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Je n’écris plus

Publié le 25 mars 2014 par Adtraviata

Je n’écris plus

Présentation de l’éditeur :

« Je choisis mon matériel comme on choisit une arme
pour se battre. Et pour se battre avec le réel, travailler une technique pauvre
me semble adéquat. » Fabienne Yvert

Fabienne Yvert, typographe, bricoleuse, imprimeuse et même poète, est l’auteure de Télescopages(Attila, 2010), Papa part maman ment mémé meurt (Attila, 2011), L’endiguement des renseignements(Attila, 2012) et Y en a marre d’être pauvre (la ville brûle, 2012).

C’est à Marseille, dans un cabanon perché sur une falaise, qu’elle écrit, imprime, tamponne, dessine, boulonne, etc., face à la mer. Enprise avec le monde, mais sur courant alternatif.

Depuis 25 ans, elle fait des livres. Ils sont aujourd’hui connus et reconnus, ce qui ne l’empêche pas de proposer des petites formes alternatives.

Tout comme Y en a marre d’être pauvre, Je n’écris plus est un texte composé directement en tampons. Il comporte peu de mots, mais tous sont justes !

Ce quasi-samizdat est capable de nous faire passer du rire aux larmes en deux coups de tampons.

Quand Libfly a proposé de recevoir un livre de Fabienne Yvert je n’ai pas hésité un seul instant : allez voir les photos sur ce topic et vous comprendrez pourquoi ce genre de livre-objet est tentant ! Et quand il est arrivé la maison, j’ai découvert sa petite taille : il fait plus ou moins 10 sur 15 centimètres et tient dans une simple enveloppe standard. Le livre, comme un petit carnet sagement ligné comme nos cahiers d’écolier est emballé d’un bandeau qui est en fait une grande feuille sur laquelle st imprimée la phrase assez pessimiste "Produire pour produire à la fin de toute façon on meurt".

Mais Fabienne Yvert n’en crée pas moins de ces petits carnets entièrement composés au tampon, en des phrases qui se posent délicatement entre les lignes et où elle exprime dans un paradoxe subtil la douleur de la plume qui s’est tarie, son désintérêt pour les lettres, ses essais infructueux de renouer avec l’écriture.

Un travail empreint de réalisme, d’auto-dérision et de poésie tout à la fois, un petit objet qui même enfance et inspiration, doute et humour, à garder précieusement.

Fabienne YVERT, Je n’écris plus, Editoins La ville brûle, 2013

Un tout grand merci à Libfly et à l’éditeur pour l’envoi de ce livre !

Le site de La ville brûle

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