
Qu'est-ce que j'en pense?
Il y a des romans que vous liriez d’une traite tellement vous êtes happés et touchés par l’histoire, « Dieu surfe au pays basque » en fait partie.Vous connaissez mon addiction à l’écriture d’Harold Cobert et bien, encore une fois, j’ai été complètement conquise et ce roman est un énorme coup de cœur.D’ailleurs, je me demande bien comment je vais trouver les mots pour vous exprimer ce que j’ai ressenti au cours de ma lecture car j’ai l’impression qu’ils ne seront pas assez forts pour faire passer les émotions qui m’ont traversées.Grâce à ses courts chapitres et à l’histoire entraînante, je n’ai pas vu les pages se tourner. J’aurais très bien pu le lire d’une traite comme je vous le disais dans le début de ma chronique mais j’ai dû partir et laisser ma lecture à 40 pages de la fin. Quelle frustration !Dès les premières pages, Harold Cobert nous plonge dans un univers autobiographique qui m’a touchée, émue et fait sourire. Ce roman est assez original dans le sens où bien souvent la perte d’un enfant nous est livré d’un point de vue féminin mais, cette fois-ci, c’est tout le contraire on assiste au point de vue masculin très réaliste.Les citations qu’on peut trouver autour au fil des pages sont très agréables et collent tout à fait à l’univers de cet œuvre.A côté du point de vue tragique, l’auteur nous fait vivre de grands moments de fraîcheur en nous racontant sa rencontre avec sa femme et leurs moments de bonheur.
Même si cette petite merveille traite d’un sujet assez lourd, j’ai tourné la dernière page le cœur rempli d’espoir.
Bref, si vous ne connaissez pas encore la magnifique plume d’Harold Cobert, n’hésitez pas à vous laisser tenter et charmer.