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James Arthur - Charlee Drew à l'Ancienne Belgique- Bruxelles, le 13 avril 2014

Publié le 13 avril 2014 par Concerts-Review

Le billet de JPROCK :
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En décembre 2012, James Arthur, natif de Middlesbrough, remporte la 9e saison de X Factor.
Après sa victoire, sa chanson « Impossible », une reprise de Shontelle qui date de 2010, sort en tant que single et c’est le carton. Le single atteint rapidement le sommet des charts britanniques et se positionne dans 34 pays dans le monde.
Depuis, James Arthur a sorti son premier album éponyme et s’attaque à la scène.
C’est donc devant une AB comble que le jeune britannique se produit ce soir après avoir dû reporter sa visite de quelques mois.
Mais sur le coup de 20h c’est Charlee Drew qui se pointe sur scène accompagné d’un choriste.
Et mon calvaire commence…
Le mignon blondinet originaire de Leicester , guitare acoustique en bandoulière va me casser les oreilles avec des compos insipides pour adolescentes prépubères qui font leur effet sur la (très jeune) gent féminine mais déclenchent chez moi un éruption cutanée immédiate du plus bel effet.
Et quant il faut se farcir quarante minute de ce supplice chinois même calé dans un fauteuil capiteux du balcon, ça frôle le sadisme musical.
Ouf, le blondinet se casse, c’est pas trop tôt …

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Place maintenant à la nouvelle star ( marrant pour un gagnant de X Factor !) qui se pointe sur scène à 21h.

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James Arthur est sympathique, c’est indéniable, mais musicalement le concert de ce soir va se dérouler en dents de scie.
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On assiste à quelques bons moments lorsque les titres interprétés tiennent la route mais il faut aussi souligner que le jeune homme parle énormément entre les morceaux et passe plus de temps à jouer avec son public qu’à chanter. Ce qui entraîne indubitablement quelques creux dans le set et déforce l’ambiance.
Il répète mille fois qu’il nous aime, tend la main vers le public à de multiples reprises, incite les spectateurs à se balancer de gauche à droite bras levés vers le ciel, mais nous laisse sur notre faim quant à sa présence scénique et son charisme, contrairement à un John Newman que j’ai pu voir il y a quelques mois et qui lui assure comme un pro et est doté d’une présence scénique incroyable.
Bref, je baille parfois, et mon attention se relâche avant de soudain me redresser quelque peu dans mon fauteuil lorsque James revient à son groove naturel sans en faire des tonnes.
Les minettes présentes dans la salle s’en fichent elles comme de leur premier soutif, plus occupées à réaliser la photo parfaite de leur idole avec leur smartphone dernier cri.
Et lorsque James annonce que c’est le dernier titre pour ce soir, la foule venue pour entendre le single de tous les succès scande "Impossible, Impossible » qui bien sûr sera joué au rappel en guise d’au revoir.
Comme fin "plus attendue que ça tu meurs", il n’y a pas mieux. Mais le public lui s’en contrefiche et profite de l’instant.
Après tout, c’est sans doute le principal.

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James Arthur m’a donc déçu, sans doute autant qu’il a enchanté la majorité de ses fans qui dans quelques années seront sans doute passés à autre chose.
A moins que l’artiste néanmoins talentueux ne prennent des planches et confirme avec ses prochains albums qu’il est une personnalité capable de durer.
C’est tout le bien que je lui souhaite, car après tout il n’a que 26 ans…

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Tetxe et photos : JPROCK.


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