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Doghouse

Publié le 14 mars 2014 par Olivier Walmacq

affiche-Doghouse-2009-1

genre: horreur, comédie horrifique (interdit aux - 12 ans)
durée: 1h25
Année: 2009

l'histoire: Sept amis partent se ressourcer dans le petit village de Morley au fin fond de la campagne anglaise pour aider l'un d'entre eux à se remettre de son divorce. Mais lorsqu'ils arrivent sur place, ils découvrent que le village est désert. Pas si désert que ça en fait, puisqu'un mystérieux virus a contaminé toutes la population féminine et a transformé les braves villageoises en zombies féroces et assoiffés de sang

la critique d'Alice In Oliver:

Le succès de Shaun of the Dead a engendré une nouvelle tendance: la comédie avec des zombies. Cette fois-ci, c'est au tour de Jack West de faire ses preuves avec Doghouse, réalisé en 2009, et qui n'a pas bénéficié d'une sortie au cinéma en France, mais d'un direct-to-dvd.
Ce qui est rarement un bon indicateur. En l'occurrence, Doghouse n'a aucune prétention si ce n'est de divertir son public, soit les amateurs du cinéma bis. Certes, j'ai cité Shaun of the Dead comme principale influence.

Mais Doghouse marche sur plusieurs plates-bandes, entre autres, Fido, Lesbian Vampire Killers, Bienvenue au Cottage ou encore Une Nuit En Enfer. Bref, en dehors du film de Robert Rodriguez, les autres productions sont au mieux dispensables, pour ne pas dire très décevantes.
D'ailleurs, le film bénéficiera d'une sortie discrète en Grande Bretagne mais rencontrera un échec cuisant, que ce soit d'un point de vue critique que d'un point de vue commercial. Doghouse est-il la catastrophe annoncée ?

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Oui, si on reste objectif devant cette pellicule sans réelle inventivité. Non, si on le prend pour ce qu'il est, à savoir un mauvais film sympathique, donc un nanar. En vérité, et je me répète, Doghouse n'a aucune prétention et s'adresse avant tout aux geek et aux amoureux du cinéma bis.
Le scénario est pour le moins idiot. Attention, SPOILERS ! Les aventures d’une bande de potes qui, pour soutenir l’un des leurs en phase de divorce, décident de passer le week-end ensemble. Ils se rendent dans un village où réside la grand-mère de Mikey pour deux jours de beuverie et se taper les femmes des environs.

A leur arrivée, le village déserté est en proie à des zombies femelles qui attaquent tous les mâles. Ne cherchez pas ici la moindre revendication féministe. C'est très simple, le film ne délivre aucun message. Doghouse se résume essentiellement à une succession de séquences à la fois gores, machistes et totalement déjantées. Si certaines scènes sont plutôt réussies et parviennent à décrocher un petit rictus imbécile, le long-métrage se révèle assez décevant dans l'ensemble.
Inutile de comparer Doghouse à Shaun of the Dead et à Une Nuit en Enfer par exemple.

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Niveau interprétation, pas grand chose à signaler non plus si ce n'est la présence de Danny Dyer, que l'on avait déjà vu dans Severance, une production britannique assez surestimée. Certes, la seule originalité de Doghouse tient dans son concept, plutôt farfelu par ailleurs, puisque ce sont des femmes et uniquement des femmes qui se transforment en zombies et qui prennent leur revanche sur le sexe masculin. En dehors de cela, pas grand chose à signaler.
Jake West mise en avant tout sur l'insolence de son propos mais sans jamais parvenir à convaincre. Encore une fois, rien d'autre qu'un petit nanar, mais dans le même genre, on a vu pire (mais aussi et surtout, beaucoup mieux).

Note: 05/20
Note nanardeuse: 13/20


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