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Jazz Archive: Stéphane Grapelli (1961) diffusé par Mezzo et l'INA le 27 mars 2014 à 20h30

Publié le 24 mars 2014 par Assurbanipal

Jazz Archive:

Stéphane Grappelli. ORTF.  " Jazz au Studio 4 ". 12 septembre 1961
diffusé par l'INA et Mezzo le jeudi 27 mars 2014 à 20h30

DVD en vente libre

Stéphane Grappelli: piano, violon

Guy Pedersen: contrebasse

Daniel Humair: batterie

Pierre Cullaz: guitare électrique

Léo Petit: guitare acoustique

Stéphane Grappelli (1908-1997) commence l'émission par un solo de piano, stride, classique, tout à fait agréable.Puis vient le quintet avec deux guitares (une sèche pour la rythmique, une électrique en soliste). Daniel Humair tire le maximum d'une batterie minimale. " Alabamy Bound " suivi de " Makin Whoopee ". Stéphane Grapelli arbore son sourire ausi charmeur que sa musique.

" I remember April ". Pedersen et Hmair lancent d'abord un rythme latin puis ça vire vite à un Swing classique. Grappelli joue tellement bien dans son style qu'on lui pardonne de ne pas en changer. Très joli échange violon-batterie. Humair d'une précision diabolique au centre de son tambour. Il est jeune, svelte, chevelu, rasé, en costume cravate. Bref, le gendre idéal sauf qu'il est batteur de Jazz.

"Lover Man ". Stéphane Grappelli était Rital et homosexuel. Quand il joue " Lover Man, where can you be? ", c'est du vécu. Il n'a aucune gêne à transmettre ses émotions, avec élégance.

" Nuages " que Django Reinhardt enregistra à Paris en 1942 alors que Stéphane Grapelli était resté à Londres, loin de l'Occupation allemande. Ici, c'est le salut à un ami. Ca flotte dans l'azur. Rien ne pèse.Un solo de violon avec des trouvailles sonores dans les graves. Une pure merveille. Stéphane Grappelli s'est réservé la part du lion. Les guitaristes ne font que l'accompagner car aucun guitariste ne pouvait remplacer Django Reinhardt.

Stéphane arrive ensuite à revitaliser une scie usée jusqu'à la corde " Lady be good " de Georges Gershwin. Au fur et à mseure du programme, les musiciens s'échauffent et Stéphane Grappelli s'envole. Humair fait merveille aux balais. Il est déjà un formidable malaxeur de pâte sonore.

" Minor Swing " de Django Reinhardt pour conclure. Ce morceau fut créé par le quintet du Hot Club de France avec Django et Stéphane, la plus belle, la plus célèbre, la plus grande contribution de la France au Jazz. Sur ce morceau, évidemment, Stéphane Grappelli est intouchable. Un solo de contrebasse et Stéphane reprend la main, de Maître, pour conclure.

Voici, lectrics joyeuses, lecteurs hilares, extrait de cette émission: " Makin' Whoopee ".  Rien à ajouter.



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