Dernier tome du chef-d’oeuvre de Manu Larcenet, réussite artistique exemplaire, Blast ne peut laisser indifférent. De par sa forme d’abord, 4 albums denses, sombres, tragiques, bourrés jusqu’à la gueule d’une humanité débordante et d‘une sauvagerie fascinante. Mais aussi par ses qualités graphiques et narratives hors du commun qui en font un ovni éditorial. Ce 4ème tome clôt avec une maestria scénaristique rare, le parcours d’un homme captivant. Une conclusion coup de poing qui vous laissera KO.
Blast, je vous en parlais il y a quelques mois. J’attendais la sortie du dernier tome de la série avec impatience tant les précédents album m’avaient plu.
C’est un travail remarquable qu’a fait Larcenet. Tant au niveau du dessin que du scenario. Il avait dans l’idée d’en faire un film et quelque chose me dit que cela aurait été sacrément réussi mais son acolyte, avec qui il souhaitait réaliser ce projet s’en est allé avant qu’ils ne puissent mener leur idée à bien. Reste ces 4 albums absolument incroyables, d’une immense poésie et d’une grande dureté aussi.
Ce dernier volume clôt l’histoire de Polza. L’on y voit à la fois la fin de son « voyage » à travers la déposition qu’il fait au poste de Police mais également la version des enquêteurs sur tout ce qui s’est réellement passé durant ses mois de vagabondages.
La boucle est bouclée, Polza s’avère bien plus complexe et encore plus sombre que je ne l’avais imaginé. Pourtant il reste un personnage terriblement attachant.
C’est dur, violent, sanglant, abrupt, ça ne peut laisser indifférent.
Un grosse claque et un indispensable dans votre Bdthèque.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble