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J’ai été volée : je me sens agressée, dépitée, touchée!

Publié le 02 avril 2014 par Olivia

J’ai été volée, et je me sens agressée, dépitée, touchée.C’est quelque chose qui ne passe pas. Pourtant, il ne s’agit que d’un vélo d’une valeur de 250 euros. Rien de grave… Il n’y a « pas mort d’homme », je pourrai en acheter un autre. Mais voilà, cela n’enlève rien au fait que j’ai été volée, et que je me sens agressée, dépitée, touchée.Cette sensation aussi étrange fut-elle ne passe pas.
J’ai été volée : je me sens agressée, dépitée, touchée!
10 ? 15? 20 minutes? Je ne sais plus trop. J’ai perdu la notion du temps.Juste le temps d’accrocher mon vélo devant Monoprix, de dégoter quelques jolis fruits, de payer.  
Visiblement 10, 15, 20 minutes de trop.Lorsque je suis revenue, aucune trace de mon vélo. A terre : mon antivol dont le code avait été forcé sans succès, et finalement sectionné. 
J’ai été volée : je me sens agressée, dépitée, touchée!
J’ai tout de suite compris, et j’ai souhaité porter plainte. Pas parce que je pensais pouvoir le retrouver, ou identifier les auteurs de l’infraction. Je n’ai aucun doute sur le fait que cela n’arrivera pas. Pas pour faire augmenter les statistiques sur la délinquance. Porter plainte parce que c’est mon droit !Après un peu d’attente, j’ai réalisé que MON vol, était un vol parmi tant d’autres pour les policiers. MON vol, était insignifiant. Je le comprends, et je l’accepte, je préfère qu’une attention particulière soit portée à des victimes de violences sur leur personne, cela me semble normal.Le policier de service m’a expliqué qu’une rotation d’équipe était en cours, il fallait attendre.Je n'avais pas envie d'attendre... J’ai donc décidé de déposer plainte le lendemain, ailleurs. Le gendarme qui m’a reçue a été compatissant. Cela m’a donné du baume au cœur, mais cela n’efface pas le fait que quelqu’un a volé mon vélo chéri, avec lequel je me rendais 3 fois par semaine au travail, avec lequel je me déplaçais depuis que j’ai vendu ma voiture. 
J’ai été volée : je me sens agressée, dépitée, touchée!
C’est injuste et je suis terriblement en colère et déçue. En colère contre le ou les voleur(s), mais surtout déçue de vivre dans une société dans laquelle on ne peut plus faire confiance, être de bonne foi.Je suis déçue de vivre dans une société qui me retire ce petit peps que j’avais en entrant dans ce magasin et en décidant d’y rester 10, 15, 20 minutes de trop.

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