Magazine Culture

Exclusif ! 2eme Extrait de Tangled de Emma Chase

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

C’est avec grand plaisir que nous vous proposons en ce beau mercredi ensoleillé, de découvrir, en exclusivité sur Songe d’une nuit d’été,  la seconde partie du premier chapitre de la trilogie Tangled : Love Game de Emma Chase qui paraitra le 7 Mai prochain aux éditions Hugo Roman.

Comme vous avez pu le constater, le roman se situe du point de vue du héros ! Et croyez-moi… ça vaut le détour <3"><3"><3

Nous rappelons que le roman est ©Hugo Roman pour sa version française.

Tangled Tome 1 : Love Game de Emma Chase

Emma Chase

LOVE GAME

Premier tome de la trilogie [Tangled]

oO0Oo

Chapitre 1

Seconde Partie

Quatre mois plus tôt…

– Vas-y, baise-moi, c’est bon, ouais c’est ça.

Vous voyez ce type en costume noir, diablement beau ? Ouais, le type qui se fait tailler une pipe par la rousse pulpeuse dans les toilettes ? C’est moi. Le vrai moi. Moi avant la grippe.

– Mon dieu, bébé, j’y suis presque.

Faisons un arrêt sur image pendant une seconde.

Pour ces dames qui écoutent, laissez-moi vous donner un petit conseil : si un type que vous venez tout juste de rencontrer dans une boîte vous appelle bébé, mon cœur ou mon ange, ou tout autre mot affectueux générique… ne faites pas l’erreur de penser qu’il s’intéresse à vous, il pense à des petits noms d’animaux. C’est parce qu’il ne peut pas ou se moque de mémoriser votre prénom… et aucune fille ne veut être appelée par un nom qui n’est pas le sien lorsqu’elle est à genoux en train de vous sucer dans les toilettes pour hommes. Alors, par mesure de sécurité, j’ai dit bébé. Son vrai nom ? C’est important ?

– Vas-y bébé, j’y suis presque.

Elle retire sa bouche avec un petit bruit sec et l’attrape comme un joueur de la Major League Baseball tandis que je jouis dans sa main. Je me dirige ensuite vers le lavabo pour me nettoyer et je remonte ma fermeture. La rousse me regarde avec un sourire tandis qu’elle sort de son sac un flacon de bain de bouche pour se rincer.

Charmant.

– On prend un verre ? demande-t-elle avec une voix qu’elle pense certainement être sensuelle.

Mais c’est un fait, lorsque j’ai joui, j’ai joui. Je ne suis pas ce genre de type à faire deux fois les mêmes montagnes russes. Une fois c’est suffisant, après, l’intérêt et les frissons s’émoussent. Mais ma mère m’a appris les bonnes manières.

– Bien sûr, mon cœur, tu trouves une table et je nous ramène quelque chose à boire.

La rousse a mis tous ses efforts pour me sucer, après tout. Elle a mérité un verre. En sortant des toilettes, elle part à la recherche d’une table et je me dirige vers le bar assailli par les clients. J’ai dit que nous étions un samedi soir, non ? Et c’est le REM [1], non, pas R.E.M. – rem, comme sommeil paradoxal, comme lorsque vous rêvez. Vous avez compris ?

C’est le club le plus branché de New York. En tous les cas, il l’est ce soir. La semaine prochaine, ce sera un autre club. Mais l’endroit n’a pas d’importance. Le scénario est toujours le même. Chaque fin de semaine, je viens ici avec des amis mais nous repartons séparément – et jamais seuls.

Ne me regardez pas comme cela. Je ne suis pas un sale type. Je ne mens pas : je ne force pas les femmes avec des mots fleuris à propos d’avenir commun et de coup de foudre. Je suis un franc-tireur. Je cherche à passer un bon moment – pour une nuit – et c’est ce que je leur dis. C’est mieux que les quatre-vingt-dix pour cent des autres types qui sont ici, croyez-moi. Et la plupart des filles ici recherchent la même chose que moi.

Bon, d’accord, ce n’est peut-être pas tout à fait vrai. Mais je n’y peux rien si elles me voient, me baisent et veulent tout à coup devenir la mère de mes enfants. Ce n’est pas mon problème. Comme je disais, je leur explique les choses telles qu’elles sont, je leur fais passer un bon moment et puis après, retour à la maison en taxi. Merci et bonne nuit. Ne m’appelle pas, parce que moi, je ne t’appellerai pas.

Je parviens enfin jusqu’au bar et je commande deux verres. Je prends un moment pour regarder les corps se contorsionner les uns contre les autres sur la piste de danse
tandis que la musique vibre tout autour de nous.

Et je la vois, à cinq mètres de l’endroit où je me trouve, attendant patiemment mais l’air un peu mal à l’aise parmi les bras qui se lèvent, les billets qui s’agitent et les clients qui ont envie d’alcool et qui tentent d’attirer l’attention du barman.

