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Qui est la meilleure mangaka shôjo ? En voilà une bonne question !

Publié le 23 avril 2014 par Paoru

Shôjo mangaka

Il y a quelques temps, Carole de Club Shôjo cherchait une idée pour son event annuel interblog et nous sommes arrivés à cette question qui a tout le potentiel nécessaire pour faire couler l’encre de nombreux blogueurs. Après la fameuse « pourquoi vous lisez du shôjo ? » de l’an dernier, voici donc une nouvelle occasion de vous parler de shôjo et de josei : qui est la meilleure mangaka shôjo et pourquoi ?

Cela dit, une fois le « challenge accepted !« , je dois avouer qu’il m’a été très difficile de me décider pour UNE mangaka seulement, d’autant que je lis beaucoup moins de shôjo depuis 4-5 ans que ce ne fut le cas. Si j’avais du choisir c’eut été Kaoru Mori, pour ses écrits universels et ses histoires d’amours magiques, mais comme ses œuvres sont classées seinen j’ai du faire le deuil de cette éventualité. J’ai donc changé mon fusil d’épaule pour vous parler non pas d’une mais de plusieurs mangakas shôjos, classées sous la forme d’un top 5 pour tenter – tout de même -  de répondre à la question. A travers leurs mangas, des scénarios aux personnages, voici une façon de dresser un portrait de mon auteure préférée dans cette catégorie.

Allez, c’est parti !

N°5 : Masami Tsuda et la vie lycéenne

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La romance lycéenne reste un genre phare – pour ne pas dire central – du shôjo. Dans cette catégorie c’est aujourd’hui Switch Girl de Natsumi Aida qui est le titre le plus populaire en France. Il se base sur le contraste entre les deux parts de nous-même : celle que nous montrons aux autres, notre façade en société, et tout le reste qui fait de nous ce que nous sommes en réalité. Même si le traitement de Natsumi Aida a quelque chose d’unique, je préfère évoquer une autre mangaka qui l’a précédée : Masami Tsuda, l’auteure de Kare Kano, aka Elle et Lui en français, paru en 2005 en France aux éditions Tonkam. Son histoire tourne autour du duo formé par Yukino et Arima, deux personnes ultra-populaires dans leur lycée mais qui s’avèrent assez éloignés de leur image publique.

Yukino, belle, douce, intelligente, discrète et posée devant ses camarades de classe devient une caractérielle opiniâtre qui s’habille n’importe comment quand elle rentre chez elle. Son but numéro 1 dans la vie se résume à conserver son statut de personne la plus adulée de son établissement. Sa rencontre avec Arima chamboule tout et Masami Tsuda la fait évoluer en brisant petit à petit sa carapace, face à ce garçon dont elle tombe amoureuse dès le premier volume. La nouvelle Yukino s’ouvre alors aux autres et tisse des liens authentiques avec une partie de son entourage qui vient se greffer autour de nos deux tourtereaux. Si l’on s’arrêtait là ce serait une histoire des plus banales, mais l’auteure va prendre le parti d’apporter une part d’ombre chez ses protagonistes : Arima est rapidement cerné par des démons intérieurs très puissants qui lui refusent le droit au bonheur.

On retrouve toute une gamme de conflits introspectifs chez d’autres personnages secondaires, qui sont régulièrement mis en avant puis développés avec talent. Grâce à cette galerie étoffée et charismatique, Masami Tsuda évite de tourner en rond sur son couple phare, quitte à le mettre au second plan pour plusieurs chapitres. Une auteure qui a enfin compris qu’une histoire d’amour n’a pas besoin d’être une tragédie non-stop et qui sait alterner les coups de projecteurs, c’est un talent qui lui valait une place dans ce top 5. Seul bémol : le trait de la mangaka vieillit assez mal, surtout sur les premiers tomes évidemment, et se montre assez grossier dans son chara-design. Mais les émotions sont parfaitement retransmises donc franchissez le pas, vous ne serez pas déçus.

