Entre glamour, paillettes et solennité, la 61e édition du Festival de Cannes s’est ouverte ce soir sur un ton grave et politique avec la projection du premier film en compétition, "Blindness", un glaçant thriller sur une humanité livrée à ses plus bas instincts.
L’édition 2008 a été ouverte par le cinéaste français Claude Lanzmann, 82 ans, réalisateur de Shoah, documentaire sur l’Holocauste. "De même qu’il n’y a qu’une seule humanité, il n’y a qu’un seul cinéma", a déclaré Claude Lanzmann d’un ton solennel, en estimant que la force de Cannes est de faire le lien entre "les extrêmes du spectre", du Jackie Brown de Quentin Tarantino à Shoah. Auparavant, le président du jury, l’Américain Sean Penn, a lancé un "appel aux distributeurs pour soutenir les films qui ne recevront pas de prix" le 25 mai, jour du palmarès.