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L’ambassadeur britannique à Oran «L’Algérie, un partenaire important»

Publié le 05 mars 2014 par Ouadayazid1
L’ambassadeur britannique à Oran «L’Algérie, un partenaire important»

 

Le projet Mowgli Mentoring, initié par une ONG éponyme britannique avec son partenaire pour l’Algérie, Medafco, est considéré comme étant «un exemple de coopération concrète» par Martyn Roper, ambassadeur du Royaume-Uni à Alger.

Il s’est déplacé hier à Oran (CCO) pour assister à la présentation du bilan de cette initiative. Celle-ci consiste à développer les entreprises en faisant former leurs leaders par des cadres expérimentés.


Le partenariat algéro-britannique concerne également des sujets plus sensibles comme la sécurité et, à ce propos, l’ambassadeur hôte d’Oran, évoquant la dernière visite de David Cameron en 2013, a estimé que «l’Algérie est un partenaire important dans la région, un partenaire clé dans la lutte contre les menaces terroristes».

 

Toujours selon le même diplomate, «des progrès palpables ont été enregistrés dans ce domaine et, après des rencontres d’experts organisées à Londres en 2013, des initiatives similaires sont prévues à Alger en novembre prochain».

Source:  EL-Watan
L’ambassadeur britannique à Oran «L’Algérie, un partenaire important»

La séance s’est déroulée en présence d’une dizaine d’entrepreneurs et d’acteurs économiques de la région, ainsi que des directeurs du développement industriel et de la chambre du commerce de la wilaya de Bouira.

En collaboration avec la chambre de commerce et d’industrie « Tikjda», l’Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA), la direction du développement industriel et de la promotion de l’investissement de la wilaya de Bouira a organisé, hier, au niveau de la salle de conférence de l’hôtel « Sofy » du centre-ville de Bouira, une journée d’étude sur le troisième programme national de mise à niveau des entreprises (PNMAN), ainsi que sur les nouvelles mesures incitatives à l’investissement. La communication, fort intéressante, des experts nationaux et internationaux en finance et en économie d’entreprise, présents à cette conférence, a été axée sur la vulgarisation des nouvelles mesures incitatives à l’investissement, la fixation des conditions d’éligibilité et les attributions du programme de mise à niveau. Un programme qui touche beaucoup de secteurs dont celui de l’agriculture et la filière de l’agroalimentaire.
 
La mise à niveau des entreprises, un programme prometteur

La séance s’est déroulée en présence d’une dizaine d’entrepreneurs et d’acteurs économiques de la région, ainsi que des directeurs du développement industriel et de la chambre du commerce de la wilaya de Bouira. En résumé, la mise à niveau (MN) est la méthode de mise en place d’un système compétitif permettant la pérennité de la croissance de l’entreprise en améliorant sa compétition, a-t-on noté. La mise à niveau est à la fois une démarche pédagogique de progrès et une culture permanente d’adaptation, dont le but est de gagner en compétitivité et des compétences humaines dans le domaine. Le programme, qui s’étalera sur 5 ans, sera financé sur le budget de l’Etat à hauteur de 387 milliards de dinars. Le programme prévoit la mise à niveau de 20.000 PME à l’échelle nationale. Quant aux conditions d’éligibilité, M. Guendouz Abdelhak, expert de l’agence national de développement des PME, a expliqué que « les entreprises bénéficiaires des plans de mise à niveau doivent être en activité depuis deux ans, posséder une structure financière équilibrée avec, notamment un bilan annuel positif et employé entre 5 et 250 personnes ». Dans sa communication, l’orateur s’emploiera à expliquer les modalités de souscrire au programme. Selon lui, l’entreprise devra d’abord présenter sa candidature à l’Agence nationale de développement de la PME, qui est à la charge de mettre en application le programme par la fourniture du dossier. Une fois retenue, l’entreprise pourra bénéficier du financement de son plan de mise à niveau en transmettant à l’Agence un dossier de mise à niveau. Notons que l’accompagnement par un bureau d’études est obligatoire. Cependant, l’entreprise a le libre choix de le désigner.

