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10 conseils à connaitre pour préparer un tour du monde à moto

Publié le 24 avril 2014 par Alanlimo @ChristoChriv
Flickr CC

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J’écris cet article comme un Post-it ; des notes glanées petit à petit, avec des idées dans un coin de la tête impossibles à réaliser tout de suite mais, qui sait, dans quelques années …

1 – Une marque japonaise tu choisiras

Oui je sais que les BMW sont bien, fiables, confortables et facilement réparables. Sauf qu’il semblerait que les pièces détachées japonaises soient moins chères et, surtout, beaucoup facilement trouvables sur la route.

Pour avoir une petite idée des motos les plus populaires, voici le résultat d’un sondage concernant les motos les plus populaires pour faire un tour du monde en moto :

BMW

1 – 100 GS
2 – 1150
3 – 650 Funduro
4 – 1100 GS
5 – 80 GS

HONDA

1 – Africa Twin
2 – Transalp
3 – Dominator 650
4 – S-Wing (sérieux ?)
5 – XR650L

YAMAHA

1 – XT600E
2 – La gamme Tenere
3 – XT500s
4 – XT660

2 – Des pneus tu n’oublieras pas

Les crevaisons = le pépin le plus fréquent lors d’un tour du monde en moto, notamment sur roue arrière. Essentiel, donc, d’en avoir en stock – ou de connaître Tirendo.fr pour en commander en ligne et être livré n’importe où dans le monde (plus de renseignement ici).

3 – En France ta moto tu acheteras – et un carnet ATA tu auras

Lors de mon voyage en Argentine, j’ai été tenté d’acheter une moto sur place afin de voyager librement ensuite. J’ai laissé tombé l’idée ; car traverser les frontières auraient été très, très compliqué pour des raisons d’assurance, de papier, de permis … Bref, le bordel. Acheter une moto en France et voyager avec et/ou se la faire envoyer, reste la solution la plus simple.

Qu’est-ce qu’un carnet ATA ?

« Véritable passeport pour les véhicules ou marchandises devant séjourner temporairement à l’étranger, le carnet de passage en douane ATA réduit au minimum les formalités douanières et dispense du paiement des droits et des taxes normalement exigibles à l’entrée dans le(s) pays de destination ou de transit. »

On l’obtient auprès des CCI.

4 – Des milliers de kilomètres en France tu feras

La plupart des victimes d’accidents lors de voyages à moto sont des motards inexpérimentés, qui ont cru pouvoir acquérir de l’expérience directement sur les routes du monde, à l’arrache, romantiques et casque au vent.

Erreur. Non seulement la formation moto est excellente en France (et permet donc d’acquérir de précieux réflexes de sécurité et une discipline de conduite que la formation sur le tas ne dispense pas) mais, surtout, se faire ses premiers milliers de kilomètres dans un pays où la conduite est plutôt bien régulée permet d’être à l’aise doucement, sans la pression de l’inexistence du code de la route – qui est le lot d’énormément de pays.

5 – Des cours de mécanique tu prendras

Partir à l’arrache, à moto, c’est romantique. Et c’est suicidaire – surtout lorsqu’on a aucune notion de mécanique et de réparation de base – changer un pneu, inspecter la courroie, changer un frein, faire la vidange … Il ne s’agit pas d’être un mécanicien professionnel – on trouve des garages assez fréquemment – mais de pouvoir, en cas de panne au milieu de nulle part, relancer sa bécane pour lui faire faire les quelques dizaines de kilomètres qui sauveront votre peau.

6 – Horizons Unlimited ta bible sera

LA bible de tous les voyageurs à moto : http://www.horizonsunlimited.com/ – où l’on trouve des conseils, des bons plans de routes à prendre, des contacts pour l’hébergement et la solidarité inter-motards, des portions à éviter afin de ne pas payer de bakchichs, des récits de voyage … Bref, une minde d’or.

7 – Tes itinéraires tu planifieras

Evidemment, il ne s’agit pas de planifier chaque kilomètres du voyage au jour le jour un an à l’avance. Mais, à la veille du départ sur une nouvelle route, à l’entrée d’un nouveau pays, laisser à quelqu’un un itinéraire avec les routes que l’on compte emprunter et les étapes que l’on pense effectuer, permet, en cas d’accident ou de pépin, de lancer des recherches beaucoup plus vite et facilement que si l’on ne sait pas où vous vous trouvez dans un pays entier.

Ca a sauvé la vie de plus d’un motard. Et coûté la peau d’un certain nombre également.

8 – Des motards locaux tu rencontreras

Via les forums régionaux d’Horizons Unlimited – une parfaite alternative au Couchsurfing pour rencontrer des locaux, avoir de précieux conseils pour la route et profiter de la légendaire solidarité dont font preuve les amis des motos.

http://www.horizonsunlimited.com/hubb/regional-forums/

9 – A chaque frontière, une nouvelle assurance tu souscriras

Aucune assurance française de vous couvrira la moto. La durée maximale d’un séjour à l’étranger avec une moto est de 3 mois – et il faut donner impérativement une date de retour. De plus, cette formule est limitée aux pays de la carte verte (cf Code des Assurances).

La solution alternative est donc de souscrire un contrat d’assurance à la frontière des pays traversés – il suffit de demander.

10 – Si à deux tu pars, deux motos tu prendras

C’est un point de vue ; qui n’est que le mien. Mais, bien que l’idée de rouler à moto avec une jolie fille derrière soi ne me déplaît pas, la réalité du terrain, d’avis de motards qui ont tenté l’expérience, est plutôt déplaisante. D’une part, l’ennui du passager, l’inconfort, et le sentiment du « j’en ai marre d’être toujours celui qui conduit et jamais ne se laisse conduire ». Et puis, le manque de liberté, l’interdépendance, l’impossibilité d’aller chercher des secours en cas d’accident de l’un … Je n’y vois que des inconvénients – sans parler du plaisir dont se priverait le passager.


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