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Mon père est parti à la guerre, John Boyne

Par Maliae

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Résumé : 28 juillet 1914. Le jour ou la guerre éclate, le père d’Alfie promet qu’il ne s’engagera pas. Et rompt sa promesse le lendemain. Quatre ans plus tard, Alfie ignore ou il se trouve. Est-il en mission secrète comme le prétend sa mère ? Alfie veut retrouver son père.

Sortie prévue le : 25 avril

Avis : Merci tout d’abord aux éditions Gallimard jeunesse pour cet envoie. Quand j’ai vu le titre du livre j’avoue avoir eu un peu peur, de façon générale j’évite les livres sur la guerre (hormis quelques exceptions) car je n’aime pas ça. Je n’étais donc pas pressée de le lire, malgré les avis positifs qui en ressortaient.
Néanmoins, je me suis lancée, et autant dire qu’aussitôt ouvert il est très difficile de le lâcher. J’ai eu du mal à me faire au style au début, beaucoup de retour en arrière, de digressions, mais au final je me suis sentis happée par l’histoire. Écrite à la troisième personne, on sent tout de même bien que tout est vu du point de vue d’Alfie et par moment c’est assez drôle, sa façon de voir les choses. Cependant avec la guerre, il va grandir et devenir plus mature. Parfois il se passe des choses autour de lui, qu’il ne comprend pas forcément, et cela peut adoucir ce qu’il se passe ou le rendre encore plus horrible au contraire. Franchement certaines choses m’ont vraiment fait mal au cœur, la haine des gens, la peur, comment la guerre change les personnes (et pas forcément pour les rendre meilleures).
En 1914 tout le monde était persuadé que la guerre ne durerait pas, qu’elle allait se gagner facilement, et pourtant elle a duré et a été véritablement atroce. Tant du côté des soldats que de ceux qui restaient. Ce que j’ai trouvé horrible c’est comment sont traité ceux qui refusent d’aller à la guerre, parce qu’ils ont des convictions et pas forcément parce qu’ils sont lâches. Refuser de devoir aller se battre pour son pays et tuer des hommes ne devrait pas être puni, mais à cette époque ces personnes étaient mal vu de tous.
Alfie est un personnage qui m’a touché, et je l’ai admiré. C’est un enfant hyper courageux qui cherche à savoir la vérité que les adultes lui cache, qui cherche à comprendre où est son père et s’il est mort. Il a parfois des réactions très naïves qui nous rappellent qu’au fond ce n’est qu’un enfant, mais la plupart du temps il donne vraiment l’impression d’avoir grandis trop vite.
Je ne me suis pas tellement attachée aux autres personnages qui gravitent autour d’Alfie, mais ils étaient tous très intéressant et apportait quelque chose à l’histoire et à la vision de la guerre.
Plus j’avançais dans l’histoire et plus je me sentais émue, bouleversée, accumulant pleins de sentiments jusqu’à ce que je finisse le livre en larmes, ce n’était pas si triste que ça, juste vraiment émouvant. Un livre que j’ai donc adoré et dévoré, qui m’a retourné la tête et l’estomac, très beau, qui donne une très bonne vision de la guerre au travers les yeux d’un enfant.

Phrase post-itée : 
"Alfie avait un mal fou à se projeter à vingt et un ans. Il supposait qu’à cet âge avancé on entendait et voyait mal."

Challenge :

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