 L’Etat aux côtés des opérateurs économiques

L’objectif assigné à cette manifestation vise à expliquer la démarche des procédures pour accéder à l’éligibilité. M. Mâamri Kamel, expert auprès du ministère de l’Industrie, a, d’ailleurs, appuyé sa communication sur les étapes nécessaires pour réussir le processus de mise à niveau d’une entreprise. Les phases reposent sur le pré-diagnostic et le diagnostic dont les coûts sont plafonnés par rapport au chiffre d’affaires réalisé de la PME. À ce niveau, l’Etat (par le biais de l’ANDI-PME) contribue au financement du plan en accordant des avantages financiers à hauteur de 80%, sinon des bonifications inversement proportionnelles aux crédits bancaires. Une fois élaboré à la suite du diagnostic stratégique global, le plan de mise à niveau devra faire ressortir de manière claire les besoins en investissements matériels, liés notamment à la modernisation d’équipements, ainsi qu’aux investissements immatériels, ayant trait principalement au développement des ressources humaines ou encore à l’établissement d’un système d’assurance qualité et d’autres fins essentielles comme la protection de l’environnement. Le montant maximal du financement du plan de mise à niveau est plafonné par la PME (investissement matériel et immatériel). « Nous avons des comportements façonnés depuis quatre décennies. L’entreprise doit faire face à ce nouvel environnement et se remettre en cause. La mise à niveau permettra à l’entreprise de se battre efficacement dans le nouveau champ concurrentiel, notamment avec les entreprises européens, asiatiques et du pays du Golfe », a-t-il déclaré en marge de son intervention.
 
Pour un patriotisme économique

Pour sa part, M. Seraï M’barek, expert financier auprès des Nations Unies (ONU) et conseillé économique auprès de la présidence de la République, s’étalera, lors de son intervention, sur les objectifs souhaités par le gouvernement algérien, derrière ce nouveau plan de mise à niveau des entreprises, petites et moyennes notamment. Pour l’orateur, il est question, en premier lieu, d’imposer une bonne gestion (management) des entreprises ; une démarche qui passera nécessairement par un recrutement objectif et sélectif. Le deuxième objectif arrêté, le plus important pour le programme, est de redynamiser le secteur industriel algérien, et ce, pour pouvoir faire face aux économies émergentes. Ainsi et durant son intervention, le même orateur a énuméré les problèmes dont souffrent les investisseurs et les acteurs économiques nationaux. Le conférencier a affirmé que « la bureaucratie au niveau des structures administratives nationales demeure encore et toujours la plus grande entrave pour l’investissement national ». « La bureaucratie dans nos institutions économiques est notre plus grand mal. L’Etat, et malgré tous les dispositifs allégés durant des années, ne peut pas encore éradiquer ce phénomène. La lenteur des transactions et les tracasseries administratives  touchent, pratiquement, l’ensemble des secteurs économiques de l’Algérie. Des banques jusqu’aux administrations publiques, la bureaucratie règne en maîtresse. Contrairement à nos voisins maghrébins et européens qui ont réussi à éradiquer ce fléau ! » a noté M. Seraï. Ce dernier citera un exemple concret pour illustrer le malaise des investisseurs nationaux en disant : « Imaginez-vous, je viens d’être contacté par un homme d’affaire de la wilaya de Tizi-Ouzou, qui voulait investir dans un important projet touristique à Mostaganem. En finalisant toutes les démarches administratives nécessaires pour son projet, il s’est vu commandé par les services de la wilaya de Mostaganem, un dossier composé de plus de 90 documents ! En voyant toutes ses difficultés et tracasseries, l’investisseur a fini par abandonner ce projet tant prometteur pour cette région du pays ». Le même conférencier s’est également exprimé sur le phénomène de la fuite des cerveaux algériens vers l’étranger. A ce sujet, il a appelé à plus d’efforts de la part des entrepreneurs pour essayer de réduire au mieux ce phénomène. Pour lui, il est clairement question de patriotisme économique. « Nous avons des cadres et des experts de l’économie à l’étranger, mais nous avons également d’autres cadres et experts qui ont choisi de servir leur pays, et ce, malgré toutes les difficultés qu’ils rencontrent. Alors, je dirais qu’il faut qu’on se batte pour notre nation et préparer l’avenir des futures générations », ajoutera-t-il. La séance des débats a été aussi intéressante que constructive. Des acteurs économiques et investisseurs de la wilaya, présents à cette rencontre, ont soulevé divers problèmes qu’ils endurent et entravent sérieusement le fonctionnement et la bonne marche de leurs entreprises. La lenteur des transactions financières, le manque de la main d’œuvre qualifiée ainsi que la fuite des cerveaux vers l’étranger et bien sûr, la bureaucratie dans les institutions économiques publiques, sont les principaux problèmes signalés par les investisseurs locaux. Les entrepreneurs ont émis également le souhait de développer l’investissement agricole et agroalimentaire au niveau de la wilaya de Bouira, et ce, vu l’importance du potentiel agricole et humain dont dispose la wilaya.

Oussama Khitouche


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