N°4 : Yayoi Ogawa, une pionnière josei

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Kimi Wa Pet reste l’une de mes lectures josei les plus marquantes à ce jour et c’est aussi l’une des premières parues en France, en 2005 chez Kurokawa. C’est l’histoire de Sumire, une jeune femme japonaise bosseuse et intelligente, grande et ultra-diplômée, dont le non-conformisme, la réussite et l’indépendance dénotent dans la société nippone et ne lui facilitent pas la vie. D’autant qu’elle s’empêtre souvent dans les relations sociales avec les autres femmes… Et avec les hommes c’est encore pire. C’était un peu mon idéal féminin à l’époque, ce mix entre une femme belle et forte mais fragile et pleine d’humour à l’intérieur, qui fait souvent le grand écart entre ses rêves d’un coté et ses choix de vie pas toujours très judicieux de l’autre. Cette nécessité sociale de rentrer dans un moule en contradiction avec un désir d’exister en tant que soi.

Jusqu’au jour où elle fait la rencontre inattendue d’un jeune homme qui va devenir son colocataire ou, plus précieusement, son animal de compagnie, du nom de Momo. Libre, danseur et artiste dans l’âme, qui semble se moquer de toutes ces conventions, ce jeune homme est à l’opposé de Sumire et cette différence apaise la jeune femme, la fait réfléchir… La change. Leur relation va devenir un mix de plus en plus compliqué, la jeune femme hésitant entre plusieurs rôles pour momo dans sa vie : un ange(-gardien), un bon petit toutou attendrissant ou enfin un homme qu’elle risque bien d’aimer.

Yayoi Ogawa a donné vie à la première femme adulte et complexe que j’ai eu l’occasion de croiser dans un manga, une femme en phase avec la gente féminine de son époque, avec ses difficultés à communiquer avec autrui et à trouver sa voie. Elle pose aussi l’éternel dilemme féminin entre l’homme que la société veut pour elle et celui qui la choisit pour ce qu’elle est, entre celui qu’elle chasse et celui qui la trouve. Une bataille contre soi-même et une mangaka extrêmement juste dans les introspections de ses personnages, qui mêle nos rêves d’enfants et nos aspirations d’adultes de manière admirable. D’autres titres évoquant ces problématiques ont été publiés depuis mais Yayoi Ogawa reste pour moi une pionnière du josei en France et je dirais même que c’est une auteure qui me manque !

N° 3 : CLAMP, les vestiges d’une époque

Tokyo Babylon 1
Les CLAMP. 4 mangakas au féminin dont la popularité et les succès ont perduré pendant une quinzaine d’années jusqu’à leur venue à Japan Expo en 2012. C’est aussi à elles que je dois mes premières lectures shôjo avec RG Veda, Tokyo Babylon et X dans les années 90. Elles ont ensuite séduit une seconde génération de lecteurs qui les a découvert à travers Card Captor Sakura, Chobits, Wish et probablement une troisième avec XXX Holic et Tsubasa Reservoir Chronicle. Et là je n’ai cité que la moitié de leurs travaux dans cette liste, tant leur production a été immense et bien souvent passionnante. CLAMP c’est une époque et une signature graphique, avec des grands yeux, des garçons aux corps androgynes, fins et musclés avec de longues chevelures romantiques, mais aussi des destins tragiques et des relations ou allusions homosexuelles permanentes, Tokyo Babylon étant d’ailleurs le premier manga en France y faisant aussi nettement allusion.

Dans les années 90 les CLAMP ont été un peu l’avant-garde du shôjo, en le mélangeant à des thématiques qu’elles ont dépoussiérées comme l’ésotérisme, la fin du monde et le fantastique au sens large… des terreaux pour des histoires d’amours et/ou d’amitiés aussi funestes qu’épiques et envoutantes. Puis les 4 filles se sont petit à petit transformées en écurie mainstream à la fin des années 2000 en s’essayant au shônen et au seinen et ont aboutit à leur saga cross over XXX Holic et Tsubasa Reservoir Chronicle. Ces 4 mangakas à l’immense talent sont aussi des touche à tout, donc le choix d’aller vers le seinen ou le shônen n’est pas forcément mercantile mais il ressemble aussi à un aveu d’impuissance à faire évoluer leur façon de faire du shôjo. Et maintenant que leur saga Tsubasa – Holic a pris fin, il semble qu’elles aient fait le tour de ce qu’elles avaient à dire. L’un de leur dernier manga en date, Gate 7 reprend leur mix favori entre fantastique, relations complexes et dose d’humour mais la lassitude semble s’installer progressivement dans leur lectorat, sans compter que la diminution conséquente de leur production leur ôte la visibilité nécessaire pour renouveler leur public.

