Arrow – Episode 2.14

Time of death

Saison 2, Episode 14
Diffusion vo: The CW – 26 février 2014

La capuche et le canari doivent stopper un malade qui vole des choses qui pourraient être très dangereuses…

Encore une fois, le méchant dujour, Clock King, un méchant extrêmement variable dans les comics, ne sert que de prétexte et manque de véritable développement personnel. Bon, certes, il explique pourquoi il fait ce qu’il fait mais bon, voilà, cela reste surtout un moyen de mettre en avant Felicity. Du coup, c’est un peu dommage d’avoir Robert Knepper en faire-valoir. C’est T-Bag quoi ! Le mec qui aime manger mexicain. Un vrai acteur Cult, un Heroes comme on n’en fait plus.

L’épisode s’attarde donc avant tout à définir la place de Sara dans le show et par conséquent celle de Felicity. Et non, miracle, elles ne se battent pas pour le coeur d’Oliver. Ouf. L’arrivée à plein temps de Sara est vécue comme une menace par Felicity. Elle a peur de perdre son statut dans l’équipe. Elle n’est pas comme eux, elle n’a rien perdue, elle n’a pas vécu d’horribles expériences, elle n’a pas de cicatrices pour le prouver, contrairement à eux. Fait-elle partie de leur monde ? A-t-elle sa place dans la team capuche ? Elle se doit de prouver que oui, avant tout à elle-même, et du coup, elle prend des risques inconsidérés en allant défier T-Bag sur son terrain et en se jetant au devant d’une balle.

J’aime bien le développement de Felicity, même si j’aimerai bien que les scénaristes évacuent toute possibilité entre elle et Ollie. Je ne veux pas revoir des scènes de jalousie comme en Russie. Brrrrr. Mais globalement, j’aime son évolution dans la série, d’un personnage recruté un peu de force, doutant d’elle et n’ayant pas grand avenir et qui accepte progressivement qui elle est, ce qu’elle peut faire et la cause d’Oliver. Elle a un but et a même peut-être son propre nemesis maintenant avec T-Bag. C’est une bonne évolution.

Néanmoins, j’ai quand même du mal à voir Sara en perso permanent de l’équipe. Elle fonctionne mieux en intervenant ponctuel. Là, ça commence à se marcher dessus dans la Arrow  Cave et encore, Roy n’a apparament pas fini sa gastro puisqu’il est encore absent de cet épisode. Quand il reviendra, ça risque d’être un beau bordel.

A coté de cela, Laurel finit enfin sa crise, après un speeach d’Oliver très réussi. J’ai aimé son discours, la façon dont il la remet à sa place et lui fait prendre conscience de sa stupidité. Enfin, il y a quand même une partie de moi qui me demande s’il ne voulait pas la pousser un peu au suicide tant il est cash et direct, trop peut-être. Elle aurait pu mal le prendre et aurait pu aller se jeter d’un pont au dessus de l’autoroute aussi. Mais non, elle décide d’aller aux réunions des AA et de se réconcillier avec sa soeur devenue barmaid. Ok. Vive la tentation.

Je suis assez heureux qu’on en finisse enfin avec Laurel la chieuse dépressive mais bon, que va-t-elle faire maintenant ? Elle n’a plus rien dans sa vie et n’a plus de but. Lu ien donner un sera ce qui l’occupera jusqu’au season finale ? Après s’être attachés à la détruire, les scénaristes vont la reconstruire ? Mais pour quelle raison ? Pour en faire quoi l’an prochain ?

En vrac :
- J’aime bien Sin et j’aime la façon d’amener le lien entre elle et Sara.
- Il y a quelques références à l’univers DC: T-Bag souffre du même syndrôme que Alfred dans le film Batman et les tétons tout durs (le 4, avec Clooney en Batman et Schwarzy en Mister Freeze), on parle de Kord Industries (dont est issu le super héros blue beettle) et Sara finit barmaid avec une référence à la version de Black Canary dans All Star Batman et Robin lorsqu’elle en discute avec Laurel.
- Salde a dû péter la main de Oliver en lui serrant.
- Oliver veut traverser la mer en … parachute ! Je crains l’horrible fond vert s’ils  vont au bateau en planant grâce à ça.
- Faut pas faire chier Diggle: un coup de bô dans l’arrière du genou ? Il riposte avec un bon gros coup dans la face !

Bref, 8/10

Du tout bon pour Arrow qui gère merveilleusement Felicity et qui s’en sort plutôt bien avec Laurel et sa crise dépressive. Ouf.