Car, ceux qui, ainsi, sont retournés en eux-mêmes
Témoignent de la vérité de la Nature Propre
et de la vérité que la Nature Propre
Est une non-Nature.
Ceux-là auront vraiment dépassé le domaine de la sophistique
Devant eux s'ouvriront les portes
De l'Unicité de la cause et de l'effet
Et se déploie le chemin de la non-dualité
Et de la non-trinité.
Demeurant dans le non-particulier
Qui repose dans le particulier,
Soit en allant, soit en revenant
Ils restent pour toujours immobiles.
Ils saisissent la non-pensée
Qui se trouve dans les pensées
Au milieu de tous leurs actes,
Ils entendent la voix de la Vérité.
Comme le ciel du Samadhi sans lien est illimité!
Et combien transparent est le parfait clair de lune
De la quadruple Sagesse!
En ce moment même, que leur manque-t-il?
La vérité éternellement paisible se révèle à eux
Et cette terre est devenue
Le Pays de Lotus de la Grande Pureté.
Et ce corps-ci est le corps de Bouddha.
Hakuin, Chant de méditation