C’est en papotant avec Marjolaine de Mamourblogue, Marie de Chroniques de Maman et 2 autres copines que j’ai pensé à cette liste. Nous discutions boulot voyez-vous. Nous n’avons pas toutes les mêmes vécus pro ni les mêmes professions, ce qui m’a fait cogité au petits plus et au moins liés à mon statut d’indépendant.
- Le challenge
Pas besoin de développer je pense - Le plaisir
Oui on peut se dire que c’est évident mais je crois que pas mal de gens ne sont pas content d’aller au boulot. Quand on est indépendant on bosse pour soi (et aussi pour l’URSSAF, le RSI & co) donc on a la chance de faire quelque chose qu’on aime. Ce n’est pas rien. - La souplesse
Je peux m’organiser comme je veux, bosser de chez moi ou d’un bureau, dans le train ou dans un café tant qu’il y a du wifi c’est possible. Je peux aussi vivre ou je veux. Je peux garder mon fils quand il est malade (même si soyons réaliste on bosse pas tellement ces jours là). - La débrouille/l’inventivité
Il faut faire avec les moyens du bord. Donc chercher des fonds ou bien utiliser ceux dont on dispose, jongler avec le découvert autorisé à la banque, trouver le bon prestataire celui en qui on pourra avoir confiance (et au meilleur tarif), savoir user du plan B, C … Z pour avancer. Se projeter à court/ moyen/ long terme en même temps. - La fierté
Rien que l’administratif est un parcours du combattant, trouver une idée qui fonctionne et les bonnes personnes avec qui travailler aussi alors quand ça commence à ressembler à quelque chose on est sacrément fière !
LES MOINS :
- Le risque
Perdre ! Plus ou moins selon ce qu’on investit. Dans mon (notre) cas nous avons tout investit dans la boîte. - L’incertitude
Malgré tout le travail qu’on peut produire on est jamais à l’abri d’un coup dur qui mettrait en péril l’entreprise qu’on mène. Il faut assurer son salaire et prioritairement celui des personnes qui travaillent avec toi. Et si ce client ne nous payait pas ? Et si un collaborateur part avec mes projets ? Et si et si… - Le statut précaire
En tant qu’indépendant on est ni bien vu par les propriétaires pour louer un logement, ni suivi par les banques pour emprunter. Pour acheter un logement il faudra attendre d’avoir au moins 3 ou 4 bilans positifs d’affilé. N’imaginez même pas emprunter quoi que ce soit à une banque ! - La recherche perpétuelle
Quel sera le prochain projet/ produit/ l’idée qui fera prendre à l’entreprise plus d’ampleur et donc plus de CA. Qui m’aidera si je dois investir gros. Il faut trouver un(e) nouvel(-le) employé(e) l’ancien nous a quitté… - L’endurance
Il en faudra beaucoup car on peut vite s’essouffler ou manquer de recul surtout si on est un peu esseulé ou sans tierce personne avec qui échanger.
Voilà donc un petit tour d’horizon des plus et des moins de l’indépendance. Il y en a surement des centaines d’autres ! Si cela vous intéresse je pense prochainement à donner la parole à des femmes entrepreneurs sur leur expérience. Qu’en dites-vous ?
Et si vous avez envie de partager votre expérience d’entrepreneur faites le moi savoir par mail (clic).