Les CLAMP font toujours partie de mes idoles mais elles sont devenues des icônes d’une autre époque. On m’aurait posé la question y a 10 ans vous auriez ce top 3 avec CLAMP en tête suivi d’Ogawa et de Tsuda mais d’autres talents ont émergé depuis et ce sont elles qui occupent le haut de ce classement, même si on ne sait pas encore grand chose d’elles.

N°2 : Takumi Ishida, la sexuée

parapal-1-delcourt
C’est en 2005 que Takumi Ishida a débuté sa carrière avec Parapal mais il a fallu presque une décennie pour que ce titre nous arrive aux éditions Delcourt. Et pourtant, dès ce premier ouvrage on perçoit que Takumi Ishida est une mangaka  à suivre. Son imagination tout d’abord, accouche d’un scénario loufoque à souhait et tout à fait opportun pour un shôjo : Komaki est une lycéenne ordinaire jusqu’au jour où elle se réveille avec un extraterrestre qui a pris place dans sa tête ! Ce dernier lui demande asile pour sa propre survie et la demoiselle accepte, sans se douter que ce parasitisme va avoir d’étranges conséquences. En effet, voilà qu’elle écope d’un odorat sur-développé qui lui permet de tout sentir, y compris les odeurs de mensonge ou de désir chez tout son entourage. Après quelques désillusions Komaki s’aperçoit, heureusement, qu’elle n’est pas la seule dans son genre. Elle croise le chemin d’autres camarades qui vivent la même aventure, avec d’autres sens tous aussi exacerbés…

Que deviennent donc les relations amoureuses lorsqu’on ne peut plus vous mentir, vous cacher ses intentions ou ses sentiments, lorsqu’on ne peut plus dissimuler le désir qu’on porte à l’autre… et quelle surprise lorsque nos propres odeurs mettent à jour des sentiments qu’on ne soupçonnaient même pas ? Takumi Ishida met donc en place de nouvelles règles et interactions dans cette romance originale. Mais il y a plus. Elle fait le choix d’un nombre réduit de personnages et sait les rendre inattendus, avec des défauts très humain et une part d’innocence jamais mièvre qui les rend rapidement attachants. De bonnes idées et des bons personnages, avec des romances classiques mais chamboulées par ces nouveaux pouvoirs.

L’œuvre est donc bonne et il ne manquait plus qu’une touche bien à elle pour se démarquer : ce sera le sexe, ses méandres et ses tabous. Tout d’abord la mangaka évoque rapidement l’odeur de rut chez les hommes et les femmes comme quelque chose de normal, comme une étape dans une relation amoureuse. Néanmoins, même si elle cherche sans doute à le désacraliser, elle n’enlève pas à la relation sexuelle son sens ni son impact. Au contraire, elle insiste aussi sur l’importance du sentiment dans toute relation physique adolescente. L’une des jeunes filles parasitée, qui a vu son sens du toucher devenir hyper-développé, se retrouve piétinée par le désir d’autrui – violée dans une tournante sordide pour parler crument – et devient un personnage aussi troublant que captivant. Niant l’impact de l’événement et l’évènement lui-même, elle a été détruite sans le savoir et son esprit tente de reconstruire son rapport avec autrui, himais ne peut étouffer des bouffées de violence, de peur et des sentiments obscurs. Un mélange entre amour et haine très complexe mais exposé avec justesse.

