Si vous lisez régulièrement ce blog, vous connaissez mon amour pour les livres et l’écriture de Frédérique DEGHELT. J’ai lu « la grand-mère de Jade », « la vie d’une autre » et j’ai été conquise à chaque fois. Les messages de vie qu’elle fait passer sont magiques et les larmes me viennent systématiquement.
C’est pour cela que je me suis ruée en librairie dès la sortie de son tout dernier roman. Je n’ai même pas pris le temps de lire la quatrième de couverture tellement j’avais hâte de le commencer.
Dans « les brumes de l’apparence », Frédérique Deghelt nous parle toujours , comme elle sait si bien le faire, de la vision d’une vie différente à laquelle son protagoniste fait face.
Ici, Gabrielle, femme d’une quarantaine d’années vivant à Paris, mariée à un chirurgien esthétique et mère d’un adolescent, apprend, suite au décès de sa mère, qu’elle est l’héritière d’une maison en campagne.
Pour Gabrielle, avant même d’avoir vu cette demeure, le choix est fait ; hors de question d’avoir une maison secondaire dans un trou paumé, elle veut la vendre.
Arrivée sur place accompagnée du notaire et de l’agent immobilier, Gabrielle va se retrouver face à des sensations étranges, des visions flous, des voix. Présentée à sa tante dont elle ignorait jusqu’alors l’existence, elle va se découvrir membre d’une famille dotée de dons, de contact avec l’au-delà .
Gabrielle, pour qui sa vie cartésienne se résumait à organiser des fêtes dans Paris pour de riches clients et à passer de dîners mondains en soirées de galas, le choc est de taille.
Mais ces bouleversements vont amener notre narratrice à se pencher sur sa vie, sur ses vraies valeurs et sur ce qui la rend véritablement heureuse.
Entre introspection et découverte d’un don à la fois terrifiant et envoûtant, Gabrielle va bouleverser sa vie en l’espace de quelques semaines.
« Tout est une fête joyeuse et profonde qui raconte ce que nous oublions de comprendre. En ne faisant plus attention à la vie, à ce qui m’entoure, à ce qui se dit dans ce qui ne parle pas mais n’arrête jamais de dire, je ne me suis même pas rendue compte que tout était un cadeau. J’aimais ce que je faisais. Je n’avais pas de soucis majeur, j’étais comme protégée, et alors…Certaines vies sont ainsi : elles avancent au milieu des tempêtes , tout autour, d’autres souffrent, tombent, disparaissent, luttent, et ce n’est pas leur problème. Les maladies, la fatalité, les vies malmenées, tout est imputable au hasard, au travail, à la chance plus ou moins provoquée selon les jours, au bénéfice du doute. Je ne me suis jamais demandée pourquoi j’échappais à tout ça ; et si je devais remercier quelqu’un, et qui ? »
J’ai malheureusement été déçue par ce roman. En effet, n’ayant pas lu la quatrième de couverture, quelle n’a pas été ma surprise lorsque j’ai découvert Gabrielle en pleine discussion avec les morts. Je ne suis pas contre la science-fiction, loin de là mais j’en ai été surprise venant d’un roman de Deghelt. Je ne m’attendais pas du tout à ça et je pense que cela explique en partie ma déception car il existe de bonnes surprises et d’autres moins heureuses.
Ces précédents romans étant tellement différents de ce dernier, j’ai fini de le lire sans grande émotion ni intérêt, malgré les frissons ressentis lors de certains passages.
Un peu déçue donc mais tout de même heureuse de voir qu’une auteure tel que Frédérique Deghelt soit parvenue à explorer d’autres genres littéraires.
Et vous, l’avez vous lu?
Bonne lecture!