Magazine Cinéma

Chainsaw maid

Publié le 25 avril 2014 par Olivier Walmacq

CHAINSAW MAID

Réalisateur : Takena Nagao

Genre : Gore

Année : 2007

Durée : 6 minutes

L'Histoire : Une femme de chambre dézingue des zombies à la tronçonneuse pour protéger un père et sa fille

La critique d'hdef :

Attention, gros film de malade, CM de l'extrême, Evil Dead en pâte à modeler et viscères pour tout le quartier ! J'ai nommé Chainsaw Maid de Takena Nagao (inconnu complet), premier opus d'une brève saga poursuivie par Lee Hardcastle (lui, son nom doit vous dire quelque chose : Claycat's The Raid, Claycat's Evil Dead II, Love Automatic, Kill in Noise, T is for Toilet...) avec le tout aussi chtarbé (mais un poil plus extrême, nous verrons ça dans un (très) prochain article) Chainsaw Maid 2 (interdit aux moins de 18 ans, voyez, j'invente pas !).

CHAINSAW MAID

Pour ce qui est de ce Chainsaw Maid, Takena Nagao s'arme d'un scénario-prétexte digne de n'importe quelle série B dérivée de Massacre à la tronçonneuse pour orchestrer un massacre qui risque de vous retournez l'estomac comme une chaussette, multipliant les références à From Dusk Till Dawn, Evil Dead (pour le plan final sur les cadavres de zombies à la chair triturée par la tronçonneuse, démembrés, découpés verticalement ou horizontalement, c'est selon) voir même Massacre à la tronçonneuse 3 : Leatherface pour le pétage de plombs de l'héroïne à la fin (mais disons que cela saute légèrement moins aux yeux). Le coup du balai dans l'oeil semble également emprunté à la célèbre énucléation de L'Enfer des zombies de Fulci. Comme vous le voyez, les références pleuvent !

CHAINSAW MAID

Particulièrement osé dans sa forme, Chainsaw Maid nous offre même un début de scène de sexe (poursuivie avec plus de volonté par Hardcastle dans Chainsaw Maid 2 qui, au passage, est bien plus intéressant à mes yeux) plutôt déconcertant.

Au niveau du script, Takena Nagao a beau prendre un postulat de départ d'une grande pauvreté, on remarque néanmoins un certain soin apporté à la forme narrative, soin dont témoigne la présence d'un intéressant flash-back vers le milieu du film, après que la femme de ménage ait été assommée par un zombie obèse (encore une fois, coucou L'Enfer des zombies) à coups de... lampe de chevet !

Par conséquent, inutile de préciser que bien qu'étant fort bref (6 minutes, ça passe vite), Chainsaw Maid reste tout de même un sacré concentré de gore potache qui tâche, comme on l'aime. Les photos parlent d'elles-mêmes...

Un sacré pied, donc, ce Chainsaw Maid, bien qu'à mon sens, le film soit tout de même assez basique et peu développé, sur de nombreux points (le personnage du père par exemple). Heureusement, Lee Hardcastle devait débarquer bientôt et donner un peu plus de relief à cette indéniablement rigolote mise en bouche (enfin bon, l'expression n'est peut-être pas très bien choisie). A noter que Chainsaw Maid 2 est plus un remake qu'un suite du film de Takena Nagao.

Excusez-moi pour la brièveté de l'article, mais chroniquer un film de 6 minutes, c'est la première fois que ça m'arrive...

Note : 13.5/20

Pour les affamés de gore, voici le lien du film : http://www.youtube.com/watch?v=GhFU91RUpmk 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines