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Ca$h – Arnaque, crime et bot.. euh luxe à la française

Par Bebealien

Ce blog est définitivement un scandale ! Non seulement son auteur idiot y énumère des gouts des plus douteux sur le cinéma, mais en plus il prend l’excuse honteuse des ponts et d’un certain relâchement pour ne pas pondre d’article. Et quand cet auteur idiot prend également le loisir de chroniquer des films trois semaines après leur sortie, on touche le fond du fond… Oui je suis comme ca, mais hahaha je m’en fiche, je fais ce que je veux puis d’abord miroir incassable et c’est celui qui dit qui y’est.

Ca$h – Ocean’s eleven au bon goût de camembert

Cash est un beau gosse et un arnaqueur. Quand son frangin se fait tuer dans une escroquerie qui tourne mal, Cash décide de le venger. Pour se faire il va monter un coup, un gros. A la fois surveillé par une fliquette d’Interpol très motivée, serré par des mercenaires prêts à tout, et approché d’un peu trop près par une bande rivale de voleurs, il va devoir la jouer fine. Mais au jeu du chat et de la souris, n’est pas forcément pris celui qu’on croyait prendre…

L’affiche qui fait penser à un film avec Clooney, Pitt, Damon, Garcia… mais je ne me rapelle plus le titre…

Cash, comme je l’ai marqué en intertitre, c’est du Ocean’s eleven à la française. On troque les casinos de Las Vegas par un hôtel de Monaco contenant des diamants très convoités, George Clooney par Jean Dujardin, et hop le tour est joué. Ou presque… Disséquons donc la bête. Tout d’abord le casting. Trois étoiles. Dujardin devient de plus en plus énervant à force d’être doué, beau gosse, décontracté et à l’aise dans n’importe quel rôle. Etant un fantasme persistant auprès de la gente féminine, autant vous dire que ces demoiselles vont nous en faire baver pour qu’on lui ressemble…

Autour de lui, très belle brochette également. Que ce soit Jean Réno en grand méchant arnaqueur, Valéria Golino inspectrice fatale, Francois Berléand en faire-valoir râleur comme on l’aime, Alice Taglioni en tentatrice aux atouts de charme et tout plein de seconds rôles comme Clovis Cornillac, Jocelyn Quivrin (monsieur Taglioni, le chanceux !), Alain Figlarz… Bref, belle brochette d’acteurs pour un numéro classe tout en décontraction.

La classe en toute circonstance, c’est tout un art…

Deuxième point fort : l’ambiance. Le film français qui se veut classe à du mal à tenir sur la longueur. On peut se souvenir par exemple de la très belle intro de L’Enquête Corse avec Clavier, tout en délicatesse, très 70s dans l’esprit, et qui retombait dans le Jacqouille de bas-étage dès le générique fini. Ici il n’en est rien, grâce tout d’abord à une très bonne BO. Belle lumière, beaux lieux, dialogues un peu plus fins que la moyenne, violence peu prononcée… tout est fait pour rappeler les beaux jours du film d’arnaque. Mais…

Jean Réno n’est pas gentil, et en plus il copie sur Matrix

Mais il y a un mais. En effet le scénario se veut tarabiscoté à l’extrême. Le principe du film d’arnaque est de fonctionner au twist, afin de marcher sur le principe de l’arroseur arrosé : la victime d’une arnaque pouvant se révéler être en fait le vrai arnaqueur. Sauf que Ca$h multiplie tellement les retournements de situations qu’au bout d’un certain temps le spectateur se détache un petit peu de l’intrigue pour se contenter d’avaler platement le trente-septième retournement de veste consécutif. Autant dire que question crédibilité, c’est pas la panacée…

Berléand, la classe incarné dans le rôle d’un arnaqueur jouant au milliardaire flanqué de ses deux assistants. A gauche un jeune premier inconnu mais prometteur

D’autant plus que la toute fin du film, donnant enfin à comprendre le pourquoi du comment et du qui est qui, fais finalement plus sourire qu’autre chose. Tout ca pour ca… On à l’impression que l’histoire était finalement bien inutilement compliquée et que l’arnaqueur final s’est servi d’un bazooka en lieu et place d’une simple tapette pour écraser sa proie de mouche. Dommage, le film avait tout pour plaire. Une écriture plus rigoureuse et plus tenue aurait permis de sortir un vrai bon film. Reste Dujardin, de plus en plus génial et s’affichant à chaque fois comme le digne remplaçant du Belmondo de la belle époque. Quel salaud ce Jean Dujardin !


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