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Space Thunder Kids

Publié le 05 mars 2014 par Olivier Walmacq

space thunder kids

genre: dessin animé, science fiction
année: 1991
durée: 1h20

l'histoire: Trois jeunes pilotes ont pour mission d'empêcher l'Empire Noir de détruire la Terre.          

La critique d'Alice In Oliver:

Le nom de Joseph Lai ne vous dit probablement pas grand chose. Pourtant, ce dernier s'est surtout distingué en produisant de nombreux films de Godfrey Ho et en réalisant des dessins animés, souvent de mauvaise qualité. C'est indéniablement le cas de Space Thunder Kids, sorti en 1991.
Sur ce blog, nous avons abordé de nombreux nanars, certains se distinguant par un mode "deux en un". C'est par exemple le cas de Bruno Mattei, un réalisateur italien pompant sans vergogne plusieurs séquences de films à succès dans ses productions foireuses.

Avec Space Thunder Kids, Joseph Lai a carrément le toupet non pas de reprendre plusieurs séquences d'un seul film, mais de plusieurs long-métrages animés qu'il a réalisés par le passé. Nous sommes carrément devant une production deux, voire trois et même quatre dessins animés en un !
Une véritable prouesse pour ce nanar pur jus, qui méritait bien une petite chronique sur Naveton Cinéma ! Space Thunder Kids reprend donc plusieurs séquences du Sauveur de l'Espace, des Aventuriers du Système Solaire, des Protecteurs de l'Univers et des Aventuriers de la Galaxie.

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A partir de là, difficile réellement de raconter l'histoire ou de vous narrer dans ses grandes lignes le scénario de Space Thunder Kids, qui se résume finalement à une sorte de best-of des quatre films précédemment cités. Toutefois, dans ce brouillon mal torché de l'anus, on distingue tout de même une maigre tentative de scénario. Attention, SPOILERS !
Trois jeunes pilotes adolescents ont pour mission d'empêcher l'Empire Noir de détruire la Terre. Pour y parvenir, ils devront affronter des extraterrestres hostiles ainsi que plusieurs robots géants et puissamment armés.

Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout concernant le scénario (tout du moins, si on peut appeler cela un scénario...). Vraiment, Space Thunder Kids ressemble à un gros foutage de poire dans les règles, qui consiste tout simplement à exploiter le relatif succès au Japon du Sauveur de l'espace, des Aventuriers du Système Solaire, des Protecteurs de l'univers et des Aventuriers de la Galaxie.
En vérité, et comme je l'ai déjà souligné, Space Thunder Kids s'apparente donc à une sorte de menu best-of, à la seule différence que la formule empruntée par Joseph Lai se révèle particulièrement indigeste.

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Vous l'avez donc compris: Space Thunder Kids s'adresse donc aux "nanardeurs" avertis, donc à tous ceux qui ont le cerveau lobotomisé depuis belle lurette par des abimes de médiocrité filmique. Car oui, il faut aussi le préciser: Space Thunder Kids brille également par une animation pour le moins approximative. Parfois, l'animation est en mode statique.
Par là, comprenez que les personnages ne bougent absolument pas, mais peu importe, on entend tout de même de l'action et des explosions à l'écran. Le film passe régulièrement d'une séquence à une autre sans crier gare.

Alors que l'un de nos trois héros combat un extraterrestre poisseux, on le retrouve la seconde d'après face à une machine qui a la forme d'une taupe robotique (oui, je sais, ça paraît totalement improbable). Toutefois, Space Thunder Kids ne se résume pas seulement à une formule "quatre en un" (je renvoie aux explications mentionnées plus haut).
Ce dessin animé se paie également le luxe de copier certaines séquences célèbres de films à succès. C'est par exemple le cas lorsqu'un adolescent combat un extraterrestre dans un concours de lancer de disques. Evidemment, cette séquence est une copie laborieuse de celle du film Tron.
Certes, côté action, robots moisis et explosions dans tous les sens, force est de constater que l'on ne s'ennuie jamais. Pourtant, à la fin du film, on aurait aimé savoir ce que Space Thunder Kids a tenté de nous raconter sur une heure et 20 minutes de néant total et de vide abyssal. Donc encore une fois, attention, on ne s'en remet vraiment pas facilement...

note: je passe...
note nanardeuse: 17.5/20


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