Note :Lalie Hubert, une jeune enseignante désabusée et Samuel Florent, un séduisant, mais irascible virtuose, sont les principaux protagonistes de ce 7e opus qui se joue tel un concerto pour piano, crescendo.Il commence sur quelques notes légères de Mendelssohn jusqu’à ce qu’Alexis Duivel en personne doive intervenir pour reprendre la baguette et imposer sa partition.Hélas, c’est sans compter sur la sensibilité exacerbée des artistes qu’il a en face de lui.Une seule fausse note, et le concert s’arrête.
♣♣♣♣♣Avis :Très attendu ce septième tome de la saga joue sur un registre plus ambiguë. Si la sensualité se veut clairement assumée et les personnages sûr de leurs goûts, il y a une fragilité et une douceur indéniables.
On retrouve le thème de l'enseignante, à plus d'un titre, qui fait écho aux personnages du tome 6. On retrouve également Alexis et Lou qui semblent plus inaccessibles mais également engagés dans une relation qui n'était pas évidente à la lecture de "leur" tome. Lou est plus soumise que ce que l'on pense et Alexis aura beau jouer sa partition, les personnages de ce tome 7 semblent décidés à n'en faire qu'à leur tête.
Lalie se retrouve dans une famille extrêmement attachante, et se retrouve prise au piège de toutes les gardiennes de ce type, on finit par s'attacher et perdre le côté professionnel. Lorsque l'on rajoute en plus son attirance claire pour le maître des lieux, la catastrophe n'est pas loin.
Si l'auteur prend des risques avec le passé de Lalie, on reste encore loin des scènes du tome 1 qui dérangeaient tellement les lecteurs. Mais le fait d'être toujours dans cette ambiguité de ce qui est assumé de ce qui ne l'est pas tant que ça, empêche le lecteur de savoir sur quel pied danser. On se demande longtemps quelles sont les motivations de l'auteur et quel but est recherché.
En revanche, je dois dire que pour une fois je suis un peu déçue par l'écriture. Le présent m'a ici plus dérangé et surtout les réactions et dialogues sonnaient faux. Cela sonnait enfantin et bien trop bancal pour un tome 7. Comme si on ressortait un ancien texte sans réellement le reprendre. Parce qu'on a vu que l'écriture de l'auteur était changeante et gagnait en maturité, mais ce tome-ci sonne un retour en arrière.
Si c'est toujours plaisant à lire, je dois dire que j'ai été un peu déçu par ce tome-ci et que je me demande à quoi va servir l'introduction de ces nouveaux personnages.
Infos :
- Sur la gamme
- La Société #7
- Angela Behelle
- La Bourdonnaye (mars 2014)
- 233 pages
- 4.99 € (numérique)
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