Je vous ai dit que j’étais un poète, hein ? La vérité, c’est que je ne l’étais pas toujours. Jusqu’à cet instant précis. Elle est splendide – angélique – somptueuse. Choisissez un mot, n’importe quel foutu mot. L’essentiel c’est que, pendant un moment, j’oublie comment respirer.

Ses cheveux sont longs et bruns, ils brillent même dans la faible lumière de la boîte de nuit. Elle est vêtue d’une robe rouge – sexy mais chic – qui accentue chaque courbe de son corps parfait. Elle a une bouche pleine et séduisante dont les lèvres ne demandent qu’à être prises.

Et ses yeux. Nom de Dieu. Ils sont larges et ronds, infiniment sombres. J’imagine ces yeux qui se lèvent vers moi tandis qu’elle prend mon sexe dans sa petite bouche brûlante. L’appendice en question s’agite immédiatement à cette seule pensée. Je dois l’avoir.

Je me fraye rapidement un chemin, je décide dès lors qu’elle est l’heureuse femme qui aura le plaisir de goûter ma compagnie pendant le reste de la nuit. Et quel plaisir j’entends bien en tirer. J’arrive juste à l’instant où elle ouvre la bouche pour commander un verre. J’interviens avec un « Cette jeune femme prendra un… ». Je la regarde pour mieux présumer ce qu’elle est susceptible de boire. C’est un talent que j’ai. Certaines personnes sont buveuses de bière, d’autres de scotch et de soda, d’autres préfèrent un vieux vin et puis il y a celles qui sont plutôt cognac ou champagne doux. Et je peux toujours dire qui boit quoi – toujours. « … un Veramonte Merlot de 2003 ».

Elle se tourne vers moi, les sourcils levés, et ses yeux m’évaluent de la tête aux pieds. Elle décide que je ne suis pas un perdant et lance : « Vous êtes un bon, vous ! »

Je souris. « Je vois que ma réputation me précède. Oui, c’est vrai. Et vous êtes belle. »

Elle rougit. En fait ses joues deviennent toutes roses et elle détourne le regard. Qui rougit encore aujourd’hui ? C’est vraiment adorable.

– Que diriez-vous si nous nous trouvions un endroit plus confortable et plus intime afin de faire plus ample connaissance ?

Du tac au tac, elle répond :

– Je suis venue avec des amis. Nous fêtons quelque chose. Je n’ai pas l’habitude de ce genre d’endroit.

– Que fêtons-nous ?

– Je viens d’avoir mon MBA et je commence un nouveau travail lundi.

– Vraiment ? Quelle coïncidence. Je travaille aussi dans la finance. Vous avez peut-être entendu parler de ma société ? Evans, Reinhart et Fisher ?

Nous sommes la banque d’investissement la plus en vue de la ville, alors je suis convaincu qu’elle est dûment impressionnée.

Faisons une nouvelle pause, ici. Vous avez vu l’arrondi de la bouche de cette femme magnifique lorsque je lui ai dit où je travaille ? Vous avez vu comme ses yeux se sont élargis ? Cela aurait dû m’alerter. Mais je n’ai rien remarqué à ce moment-là, j’étais trop occupé à lorgner ses seins. Ils sont parfaits, au fait. Plus petits que ce qui m’intéresse d’habitude, ils tiennent juste dans la main. Mais en ce qui me concerne, cela me suffit. Je suis captivé par son décolleté à la fois sage et terriblement sexy et je remarque que la dentelle de son soutien-gorge dépasse légèrement. J’imagine que ses dessous sont aussi glamour que sa robe… Je vous ai déjà dit que j’étais amateur de lingerie française ? Je passe des heures sur le site d’Implicite… Mais pour le moment, souvenez-vous de son regard de surprise – qui prendra tout son sens plus tard –, et revenons à la conversation.

– Nous avons tellement de choses en commun. Nous sommes tous les deux dans les affaires, nous aimons tous les deux un bon vin rouge… Je pense que nous nous le devons bien pour voir où cela pourrait nous mener ce soir.

Elle rit. Un son magique. Maintenant, je dois expliquer quelque chose. Avec n’importe quelle autre femme, n’importe quelle autre nuit, je serais déjà dans un taxi avec une main sur sa robe et ma bouche en train de la faire gémir. Pas de doute. Pour moi, ça marche comme ça. Et curieusement, c’est une sorte d’excitation.

– Au fait, je m’appelle Drew ! Je lui tends la main. Et vous êtes ?

Elle lève la main. « Fiancée. »

Sans me laisser décourager, je prends sa main et je dépose un baiser sur le bout de ses doigts, en l’effleurant même légèrement avec ma langue. Je vois ma beauté réticente essayer de réprimer un frisson et je sais, en dépit de ce qu’elle vient de dire, que je suis en train de l’attraper dans mes filets.

Vous savez, je ne suis pas du genre à écouter vraiment ce que les gens disent. Je regarde comment ils le disent. Vous pouvez beaucoup apprendre de quelqu’un si vous prenez simplement le temps de regarder la manière dont il bouge, le déplacement de ses yeux, l’ascension et la chute de la voix.

