On connait les patchs antitabac ou encore ceux permettant de se vacciner contre la grippe par exemple mais des chercheurs de l’Université Nationale de Séoul vont plus loin encore puisqu’ils s’apprêtent à commercialiser un patch high tech pour lutter efficacement contre la maladie de Parkinson.
Mais comment ça se passe !
Le patch permettrait, grâce à de l’électronique flexible, de suivre les mouvements musculaires d’un malade de façon continue.
Les données seront stockées puis comparées pour permettre de déterminer le moment adéquat pour adapter la médication du patient qui se fera directement via le patch.
Un patch composé de nanocapteurs pour surveiller les mouvements des muscles, de nanofils d’or et de chrome pour suivre la température du patient et de nanoparticules de silice pour retenir les molécules médicamenteuses. Ces dernières seraient capables de relâcher à travers la peau du malade les molécules associées au traitement grâce au réchauffement des nanofils d’or et de chrome.
Souple et capable de s’étirer jusqu’à à 125% de sa taille, ce patch high tech disposera de sa propre mémoire intégrée.
Si le dispositif nécessite actuellement d’être connecté à une source d’alimentation ou à un émetteur, les scientifiques devraient bientôt parvenir à le rendre sans fil (voire être relié à une application pour smartphone) et offrir ainsi aux malades atteints de Parkinson, non pas un produit de guérison miracle, mais un autonomie bienvenue.
Notons encore que ce patch pourrait s’adapter aussi pour traiter l’épilepsie ou l’insuffisance cardiaque.
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