Ce personnage a suscité pas mal de polémique à l’époque, y compris contre l’auteure qu’on accusait à tort de faire des conclusions du type « une fille qui couche à droite et à gauche finit forcément (et mérite ???) de se faire violer« . Des jugements simplistes très révélateurs d’une morale chrétienne qui n’a pas sa place dans une histoire nippone, sans compter que ces avis ne tiennent pas compte des spécificités de cette histoire et se basent sur un lecture superficielle. Après tout qui peut dire et juger, avec pragmatisme, ce qu’il arrive si un parasite extérieur modifie votre sens du toucher au point de faire sauter tous les verrous et les inhibitions qui sont liés à votre corps, et que ceci arrive à l’époque si perturbée de l’adolescence voir avant-même que vous ayez expérimenté le sentiment amoureux ? En tout cas il est évident que Takumi Ishida peut apporter une vision différente de la sexualité au shôjo et nous permet de ne pas oublier que l’amour n’est pas qu’une histoire de fleur bleue.

N°1 : Akiko Higashimura, l’otaku accomplie

Princess Jellyfish
Quand Kaoru Mori a été cataloguée hors-sujet j’ai tout de suite pensé au manga Princess Jellyfish aux éditions Delcourt. Même s’il s’agit du seul manga d’Akiko Higashimura publié en France à l’heure actuelle, il démontre à la fois l’originalité, l’expérience et la sincérité dont peut faire preuve cette auteure.

Si on commence par l’originalité il suffit de lire le pitch complètement fou de cette série : « Tsukimi, venue à Tokyo pour devenir illustratrice, est une fan hardcore de méduses. Elle accède alors au privilège d’intégrer la très select résidence Amamizu, une antre interdite aux hommes et peuplées de jeunes femmes otakus aux passions aussi diverses qu’encombrantes ! Mais alors qu’un soir Tsukimi rend visite à une adorable méduse enfermée dans un minuscule aquarium, son destin va être bouleversée par une jeune fille bien trop fashion pour être vraie…« 

Pour compléter ce scénario officiel et vous donner son plein potentiel je l’allonge un peu : « la jeune fille est en réalité  un jeune homme travesti et l’un des fils d’une des plus puissantes familles du Japon. Son grand (et demi-) frère, un trentenaire aussi innocent que puceau, a totalement fait chavirer le cœur de notre héroïne« . Et encore, ai-je envie de dire, ce ne sont que les grandes lignes de ce récit déjanté qui conte les aventures d’une bande d’asociales se lançant dans l’aventure de la mode pour sauver leur résidence de la destruction. Barré, mais ça marche du tonnerre.

Tout d’abord parce que l’histoire prend son temps et traite de l’accomplissement personnel avant de parler d’amour. La graine de la romance est plantée dès le départ mais impossible pour notre héroïne de la faire croitre ou même d’effleurer le problème vu sa peur panique devant les rapports sociaux. Pour aimer les autres il faut d’abord s’aimer soi-même comme dit le dicton, prendre conscience de sa propre valeur. C’est ainsi que se monte les premiers tomes de Princess Jellyfish, à travers la naissance d’une aventure commune entre Kurokosuke, le fils hype et traversti et Tsukimi, notre créatrice monomaniaque.

Puisque l’amour est pour plus tard, c’est donc la comédie qui prime sur le romantique. C’est sans doute l’expérience de la mangaka qui parle alors, car elle semble à l’aise dans toutes les formes d’humour. Le comique de situation quand nos otakus se pétrifient – littéralement – face à un homme en costume ou une femme un tant soit peu apprêtée, lorsque leurs cerveaux buggent ou se reboot face à une situation sociale stressante. La mangaka met en scène ces instants de manière brillante avec des petits encarts, des délires graphiques des plus efficaces et des jeux de mots improbables. On tourne parfois à la parodie des shôjos et de nombreux romans nippons dans un humour de référence, pas toujours évident pour un occidental, qui est omniprésent.

Ces références sont aussi une base du comique de répétition, via les passions de nos otakus qui rythment sans arrêt leur vie : la fan des poupées, la fan des trains, la fan de l’histoire des 3 Royaumes, la fan des vieux desséchés (!), la fan des méduses… Leurs monologues sur ce sujet peuvent partir d’un rien et en font à coup sûr des fêlés de premier ordre. De toute façon, dans cette série, tout le monde finit par révéler une face otaku plus ou moins cachée, du chauffeur fan des Mercédes au premier ministre himself, véritable fangirl quand on lui parle d’idols ! Enfin on peut citer le décalage assez amusant qui existe entre Kuranosuke, le fils de bonne famille à la pointe de la mode, et nos otakus vivants recluses et hors du temps, dans leur temple de l’otakuisme le plus profond. Quiproquos et malentendus viennent pimenter le tout et montre que la mangaka sait user de toutes les ficelles narratives.

