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J'avais dit que j'écrirais

Publié le 13 mars 2014 par Paulo Lobo

J'avais dit que j'écriraisJ'avais dit que j'écrirais.Que je chercherais à me noyer dans le tourbillon des phrases et des connexions.Mais devrais-je vraiment parler en l'absence de mon avocat? Qui m'assure que ce que je note, ce que je construis, dans le cadre d'un processus d'improvisation fictionnelle, ne reviendra pas un jour à venir, pour m'exploser en pleine figure?Je suis fatigué. Et le soleil levant ne m'enchante plus. J'ai arrêté les berceuses matinales. Les mots servaient à penser mes plaies. Non, il n'y a pas d'erreur dans l'orthographe, je l'ai fait exprès. Vous êtes combien, d'êtres inconnus et à tout jamais invisibles, à me lire. Vous êtes combien à suivre jusqu'au bout mes divagations vaines et malingres. Vous voyez, je ne pose même plus de point d'interrogation, je n'attends aucune réponse. Combien de temps peut-on tenir dans une pièce hermétiquement close. Combien de ressources peut-on exploiter en creusant, en épuisant, le sol de ses territoires intérieurs.Et si la solution était la lumière.La lumière sans fard et sans filtre.Et si la solution était la folie.La folie d'une douleur symphonique.Et si la solution était le sommeil.Le sommeil éternel et rassurant.La vérité est toujours claire et complexe.
J'avais dit que j'écrirais.Que je chercherais à me noyer dans le tourbillon des phrases et des connexions.Mais devrais-je vraiment parler en l'absence de mon avocat? Qui m'assure que ce que je note, ce que je construis, dans le cadre d'un processus d'improvisation fictionnelle, ne reviendra pas un jour futur pour m'exploser en pleine figure?Je suis fatigué. Et le soleil levant ne m'enchante plus. J'ai arrêté les berceuses matinales. Les mots servaient à penser mes plaies. Non, il n'y a pas d'erreur dans l'orthographe, je l'ai fait exprès. Vous êtes combien, d'êtres inconnus et à tout jamais invisibles, à me lire. Vous êtes combien à suivre jusqu'au bout mes divagations vaines et malingres. Vous voyez, je ne pose même plus de point d'interrogation, je n'attends aucune réponse. Combien de temps peut-on tenir dans une pièce hermétiquement close. Combien de ressources peut-on exploiter en creusant, en épuisant, le sol de ses territoires intérieurs.Et si la solution était la lumière.La lumière sans fard et sans filtre.Et si la solution était la folie.La folie d'une douleur symphonique.Et si la solution était le sommeil.Le sommeil éternel et rassurant.La vérité est toujours claire et complexe.

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