Ses yeux peuvent me dire non… mais son corps ? Son corps crie, Oui, oui, prends-moi sur le bar. En l’espace de trois minutes, elle m’a expliqué pourquoi elle était là, ce qu’elle fait pour gagner sa vie et m’a permis de caresser sa main. Ce ne sont pas les réactions d’une femme qui n’est pas intéressée – ce sont celles d’une femme qui ne veut pas être intéressée. Et je peux assurément travailler là-dessus.

Je suis sur le point de faire une remarque sur sa bague de fiançailles, le diamant est si petit qu’il est à peine visible. Mais je ne veux pas la froisser. Elle a dit qu’elle venait juste d’obtenir son diplôme. J’ai des amis qui ont dû passer par une école de commerce et les prêts peuvent être écrasants. Alors j’opte pour une tactique différente, la sincérité.

– C’est encore mieux. Vous n’allez pas dans ce genre d’endroit ? Je ne fais pas dans les relations. Nous sommes faits pour nous entendre. Nous devrions explorer ce lien de manière plus approfondie, vous ne croyez pas ?

Elle rit de nouveau et nos verres arrivent. Elle prend les siens.

– Merci pour le verre, je dois rejoindre mes amis, maintenant. Ce fut un plaisir.

Je souris malicieusement, incapable de me retenir.

– Bébé, si tu me laisses t’emmener ailleurs, je donnerai au mot plaisir une signification complètement nouvelle.

Elle hoche la tête en souriant comme si elle passait tout à un enfant qui se montre désagréable. En partant, elle lance par-dessus son épaule un « Bonne nuit, Monsieur Evans ! ».

Comme je l’ai dit, je suis en général un homme attentif. Sherlock Holmes et moi, nous pourrions bien nous entendre. Mais je suis tellement en extase lorsque je vois ce joli cul que je ne relève pas. Vous avez remarqué ? Avez-vous noté le petit détail que j’ai oublié ? C’est exact. Elle m’a dit « Monsieur Evans » – mais je ne lui ai jamais dit mon nom de famille. Souvenez-vous-en aussi.

Pour l’instant, je laisse partir la mystérieuse femme brune. J’ai l’intention de la lâcher un peu puis de la ramener – hameçon, ligne et plomb. Je prévois de la poursuivre le reste de la nuit s’il le faut. Elle est tellement chaude. Mais c’est alors que la fille rousse – oui, celle des toilettes pour hommes – me trouve.

– Ah, te voilà ! J’ai cru que je t’avais perdu.

Elle s’appuie contre moi et caresse mon bras.

– Et si nous allions chez moi ? C’est tout près au coin de la rue.

Ah, merci mais non merci. La rousse est rapidement devenue un vague souvenir. Mon attention est fixée sur des perspectives plus fascinantes. Je suis sur le point de le lui dire lorsqu’une autre rousse apparaît à ses côtés.

– Voici ma sœur, Mandy. Je lui ai parlé de toi. Elle pense que tous les trois nous pourrions… tu sais… passer un bon moment.

Je regarde la sœur de la rousse – sa sœur jumelle, c’est sûr. Et c’est à ce moment-là que je change mes plans. Je sais, je sais… j’ai dit que je ne montais jamais deux fois la même monture… mais des jumelles ? Laissez-moi vous dire qu’aucun homme ne laisserait passer une occasion comme ça.

A suivre

_________________________________________________________________________________________

[1]  REM est une abréviation de rapid eye movement, phase du sommeil paradoxal.

Le roman sort le 7 Mai 2014 – Aux Éditions Hugo Roman

En exclusivité, Mercredi prochain, la première partie du chapitre 2  de Love Game ! Soyez au rendez-vous pour découvrir la suite de cette incroyable histoire !

:star: Tangled Tome 1 : Love Game de Emma Chase

Tangled Tome 1 : Love Game de Emma ChaseBroché
Editeur : HUGO ROMAN
Date de sortie : 7 mai 2014
Langue : Français
ISBN-10: 2755615281
ISBN-13: 978-2755615289
Prix Éditeur : 17€

Son résumé :

Drew, la trentaine irrésistible, est associé dans une grande banque d’investissement new-yorkaise. Le pouvoir, l’argent, les femmes, absolument tout lui réussit. Très sûr de lui et arrogant, il assume son statut de beau gosse et enchaîne les aventures sans lendemain. Jusqu’au jour où une femme lui résiste. Kate Brooks est sublime, brillante, et ambitieuse… mais fiancée et inaccessible. Lorsqu’il la rencontre dans un bar et tombe sous son charme, il ignore encore qu’elle deviendra sa collègue quelques jours plus tard… Bouleversés par le magnétisme sexuel qui les aimante et engagés dans une rivalité professionnelle diabolique, ils vont jouer avec leurs sentiments, s’aimer et se détester. Drew, le séducteur invétéré, nous prend à partie et nous décrit la façon dont il tombe amoureux. Il nous confie avec autodérision et cynisme ce que les hommes pensent vraiment…


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Artemissia Gold 67457 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines