univers en utilisant deux méthodes concurrentes , l’une va donner une valeur plus élevée pour la densité totale de matière que l'autre. Pour résoudre cette divergence de mesure , deux groupes de recherche distincts ont proposé que la masse manquante puisse être sous la forme de neutrinos . Mesurer par conséquent avec précision la quantité totale de matière dans l'univers s’avère être un paramètre crucial pour l'interprétation cosmologique d’ un grand nombre de phénomènes astrophysiques .
Les neutrinos sont difficiles à étudier parce qu'ils interagissent seulement par la force nucléaire faible , laquelle n'agit que sur de très courtes distances , et par gravité, laquelle est extrêmement faible . Dans le Modèle Standard de la physique des particules , les neutrinos sont disponibles en trois saveurs - électron , muon et tau . Ils étaient naguère considérés comme sans masse , mais la découverte de leur oscillation - laquelle agit par changement de saveur des neutrinos, exigeant que leurs masses soient donc différente s - implique au moins que deux d'entre eux présentent une masse , avec un taux d'oscillation en fonction de la différence de masse entre chaque saveur . Le taux a été mesuré dans les expériences de physique des particules telles que SuperKamiokande au Japon , ce qui a permis aux physiciens des particules de préciser une limite inférieure à la somme des masses des neutrinos de 0,06 eV , mais les valeurs absolues restent encore inconnues .
Ecarts cosmiques
Les mesures de la quantité totale de matière présente dans l'univers qui sont faites sur la base du fond diffus cosmologique ( CMB ) – c est le reste thermique du Big Bang - donnent généralement une valeur plus élevée pour la densité totale de la matière, que celles relatives aux mesures qui évaluent le nombre des amas de galaxies et les effets de lentille gravitationnelle . Dans la premiere de ces nouvelles publications , Richard Battye de l'Université de Manchester et Adam Moss, de l'Université de Nottingham , , suggèrent que ce sont les neutrinos massifs qui pourraient expliquer le fait que la masse totale déduite de la taille des variations dans la CMB - mesurée par des satellites tels que Planck et le télescope anisotropie micro-ondes Wilkinson ( WMAP ) - est supérieure à la masse totale mesurée par les autres méthodes . Mark Wyman et ses collègues de l'Université de Chicago aux États-Unis font la même suggestion en fonction de différents ensembles de données dans le deuxième document .
La CMB a vu le jour environ 380.000 ans après le Big Bang , lorsque après les atomes neutres formés d'abord puis le découplage de la matière et du rayonnement t les photons furent autorisés à voyager librement à travers l'univers . Les neutrinos à cette température ( environ 3000 K ) restaient encore très relativistes ., Cependant maintenant, ils se sont refroidis au point où leur masse est effectivement celle de leur masse au repos . Ils pourraient donc être pris en compte pour la masse apparemment plus basse de l'univers d’aujourd'hui que par celle déduite du CMB .
Le nombre de neutrinos produit lorsque les atomes neutres se sont formés d'abord peut être calculé relativement facilement, et si la somme des masses au repos des neutrinos est de 0,06 eV , les neutrinos seraient une contribution négligeable à la masse dans l'univers . Les auteurs des deux documents calculent donc le combiné de masse qui concilierait les observations du CMB avec celles de l'univers observé aujourd'hui. Les deux groupes ont examiné deux possibilités - la première , et la plus simple , implique d’ ajouter toutes les masses des neutrinos connus . Dans ce cas , Battye et Moss ont calculé une masse totale d'environ 0,32 eV et les scientifiques de Chicago sont arrivés à un montant d'environ 0,39 eV ( chacun dans les marges d’erreurs de l'autre ) .
Particules stériles
Les deux groupes ont également consulté les Publications de modèles proposant des « neutrinos stériles » - c’est une hypothèse beaucoup débattue sur un quatrième type de neutrino qui contribuerait à la masse mais n'interagirait pas en interaction faible . Ces neutrinos stériles seraient donc seulement susceptibles d’interagir avec les trois autres « neutrinos actifs» , ce qui les rendrait d'autant plus difficile à détecter.
Dans ce nouveau travail , les chercheurs ont gardé la masse du neutrino actif rattachée à la valeur 0,06 eV et ont attribué la masse supplémentaire à ces neutrinos stériles . Selon le modèle exact qu'ils ont utilisé, Battye et Moss ont trouvé une masse pour ce neutrino stérile entre 0,3 eV et 0,5 eV , tandis que le groupe de Wyman a trouvé que cette masse serait d'environ 0,4 eV . Ce modèle se raccorde un peu mieux avec les mesures de la matière dans l'univers faites en utilisant encore d'autres techniques que les scénarios avec les neutrinos actifs et lourds . «Dans notre étude, nous avons été même assez partagés entre les deux situations », explique Wyman , à l'Université de New York aujourd’hui , " mais nous avons choisi de présenter nos chiffres pour le cas du neutrino stérile parce que, dans notre collaboration , nous considérons que c est la cas plus probable d'un point de vue de la physique des particules " .
Le cosmologiste observateur Ofer Lahav de l'University College de Londres , qui en 2010 a placé une borne supérieure approximative à la masse des neutrinos de 0,28 eV , est intrigué , mais reste sceptique. «Il est extrêmement intéressant d'avoir la masse du neutrino à partir d'ensembles tirés de données cosmologiques , " dit-il. " C’est aussi très difficile - je peux facilement imaginer d autres différentes analyses obtenir des réponses légèrement différentes , et aussi je pense que la variation dans les données peut avoir d'autres explications, telles que la variation locale de la constante de Hubble ou encore d'autres erreurs systématiques . "
Ces deux documents sont publiés dans Physical Review Letters ( Phys. Rev Lett 112 051 303 ; . . Phys Rev Lett 112 051 302 . ) .
À propos de l'auteurTim Wogan est un écrivain de science basée au Royaume-Uni
MON COMMENTAIRE
: JE VOUS ENCOURAGE a lire et traduire vous-mêmes les commentaires ou vous trouverez les remarques acerbes de physiciens connus ! Personnellement j’estime que ces calculs oublient bien trop de choses que ni le CMB ni les masses déduites de l’observation visible actuelle ne sont capables de prendre en compte ….Et j’en suis très peiné car j’attends toujours les résultats expérimentaux de mesure directe d’une masse de neutrino ( quel que soit le type ) qui avait été prévue en Allemagne ……
Par ailleurs l’hypothèse d’un neutrino stérile avec masse mais sans interaction faible me semble être une concession trop facile faite encore par les physiciens aux mathématiciens !