Magazine Concerts & Festivals

The Strypes, Broadcast Island - Orangerie du Botanique- Bruxelles, le 22 avril 2014

Publié le 22 avril 2014 par Concerts-Review

Le billet de JPROCK :
10271478_556427587807177_1880775924113484661_n.jpg
20h00, c'est Broadcast Island qui ouvre agréablement la soirée avec son rock évoquant parfois les Smiths, et sur scène, la moyenne d'âge n'est pas bien élevée.

10314019_556427381140531_5149122689603611665_n.jpg

10154884_556427384473864_9207590586944740469_n.jpg
10276035_556427727807163_2337401021898876229_n.jpg

"Never too old to rock" , vous le savez c’est ma devise , mais il faut bien reconnaitre que "Never too young to rock" est une vérité tout aussi criante car avec les Strypes on se prend une jolie claque dans la tronche par des jeunes mecs qui sont encore à l’âge d’en prendre…(des claques bien sûr !)
Poseurs, arrogants, stylés, mais surtout talentueux , les Strypes sont la quatuor irlandais qui défraie la chronique et qui brûle les planches avec leur rock n’ roll inspiré du 60’s blues boom et des groupes pub rock des 70’s.
Il y a chez eux le style d’un Doctor Feelgood, l’énergie de Eddie and the Hot Rods , une touche de Stones jeunes, et le fun d’un Rockpile.
Bref, ces gamins là ont des couilles grosses comme mon poing et occupent la scène comme de vrais pros !

10154882_556427907807145_756949088005292576_n.jpg

Ce mardi, dans une Orangerie qui affiche complet, ils livrent un set bluffant devant un public où se mélangent jeunes fans et vieux briscards revivant par procuration leur jeunesse passée faite de rock et de révolte.
Et les Strypes mettent tout le monde d’accord : le rock est intemporel, et qu’est ce que ça fait du bien de se laisser porter par ces riffs ravageurs et ce garage rock turbulent !
10295775_556427981140471_5654496004598562285_n.jpg

En effet, Ross Farrelly (lead vocals/harmonica), Josh McClorey (lead guitar/vocals), Pete O'Hanlon (bass guitar/harmonica) and Evan Walsh (drums) ont la rage de leur jeunesse même si on peut leur reprocher de se la jouer à mort et de surjouer leur côté rock stars en devenir ce qui parfois leur enlève une certaine fraîcheur qui est bien normale à leur âge.
Ceci dit s’ils ne se la pètent pas à 17, 18 et 19 ans, quand le feront ils ?
On vous parle de rock m’sieurs-dames !
Le public apprécie, et dans la salle c’est le fun qui prend le dessus.

10277785_556428191140450_7594413045511440270_n.jpg

Le band qui a attaqué avec "What a Shame" et "So they Say » pendant lesquels on a pu noter quelques approximations de début de set, enchaîne les titres sans temps morts et on reste scotché par l’étonnante maîtrise que possèdent déjà ces jeunes loups.
Bien sûr, leur set est rodé depuis maintenant presque trois ans et des multiples tournées en première partie des Arctic Monkeys et autres Courteeners, mais malgré tout ça impressionne.
Dans la salle bien des visages connus se dandinent fièrement, parmi eux Thierry Wildtiti, Le Dop, Doosra, la moitié des Nicotin’s et bien d’autres plus anonymes tous réunis par l’amour de ce rock qui tache et qui bouscule.
"Ooh Poo Pa Doo" chante Ross tandis que Josh saute comme Pete Townsend pendant que la section rythmique envoie le bois.
La fin du set avec "Blue Collar Jane », « Can’t judge a book by the cover » une reprise de Bo Diddley, "Heart of the City" et "Rollin & Tumblin » est d’un très haut niveau.

10253848_556428134473789_5666284155449777917_n.jpg

En rappel le gang attaque "Rockaway Beach", hit intemporel des Ramones dans une version ébouriffante mais moins tranchante que leurs glorieux ainés, avant de se lancer corps et âme dans un "Louie Louie" fédérateur et d’une excellente facture.
Josh balance sa guitare sur le sol, un roadie se précipite pour éviter le larsen tueur, les quatre guys quittent la scène et le public crie et s’époumone une dernière fois.
Les lumières se rallument, la messe est dite.
Amen !
10176116_556427531140516_7991202248431181050_n.jpg

Texte et photos : JPROCK.
Setlist :
What a Shame
So They Say
Lucky 7
(Lew Lewis cover)
She's So Fine
What the People Don't See
I Don't Wanna Know
I'm a Hog for You Baby
I Can Tell
(Bo Diddley cover)
Still Gonna Drive You Home
Angel Eyes
Ooh Poo Pah Doo
(Jessie Hill cover)
Hard To Say No
Concrete Jungle
(The Specials cover)
Perfect Storm
Mystery Man
Hometown Girls
Got Love If You Want It
(Slim Harpo cover)
Blue Collar Jane
You Can't Judge a Book by the Cover
(Bo Diddley cover)
Heart of the City
(Nick Lowe cover)
Rollin' and Tumblin'
(Hambone Willie Newbern cover)
Rockaway Beach
(Ramones cover)
Louie Louie
(The Kingsmen cover)


Retour à La Une de Logo Paperblog