Chicago P.D. // Saison 1. Episodes 10 et 11. At Least It’s Justice / Turn the Light Off.
J’aimerais dans un premier temps dire à quel point j’aime bien la relation entre Kelly et Erin. Les deux personnages vont très bien ensemble et ils permettent aussi à Chicago
P.D. d’avoir un cross over constant avec la série mère puisque Kelly Severide est l’un de nos pompiers de Chicago Fire. L’alchimie est présente et donne forcément envie
d’en voir beaucoup plus (même si la série ne cherche pas nécessairement à le faire tout de suite). Il y a donc du potentiel pour creuser un peu plus cette histoire d’amour comme il se doit car
c’est bel et bien vers où l’on se dirige à merveille. C’est aussi un peu grand à lui que l’équipe va avoir de nouvelles pistes et faire évoluer leur petite enquête. Ce n’est pas la seule chose
qui fonctionne dans cet épisode, notamment car le petit baiser de la fin de l’épisode était très bien calculé. Tout au long de l’épisode on nous prépare à cette fin. Et pourtant,
« At Least It’s Justice » n’est pas mon épisode précédent parmi les deux épisodes que je me propose de discuter. Notamment car tout ce qui touche à l’aspect policier de
la série n’est pas aussi intéressant que ce que l’on a par exemple dans « Turn the Light Off ». Ce que j’aime dans Chicago P.D., au delà du fait que
les personnages sont importants ce sont ces intrigues qui permettent aux personnages d’aller un peu en dehors des limites.
C’est ce qui permet notamment à Voight de s’amuser dans « Turn the Light Off » et cela m’a bien évidemment fait plaisir. Pour en revenir au premier épisode des deux, je
trouve assez intéressant de voir à quel point Adam Ruzek est en train d’évoluer lui aussi. Sa relation avec Burgess (et leur petit baiser échangé à la fin de l’épisode) permet d’afficher une
volonté de la part de Chicago P.D. de créer des relations dans les mêmes bureaux. Ce n’est pourtant pas une relation très simpliste mais cela fonctionne car l’alchimie est là.
Certes c’est moins palpable que chez Erin et Kelly mais peu importe, Patrick John Flueger est tout de même plus intéressant dans cette série que dans tous les trucs qu’il a pu
visiter avant de trouver ce rôle. Ruzek ne pouvait par ailleurs pas mourir. Cela aurait été un peu too much de la part de Chicago P.D. de tuer encore un personnage alors que la
série a pris l’habitude de le voir ces derniers temps. Après tout ce n’est pas non plus une série au sujet de la mort et montrer que tous les flics meurent sur le terrain ce serait presque une
publicité pour convaincre tout le monde de ne pas s’engager dans la police (et encore moins de faire le boulot d’une équipe comme celle de Voight).

Mais forcément, une enquête va tomber et Burgess et Nadia vont devoir jouer le rôle de deux prostituées afin d’identifier un suspect et Nadia va s’enfiler un rail de coke dans le but de jouer son rôle. Je me demande comment cela va évoluer mais je suis persuadé que cela ne peut pas bien finir pour Nadia. Elle ne méritait pas ce destin mais je sens que cela sera l’un des destins finesses de la saison. Burgess de son côté est en train de prendre de plus en plus de place dans Chicago P.D.. C’est une très bonne nouvelle car je pense que ce personnage mérite amplement d’être bien mieux exploité que l’on ne pourrait le penser. En tout cas il y a tellement de choses à faire que du coup, je suis persuadé qu’il faut creuser un peu plus sa relation avec Ruzek. Car là aussi il y a largement de quoi faire. La petite scène d’immolation était assez impressionnante. J’ai eu l’impression de vivre ce moment car il y a un truc chez Chicago P.D. qui nous donne souvent l’impression d’être à côté des personnages. Peut-être est-ce la manière dont la série est réalisée mais je suis persuadé que ce n’est pas le cas et qu’il y a bien plus à faire.
Note : 5/10 et 6.5/10. En bref, deux épisodes assez différents. L’un était un peu trop bavard, l’autre mieux équilibré et plus efficace.