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José Bové tête de liste: le vert est dans le gâteau

Par Baudouindementen @BuvetteAlpages

FNSEA, CONF, même combat

José Bové, tête de liste José Bové, tête de liste EELV.

Marc Laffont : "Une des performances du loup à ce jour insuffisamment médiatisée, c'est d'être parvenu à fusionner la FNSEA avec la Conf '.
La position de la Conf' sur le loup me fait "apprécier" avec un autre regard leur positionnement à Notre Dame des Landes. Imaginons qu'au lieu d'y avoir des zones humides et des terres agricoles, il n'y ai eu que des terres agricoles à défendre. Il y aurait eu à peu près autant de militants écolos pour s'opposer à cet Ayraultport qu'il n'y en a en ce moment.
Mais imaginons l'inverse : s'il n'y avait eu que des zones humides à préserver, et zéro terres agricoles. Dans ce cas, le nombre de Bové-boys se serait compté sur les doigts d'une main.
C'est ça, la leçon du loup : même les agriculteurs réputés plus respectueux de la Nature (en théorie) ne se mobilisent que s'il y a un volet agricole dans la ligne du syndicat à défendre.
Le fait qu'EELV ait pu retenir au final, et contre l'avis initial des votants, une tête de liste agricole pour les européennes dans le Sud-ouest en dit également long sur ce qu'il reste de crédibilité au mouvement.
Ce qui est d'autant plus triste qu'il y a aussi des personnes remarquables à EELV."
Marc Laffont

EELV: Contre l'avis initial des votants ?

BdM: Patrick Noviello écrit sur le blog politique en Midi-Pyrénées de FR3:

Le conseil Fédéral d’EELV a tranché. Le moustachu a été désigné et les moutons ont suivi. Le conseil Fédéral d’EELV a tranché. Le moustachu médiatique a été désigné et les moutons ont suivi.

"Catherine Grèze se targue ce lundi, dans un communiqué adressé à la presse, d’avoir été placée « très clairement en tête » après la « consultation régionale des militants » (576 voix pour elle, 428 pour Bové d’après ses chiffres).
(...) Pourtant selon certains Verts, cette consultation n’aurait pas de réel intérêt et se résumerait à « un vote consultatif ». C’est d’ailleurs le Conseil Fédéral d’EELV qui tranchera à la mi-décembre quant à l’attribution des têtes de liste. Seulement José Bové semble intouchable. Des Primaires continentales se déroulent actuellement via internet chez les Verts de tous les pays de l’UE. Objectif : désigner leur candidat officiel à la présidence de la Commission Européenne.
(…) L’Aveyronnais reste donc le favori des écolos européens pour tenter de succéder à José Manuel Barroso, déterminé mais sans grande illusion nous avait-il toutefois confié (revoir « Voix est Libre » du 26 octobre).
Seul hic, selon un cadre du parti, pour être ce super candidat, « il faut préalablement avoir été déclaré « tête de liste » dans une des régions de son pays d’origine ». Entre Catherine Grèze et lui, il n’en resterait donc qu’un. Et Bové serait alors l’incontournable. « Faux » rétorque Catherine Grèze. « Un deuxième de liste peut très bien briguer ce poste »."

Et c'est ce qui est arrivé: le conseil Fédéral d’EELV a tranché. Le moustachu médiatique a été désigné et les moutons ont suivi. Jové Bové veut la grosse part du gâteau... Sans moi, beaucoup d'écologistes ne voteront pas Bové !

Baudouin de Menten

Avec la confédération paysanne, dans le loup tout est bon, c'est comme le cochon !...

par Alliance avec les loups (via FB)
Le titre du dernier tract de la Conf' pour le salon de l'agriculture 2014 est le suivant : La gestion des loups au service de l'élevage industriel. Il fallait oser le parallèle entre la gestion du loup et l'élevage hors sols de vaches laitières dans un bâtiment pouvant en accueillir 1000 dans le département de la Somme. La filière laitière n'a rien craindre du loup, puisque les vaches sont rentrées le soir et le loup ne s'attaque que très exceptionnellement aux veaux (Sur les naissances extérieures).
Nous avons aussi relevé dans leur prospectus une autre perle : "La prédation n'est pas un problème écologique mais un problème social". Voilà ce que nous pouvons répondre : "la prétendue « supériorité des milieux ouverts » sont autant de circonlocutions destinées à un seul but : permettre à des activités en mal de rentabilité et de perspectives de supplanter la nature dans le peu d’endroits où le sauvage a encore une petite place... "
Et cela avec l’argent d’un contribuable qui aspire pourtant à davantage de naturalité et dont le point de vue est jugé nul et non avenu.

Source : Alliance avec les loups


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