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Malgré cette folie, elle réussit tout de même à ancrer son récit loufoque dans le réel : pour monter leur collection de vêtements, notre troupe va devoir faire face à des contraintes d’organisation, de prix, de production, d’industrialisation de base, de marché… un ensemble qui remet en doute leur motivation. Après la folie et l’énergie des débuts, Akiko Higashimura confronte ses personnages à la dure réalité : on ne devient pas une prêtresse de la mode en claquant des doigts et on n’empêche pas une entreprise toute puissante de démolir votre bâtiment simplement parce que ce serait injuste. Le monde est plus cruel que ça. Après on peut reprocher à Jellyfish un coté caricatural qui empêche un peu de s’identifier aux personnages mais c’est un parti pris de cette fable moderne.

Enfin j’évoquais la sincérité de l’auteure, elle même otaku / geek / fangirl qui s’assume totalement et mets une part d’elle-même dans son manga. Être la meilleure mangaka tient aussi à ça, mettre un peu de soi dans ses personnages, dans les sujets que l’on traite en apportant un point de vue qui donne une emprunte unique. Une passion pour ce qu’on évoque évite toute construction mécanique du scénario et de la narration. La différence au foot entre une somme individualités et un vrai collectif. Le traitement des émotions et la mise en scène des relations humaines fait ensuite le reste, même si la romance ne connait ses premiers pas tangibles que dans le tome 9, que je viens d’achever hier.

Je classe donc Akiko Higashimura en tête de ce classement car elle parvient, dans une histoire destinée à un public assez large, à ne pas résumer l’accomplissement personnel d’une femme à ses seules histoires d’amour sans en renier un seul instant l’importance. La mangaka réussit à créer des personnages inédits, des héros prenants, fait preuve d’un humour à tout épreuve et donne de la cohérence à l’ensemble en y mettant un peu d’elle.

Ainsi, et en conclusion, vous voyez bien la notion de meilleure reste très subjective. A une autre époque je vous aurai parler d’Ai Yazawa, de Saki Hiwatari, de Moto Hagio peut-être… mais il y a quelque chose de personnel, conjoncturel et temporel dans l’écho qu’un shôjo peut trouver chez vous, selon votre vie, vos relations amoureuses, votre situation personnelle en général mais aussi vos espoirs ou vos déceptions, vos fantasmes ou vos regrets.

Je vous conseille donc de lire les papiers des autres participants (liste ci-dessous) à cette semaine spéciale pour aller à la découverte d’autres auteures majeurs. Si je devais résumer mon avis, tout de même, c’est sans doute un assemblage de ces 5 auteures qui constituerai ma mangaka idéale de shôjo. On obtiendrait une femme qui saurait réaliser des récits originaux (innovants même), qui ne manque pas d’humour, avec des histoires d’amours complexes, romanesques ou pas mais jamais répétitives, qui montrent que les femmes sont dotées d’un grain de folie, que leur vie peut-être fait d’action et de projet plutôt que de subir une existence de plante verte dont l’introspection se résume au jeu du « il m’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout »… Et enfin qu’elles aiment et soient aimés pour le meilleur et pour le pire !

Et vous alors, c’est qui ?

Semaine spéciale Club shôjo : les participants !

Ma petite médiathèque qui fait une élection par catégorie assez sympa.

AfterMangaverse.net, qui va peut-être réussir à me faire changer d’avis sur une certaine Mari O.

Manga-shôjo qui refuse de dire qu’une mangaka est meilleure que les autres.

Borderland qui me fait toujours autant rire et nous parle elle de Setona Mizushiro.

Instantané dresse pour l’occasion la mangagraphie de Natsuki Takaya

Boys Love Sekai parle de ce qui fait une bonne mangaka, de yaoi et de Toko Kawai

Et d’autres liens sont à venir !


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