Chronique : L’homme qui a oublié sa femme

En janvier est paru aux éditions Presses de la Cité Etranger le roman L’homme qui a oublié sa femme de John O’Farrell.

Alors qu’il est dans le métro, Vaughan, un père de famille quadragénaire est victime d’un « malaise » qui lui fait perdre tout d’un coup la mémoire. Qui est-il ? Où est-il censé aller ? C’est le trou noir total.

Grâce à un passant qui fini par le croire, il va se retrouver à l’hôpital à passer des tests qui ne donneront aucun résultat sur cette perte subite de la mémoire. Au bout de quelques jours, son ami Gary viendra le chercher et le prendra sous son aile avec sa femme Linda.

Ensemble, ils vont lui faire visiter ses lieux favoris et lui raconter des anecdotes pour tenter de faire revenir des souvenirs. Et c’est lorsqu’ils vont lui faire revoir de loin Maddy, son épouse d’avec qui il est en train de divorcer, qu’il va y avoir du nouveau.

Non pas que les souvenirs vont revenir, mais Vaughan va tomber à nouveau amoureux de cette belle femme qui ne veut plus rien savoir de lui. « L’ancien » Vaughan était un mari odieux, fumeur et alcoolique, mais le nouveau ne s’en souvenant plus, il va décider de changer et de la reconquérir.

Un pari loin d’être gagné d’avance et qui va donner lieu à une très belle histoire qu’on prend plaisir à lire durant ces presque 400 pages.  Dès les premières lignes, on s’attache à ce personnage en étant au plus près à ses côtés avec l’utilisation du récit à la première personne.

On suit avec lui au jour le jour sa reconstruction, le retour de certains souvenirs, la création de nouveaux et sa reconquête de ses enfants et de sa femme.  On passe également par les mêmes sentiments que lui, de la colère à la joie en passant par l’angoisse, l’incompréhension ou encore la tristesse.

Comment cette histoire va se terminer pour notre héros, ça je vous laisserais le découvrir par vous-même. Pour sourire et s’émouvoir, n’oubliez pas que nous vous conseillons ce roman.

L’homme qui a oublié sa femme de John O’Farrell, traduit par Santiago Artozqui, Editions Presses de la Cité Etranger, 380 pages, 21,50€.