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Cara Vitto se dévoile

Par Isa1977 @tribulationdisa
Aujourd'hui, c'est Cara Vitto qui est à l'honneur sur le blog. J'ai découvert cette auteure avec son roman "L'élément 119" qui m'a fait passer un bon moment.Cara Vitto se dévoile

Pour démarrer, voici quelques liens:


Isa: Bonjour Cara, tout d’abord, je tiens à vous remercier d’accepter de répondre à cette interview. Avant de parler votre roman et de vos projets, nous allons parler un peu de vous. Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?Bonjour, Isa et merci pour cette interview, je suis très honorée de répondre à vos questions. Le plus difficile pour moi sera de répondre en quelques mots à cette première question. Mais je vous rassure, je ne vais pas me lancer dans l’histoire complète de ma vie, vous risqueriez de perdre la plupart de vos lecteurs pour cause d’ennui ! Je suis une femme de 43 ans. Il y a 3 ans, j’ai quitté mon travail de contrôleur interne d’une grande compagnie d’assurance pour suivre mon mari en expatriation en Afrique. Autant dire que le changement a été radical, mais l’expérience m’a permis de me réaliser dans plusieurs de mes passions.

Isa: D’où vous est venue cette envie d’écrire ?J’ai toujours aimé écrire pour m’évader et me divertir, mais également pour rejouer des situations de la vie réelle qui m’interpellent. Quand j’assiste à une scène violente, drôle, émouvante, surprenante ou saugrenue, je prends des notes immédiatement dans un petit calepin pour garder en mémoire cette expérience de vie. Je me sers ensuite de ces notes pour agrémenter un manuscrit, pour le rendre plus réel.Je n’écrivais que de courts textes vie jusqu’à ce que je suive un séminaire de scénariste. Là, j’ai appris à structurer une histoire de façon à la rendre intéressante et attrayante pour le spectateur / lecteur. J’ai adoré la démarche. Il ne s’agissait plus d’écrire pour soi-même, mais pour un lecteur, pour le divertir, le surprendre, voire le manipuler afin qu’il plonge dans la lecture sans temps mort. Quand j’ai commencé « L’élément 119 », mon principal objectif était de maintenir en alerte l’attention du lecteur jusqu’à la fin. C’est ma façon, en tant qu’auteure, de respecter le lecteur.   
Isa: Avez-vous un genre de littérature, un auteur et un roman de prédilection ?J’ai des goûts très éclectiques et je suis assez bon public. Parmi mes livres cultes, on trouve aussi bien « Les rois maudits » de Maurice Druont, ou « Au bonheur des dames » de Zola que « Le journal de Bridget Jones » ou « Le diable s’habille en Prada ». Barjavel et kunderam’ont accompagnée durant de longues années et j’ai de très bons souvenirs avec Virginie Brac (Tropique du pervers, Notre-dame des barjots et Double peine), ainsi qu’avec « Vertiges » de Cook Robin, et « L’auberge de la Jamaique » de Daphné du Maurier. J’ai également dévoré toute la saga de J.M Auel (Les enfants de la terre), et « Les fourmis » de Weber….bref, la liste est longue. Mais depuis que je suis maman, je n’arrive plus à lire, car je m’endors au bout de la première page avant de sombrer dans un sommeil profond…cela fait ainsi 6 ans que ma Pal n’a pas bougé. C’est regrettable, car pour écrire, il faut aussi beaucoup lire (dixit les conseils de Stephen King). Et comme j’aspire à devenir une bonne élève écrivaine, il va falloir que je reprenne mes lectures !  Isa: Pouvez-vous nous raconter un peu votre parcours et d’où vous sont venues les idées pour votre roman « L’élément 119» ?Je me suis servie d’une des techniques utilisées dans le séminaire de scénariste dont j’ai parlé plus haut : j’ai pris trois mots au hasard dans le dictionnaire. Je suis tombée sur Mer du Nord, de Carvajal (transformé en de Carjaval) et Pétrologie. J’ai commencé par situer la partie de l’histoire qui se passe au 15e siècle en Amérique du Sud car le véritable de Carvajal est un conquistador espagnol. Mais c’était difficile, car je ne connais pas très bien cette région du monde. Je me suis alors souvenue d’un des conseils très pertinent du séminaire de scénariste : on écrit bien sur ce que l’on connaît bien. Il suffit de regarder autour de soi pour trouver de l’inspiration. Je venais de m’installer en Afrique, j’avais suivi plusieurs conférences sur la vie africaine et les pratiques africaines … c’était évident, une partie de l’intrigue devait se passer en Afrique !En suivant le principe de « on écrit bien sur ce que l’on connaît bien », j’ai situé l’autre partie de l’histoire