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Cradle Of Fear

Publié le 13 avril 2014 par Olivier Walmacq

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genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 16 ans en France, aux - 18 ans aux Etats-Unis)
année: 2001
durée: 2 heures

l'histoire: Kemper un homme descendant de la famille Crowley, enfermé dans un asile psychiatrique, utilise son fils pour commettre des crimes sataniques.  

la critique d'Alice In Oliver:

Evidemment, un tel titre, à savoir Cradle Of Fear, réalisé par Alex Chandon en 2001, fait bien sûr référence au groupe de metal Cradle Of Filth. C'est donc le chanteur du goupe, le très égocentrique Dani Filth, qui est à la base de ce projet cinématographique.
Alex Chandon est un ami de Dani Filth et a même réalisé un clip vidéo pour le groupe. Avant Cradle Of Fear, Alex Chandon s'est déjà distingué avec plusieurs essais aux titres souvent évocateurs, entre autres, Karma, Drillbit et Pervirella. Pour le reste, Cradle Of Fear n'a aucune prétention et s'affiche comme une production pseudo sataniste à l'humoir particulièrement noir.

Il s'sincrit donc dans la lignée d'un Creepshow puisque Cradle Of Fear se divise lui aussi en quatre segments bien distincts, tous se terminant dans un bain de sang, le fil conducteur de l'histoire ramenant inéluctablement à un certain Kemper, un homme énigmatique en quête de vengeance. Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario.
Attention, SPOILERS ! Kemper est un dément notoire qui prétend détenir des pouvoirs psychiques et entretenir des relations avec le diable en personne.

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Responsable de l'enlèvement, de la séquestration, de la torture et du viol de nombreux jeunes enfants, Kemper a été arrêté et enfermé dans une cellule sous bonne garde. Mais du fin fond de sa cellule, Kemper n'a pas oublié ceux qui sont responsables de son incarcération.
Avec l'aide d'un étrange individu avec lequel il correspond depuis sa cellule, il va se venger d'une horrible manière tandis que l'inspecteur Neilson, qui voue une haine profonde envers Kemper, découvre des meurtres d'une incroyable violence.

Certes, au moment de sa sortie aux Etats-Unis, Cradle Of Fear écopera d'une interdiction aux moins de 18 ans. En France, il sera interdit aux moins de 16 ans. Toutefois, rien de très méchant ni de très insolent dans ce film gore amateur, qu'il conviendra de regarder au second degré.
Que les choses soient claires: Cradle Of Fear n'est rien d'autre qu'un petit nanar involontaire et tout de même assez longuet (deux heures de film environ). Comme je l'ai déjà souligné, Cradle Of Fear se divise en quatre segments (ou plutôt quatre sketches) différents.

Je ne vais pas revenir sur chacune des quatre sections. Dans l'ensemble, ces quatre segments présentent un intérêt assez limité, la faute revenant à un scénario ultra prévisible. En vérité, la nanardise de Cradle Of Fear repose avant tout sur les look "ringardos" des différents protagonistes.
Par exemple, la première histoire nous transporte dans une boîte de nuit pour métalleux. Certes, Dani Filth semble beaucoup s'amuser et nous fait part de quelques grimaces et mimiques dont il a le secret. Le film délivre également la marchandise en matière de gore, avec des séquences peu ragoûtantes.

Pourtant, le manque de budget se fait furieusement sentir. Certains maquillages et effets spéciaux restent assez approximatifs et laissent vraiment à désirer. Même remarque concernant la réalisation, loin d'être irréprochable. Bref, Cradle Of Fear ressemble à un délire gore, réalisé avec quelques potes un peu trop bourrés. Ce n'est clairement pas un film choquant.
Reste que les actrices sont plutôt mignonnes. D'ailleurs, le réalisateur n'hésite pas à les déshabiller et à révéler leurs formes particulièrement généreuses. C'est finalement presque le seul intérêt (ou point positif) de Cradle Of Fear. Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout !

note: 03/20
note nanardeuse: 12/20


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