genre: action, espionnage (interdit aux - 12 ans)
année: 1998
durée: 1h40
l'histoire: Les aventures de l'unité spéciale "Lethal Force" dont la mission est de stopper les agissements de tous les terroristes et autres malfaiteurs qui menacent la planète. Après avoir mis un terme aux agissements d'une bande de trafiquants d'armes, nos héros doivent contrer les plans de Rodrigo Martinez, qui cherche à mettre la main sur un fabuleux trésor, propriété du gouvernement philippin.
La critique d'Alice In Oliver:
Parmi les grands noms du nanar, on cite souvent Bruno Mattei, Jim Wynorski ou encore Godfrey Ho. Attention à ne pas oublier Andy Sidaris, grand expert de la fumisterie cinématographique, la plupart du temps involontaire. Le cinéaste revient avec Return to the savage beach, réalisé en 1998, qui est aussi la suite de Piège Mortel à Hawaï.
Déjà, le premier chapitre brillait par sa bêtise et sa crétinerie exotique en proposant son lot de femmes à poil dans une intrigue pour le moins bancale.
Que les nanardeurs se rassurent, Return to the Savage Beach est le digne successeur de son modèle. Encore une fois, on se fout royalement du scénario. Mais puisqu'il le faut, voici un résumé de l'histoire dans ses grandes lignes. Donc, attention SPOILERS !
Return to the Savage Beach suit donc les aventures de l'unité spéciale "Lethal Force" dont la mission est de stopper les agissements de tous les terroristes et autres malfaiteurs qui menacent la planète. Après avoir mis un terme aux agissements d'une bande de trafiquants d'armes, nos héros ont à peine le temps de souffler qu'un autre danger se profile à l'horizon.
En effet, un dénommé Rodrigo Martinez cherche à mettre la main sur un fabuleux trésor, propriété du gouvernement philippin. S'engage alors pour nos héros une véritable course contre la montre, visant à retrouver le précieux magot avant que leur nouvel ennemi ne s'en empare.
Sur la forme, on se croirait devant un mauvais épisode (pléonasme) de la série télévisée Alerte à Malibu. Par là, comprenez que Return to the Savage Beach multiplie les séquences hot avec des femmes aux formes très généreuses. Ces dernières passent leur temps à se pavaner devant des gros mâles musclés en rut.
Au niveau du casting, pas grand chose à signaler, si ce n'est la présence de Julie Strain, qui a sévi dans de nombreux films érotiques. D'ailleurs, puisqu'on parle d'érotisme, Return to the Savage Beach est rempli de séquences "olé-olé" et joue à fond la carte de la caricature.
Les scènes de coucherie sont à se pisser dessus, à tel point que l'on se croirait devant une publicité pour Tahiti Douche, avec son lot de jets d'eau et de décors paradisiaques pendant que nos héroïnes se dandinent sur le torse musclé de nos chers bodybuilders.
Certes, le film s'étale sur une durée de une heure et 40 minutes environ. Mais enlevez les séquences érotiques et il ne reste plus que 45 petites minutes de bobine. Vous l'avez donc compris: l'accumulation de séquences hot sentent bon le remplissage et ce, pour notre plus grand bonheur !
Dans ce désastre filmique, on relève de nombreuses séquences complètement nazebroques. C'est par exemple le cas lorsqu'une espionne aux gros seins s'amuse à jouer les stripteaseuses du dimanche soir. De toute façon, dans cette production, toutes les héroïnes sont dotées de poitrines particulièrement généreuses, à tel point que l'on se croirait devant une pub pour airbag.
Toutefois, Return to the savage beach n'est pas qu'une succession de gros plans sur les nichons de ses interprètes. En effet, Return to the Savage Beach, c'est aussi un film qui mélange l'espionnage et les ninjas ! Sur ce dernier point, la réalisation d'Andy Sidaris laisse clairement à désirer.
Impossible de ne pas rire aux éclats devant les séquences d'action et les scènes de baston, franchement lamentables ! A cela, ajoutez quelques séquences d'explosion avec des bonhommes en mousse et vous obtenez un très gros nanar dans les règles !
Bref, dans le genre nazebroque, Return to the Savage Beach délivre largement la marchandise et devrait logiquement séduire les nanardeurs les plus avertis.
Note: j'ai dit "non" !
Note nanardeuse: 17/20