sur une plateforme pétrolière, car, bien que n’y étant jamais allé, mon entourage les côtoie très fréquemment. J’ai également profité de la présence des nombreux spécialistes de la communauté expatriée de Pointe-Noire (Congo) où j’habite pour approfondir mes recherches en géologie, forage, etc… J’en profite d’ailleurs pour remercier tous ceux qui m’ont aidé, conseillé et tous ceux que j’ai fait parler sans forcément leur avouer que j’écrivais un roman sur leur activité. J’avoue, pour avoir une idée de l’ambiance des plateformes, il fallait bien que je découvre comment les gens vivent à bord. Je remercie également mon mari, le premier que j’ai discrètement interrogé lors de ses retours de plateforme.Isa: Maintenant que nous avons parlé de vous et de votre roman, pourriez-vous un peu nous parler de vos futurs projets ?Ils sont nombreux !J’ai terminé d’écrire « Le sorcier blanc », une enquête qui se déroule dans un pays imaginaire africain : le Boutou. Je ne le publierai qu’en juillet prochain, après avoir quitté le Congo, car certains détails ont été jugés trop « sensibles » par mon entourage.J’ai le projet d’écrire « Les tribulations d’une famille expatriée ». Après trois ans de vie expatriée j’ai suffisamment d’informations sur me calepins pour écrire un roman vraiment drôle, mais qui pourra également aborder des thèmes plus profonds comme la difficulté des conjoints qui suivent (femmes ou hommes), ou la séparation d’avec son pays d’origine.
Ça sera aussi l’occasion d’aborder le thème universel sur le dur métier de parents. Je laisse ce projet pour plus tard, quand j’aurai suffisamment pris de distance avec la vie expatriée, c'est-à-dire dans quelques mois, quand nous serons de retour en France.Je voulais faire une pause avec l’écriture, mais l’envie de bâtir une nouvelle intrigue a pris le dessus. J’ai ressorti une vieille histoire que j’avais cachée dans un tiroir et depuis, elle me hante. Et comme en ce moment j’étouffe sous la chaleur du Congo, j’ai très envie de situer une partie du roman dans un environnement vert et frais… la Suisse par exemple, histoire de me changer les idées ! 
Isa: A part l’écriture, avez-vous d’autres passions dans la vie ?J’ai découvert la peinture il y a trois ans en m’installant au Congo. Je suis très rapidement devenue addict. D’ailleurs, la couverture de « L’élément 119 » est une de mes toiles. Comme je vis en Afrique, j’ai découvert le pagne, tissu africain très coloré et gai. J’ai eu envie de créer une gamme d’objets pour la cuisine et des sacs en pagne, en associant le wax (tissu africain) avec du similicuir et prochainement avec du cuir. J’aime tellement ces objets que je pense créer la marque « Mes objets en pagne ».
Isa: Pour continuer, je vous donne l’opportunité de donner envie aux lecteurs qui ne vous connaissent pas de découvrir votre bouquin. C’est à vous de jouer pour un petit instant pub.Merci pour l’instant pub ! Avec L’élément 119, vous accompagnerez un scientifique dans la zone la plus hostile de mer du Nord, vous découvrirez la vie à bord d’une plateforme pétrolière, vous vous baladerez à la rencontre de l’Afrique du 15e siècle et de ses esprits, et vous comprendrez quel est le rapport entre ces deux lieux, ces deux histoires et une mystérieuse sphère nichée sous la croûte océanique.  Avec le roman L’élément 119, vous lirez un livre original et vous pourrez dire, dans quelques années, quand le livre sera devenu un best-seller interplanétaire : j’ai été l’un des premiers à lire L’élément 119 !
Isa: Pour terminer vous  prêteriez-vous  au jeu de réaliser un petit portrait chinois réalisé par mes soins ? Dites qui nous qui vous seriez, si vous étiez :
  • Un personnage de BD ? Largo Winch
  • Un poète ?  Rudyard Kipling pour « Tu seras un homme mon fils »   
  • Un personnage de dessin animé ? Alice au pays des merveilles
  • Un acteur ? Roger Moore pour son élégance et son humour britannique dans les James Bond et Amicalement vôtre
  • Un chanteur ? Nora Jones
  • Une chanson ? Come away with me (Nora Jones)
  • Un film ? Le sixième sens de Night Shyamalan, pour avoir réussi à me bluffer sur le rebondissement final
  • Une série ? Dexter
  • Un animal ? Une libellule parce que c’est un animal qui vole et qui va vite (c.f chapitre 10 - Le napectan de L’élément 119)
  • Un endroit ? Le sommet d’une montagne dominant la mer méditerranée

Isa: Je vous remercie d’avoir pris le temps de répondre à ces questions.

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