Magazine Beauté

Nos enfants, ces remèdes miracles

Publié le 26 mars 2014 par Theworkingmum @theworkingmum1

Parfois quand on a un coup de blues, on se fait la liste des choses qui vont bien. Histoire de se donner du courage. Histoire de vite passer à du positif. Quand j’ai eu par exemple des problèmes à l’adolescence, je me suis raccrochée à mes amies. Quand j’ai raté le code de la route et mon permis (les deux, je n’ai pas fait à moitié, depuis je conduis et je ne suis pas un danger public), je me suis rassurée en me disant que j’assurais grave au lycée, que ce n’était pas une question d’intelligence. Quand je me suis pris des râteaux (oubliés au fin fond de ma mémoire, tu n’en sauras pas plus!!), je me suis dis que d’autres avaient succombé sans effort de ma part et qu’après tout, on ne peut pas plaire à tout le monde, ça faisait une moyenne…

Depuis que j’ai ma fille, j’ai un nouveau remède miracle. Ma petite solution anti-crise personnelle. Je me rends compte que mes coups de blues, que je continue d’avoir car la vie n’est pas un long fleuve tranquille, je me mets à penser à ma fille et l’horizon s’éclaircit… Il ne s’agit pas de voir immédiatement que du ciel bleu (avec de la chaleur svp), mais au moins un coup de vent chasser les plus gros nuages, les plus gris et apercevoir que derrière oui, oui, le soleil est toujours là.

Vite, vite un câlin à Maman!

Vite, vite un câlin à Maman!

Les traits du bonheur, n'est-ce pas?

Les traits du bonheur, n’est-ce pas?

Bébé marche

Bébé marche

J’adore regarder nos enfants (et en priorité ma fille, normal hein, m’en veut pas parent qui me lit), j’adore regarder leur façon de s’émerveiller d’un rien (dernièrement l’escargot qui sort de sa coquille), leur manière d’être sans à priori, leur volonté d’être positif et de sourire si facilement (dommage qu’on ait oublié cela), de faire des choses, leur empathie parfois (ma fille est la spécialiste quand un camarade de crèche pleure pour lui trouver son doudou et la tétine et de lui apporter), cette inquiétude si naturelle quand maman a un bobo et d’en prendre connaissance tous les jours… Oui l’enfance est bénie. Surtout l’âge de ma fille avant l’entrée en maternelle… Cet âge où l’enfant est indépendant dans une certaine limite. On les couve mais pas trop découvrant et admirant tout leur potentiel. Quand je la regarde se lire une histoire ou chanter seule, c’est un sentiment si unique qu’aucune drogue ne pourrait égaler. Quand je joue avec elle (notamment au Gulli parc), ce n’est pas un bout de ciel bleu que je vois: c’est une aurore boréale en plein jour. Des sourires, des éclats de rire, des mains tendues pour que je vienne aussi faire du toboggan qui me font oublier beaucoup de soucis et même si c’est temporaire, que c’est bon!

C’est fou de me dire que je mets un poids énorme sur ses épaules. C’est pas ma faute, cet amour qui m’envahit. Cet amour que je vis à 100% et qui plus tard sera différent, forcément à l’adolescence, on est moins tactile avec ses parents qu’à deux ans… Tiens je vais peut-être émigrer aux US pour palier à ça, eux qui font des hugs tout le temps… Mais j’en suis consciente qu’il ne faut pas étouffer, c’est justement ça l’amour, laisser aller, vivre sa vie (plus tard)… Alors je garde ma fille et ses réussites actuelles et futures comme remède miracle en cas de gros coups de blues… A moi de rajouter sur la liste d’autres choses et de construire ma vie aussi pour moi hein!

A écrire ce texte, je me demande vraiment si je ne vais pas demander un jour un second enfant à super-papa-chéri… C’est si bon cette drogue!

Aller plus loin:

48.856614 2.352222

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Theworkingmum 2867 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte