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[Livres] Léviathan de Paul Auster

Par Carole Thiery @carole29t

Je me rends compte que je parle très peu de livres sur mon blog, et pourtant, je suis et j’ai toujours été, depuis ma plus tendre enfance, une lectrice compulsive. De celles dont le nom est écrit 6 fois sur chaque fiche de chaque livre de la petite bibliothèque de quartier, de celles dont les parents peinent à alimenter l’appétit, de celles dont l’un des plus beaux souvenirs d’enfance fut ce jour où une cousine, devenue ado, lui fit cadeau d’un carton contenant sa collection entière de livres de la bibliothèque verte…

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Bref, j’ai décidé de vous parler maintenant régulièrement des livres que je lis et que j’apprécie…

Et aujourd’hui, j’entame cette rubrique avec Léviathan de Paul Auster.

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L’histoire commence quand le narrateur, un écrivain nommé Paul Aaron, tombe par hasard, dans le journal, sur un article relatant la mort accidentelle d’un inconnu, victime de la bombe qu’il était en train de fabriquer près de sa voiture. Paul devine rapidement qu’il s’agit de son grand ami, Benjamin Sachs, écrivain lui aussi, dont il est sans nouvelle depuis plusieurs mois. Il décide alors d’écrire la biographie de Benjamin, pour expliquer ce qui l’a amené à mourir dans cette explosion. Il n’a que quelques semaines, ou quelques jours pour mener à bien son entreprise, avant que le FBI ne fasse lui aussi le rapprochement…

Nous allons donc plonger dans la vie de Benjamin Sachs et du microcosme new-yorkais qui l’entoure: Maria Turner, une artiste (Auster se serait inspiré de Sophie Calle), Fanny la femme de Sachs, Lillian Stern, Iris l’épouse d’Aaron (prénom inversé de celui de Siri, la femme d’Auster)…

Aaron/Auster, dans un récit accessible, non manichéen, précis et passionnant, va nous donner à comprendre ce qui a pu amener un écrivain new-yorkais à devenir un meurtrier en état de légitime défense, un fugitif, un terroriste. Le récit est traversé par des sentiments forts: l’amour, l’amitié, le désir, le désespoir, le destin, le hasard… Il porte en exergue la critique de l’Etat, forcément corrompu.

Un beau récit que je recommande.

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