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The Butcher (2007)

Publié le 23 mars 2014 par Olivier Walmacq

The-Butcher

genre: gore, trash, horreur (interdit aux - 18 ans)
année: 2007
durée: 1h15

l'histoire: Un groupe de gens ont été enlevés, et se retrouvent maintenant enchaînés dans des flaques de leur propre sang, dans un vieil abattoir abandonné. Tout près, une équipe de vidéastes discute. les pauvres gens vont être torturés méticuleusement, un seul à la fois, et le tout sera immortalisé sur vidéo.

la critique d'Alice In Oliver:

A Hong-Kong, les films de la catégorie 3 désignent les films extrêmes (souvent gores, trashs et d'horreur, parfois érotiques) s'adressant à un public adulte, donc particulièrement averti. La plupart de ces films sont donc interdits aux moins de 16 ans, voire au moins de 18 ans.
Les films de la catégorie 3 connaîtront le succès au début des années 90. Par exemple, The Untold Story et Ebola Syndrome, sortis respectivement en 1993 et 1996, sont les films emblématiques de la catégorie 3. Par la suite, d'autres productions sortiront dans la foulée mais ne connaîtront pas forcément le succès escompté.

C'est par exemple le cas de The Butcher, réalisé par Kim Jin Won en 2007. Tout comme The Untold Story et Ebola Syndrome (que j'ai déjà cités), le scénario de The Butcher est basé sur une histoire vraie. Mieux encore, il s'agit d'un documenteur ou plutôt d'un (faux) snuff movie, dans lequel des pauvres victimes sont kidnappées et torturées jusqu'à la mort.
Evidemment (et heureusement), tout ceci est un leurre. Toujours est-il que le film sera interdit aux moins de 18 ans au moment de sa sortie. Le concept de The Butcher est loin d'être novateur. En effet, par le passé, le cinéma asiatique a déjà proposé plusieurs snuff movie.

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C'est par exemple le cas de la série Guinea Pig avec Flowers of flesh and blood et The Devil's Experiment, qui brillaient surtout par leur sadisme, mais sans réellement choquer pour autant (surtout The Devil's Experiment). Ensuite, bien avant Guinea Pig, le cinéma a proposé plusieurs films se basant sur des vidéos filmées par des amateurs et proposant d'affreuses séances de tortures.
Par exemple, comment ne pas évoquer le cas de la trilogie August Underground ou encore de la saga Face à la Mort ? Reste à savoir si The Butcher se démarque du lot ou pas...

Réponse dans les lignes à venir. Premier constat: le scénario est de facture classique. Attention, SPOILERS ! Un groupe de gens ont été enlevés, et se retrouvent maintenant enchaînés dans des flaques de leur propre sang, dans un vieil abattoir abandonné.
Tout près, une équipe de vidéastes discute. les pauvres gens vont être torturés méticuleusement, un seul à la fois, et le tout sera immortalisé sur vidéo. Second constat: The Butcher ne cherche absolument pas à innover. Toutefois, comme je l'ai déjà souligné: le sujet a été maintes fois traité par le cinéma et sous toutes les coutures et les pires atrocités.

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Là aussi, il est question de pauvres victimes à qui l'on fait subir les pires séances à coup de scalpel et de tronçonneuse: humiliations, brimades, viol, décapitation, organes arrachés dans tous les sens... et j'en passe... font évidemment partie du menu fretin, le tout filmé par la caméra d'un bourreau.
En revanche, The Butcher ne s'embarrasse pas avec la psychologie de ses personnages. Clairement, ici on se fout royalement des victimes. D'ailleurs, on ne sait même pas pourquoi les bourreaux kidnappent et torturent des innocents jusqu'à la mort. Toujours est-il que The Butcher délivre largement la marchandise.

Les amateurs du genre en auront pour leur argent, d'autant plus que le film vise la carte du réalisme. Certes, les moyens sont assez limités et l'action se déroule presque exclusivement dans une cave immense, nouvelle chambre du mal et de la torture.
Pourtant, force est de constater que les effets spéciaux sont particulièrement impressionnants. Un grand soin a été apporté aux maquillages. C'est indéniablement le gros point fort du film. En revanche, aucune surprise au compteur et la fin est archi prévisible (donc décevante). C'est aussi le gros point faible du film. 

Note: ?


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