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Jeudi 22 mai 2014, au cinéma Le Zola, soirée thématique "Dans l’oeil de Naples"

Publié le 27 avril 2014 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Soirée thématique "Dans l’oeil de Naples", en partenariat avec le photographe Cédric Vigneault, la Sté Dante Alighieri et la Bibliothèque de Lyon 1er

Lien internet : http://bocca74lupo.blogspot.fr/

Le programme de la manifestation

L’exposition photographique du 12 mai au 7 juin 2014
Photographies de Cédric Vigneault • bibliothèque de Lyon 1er • Salle des expositions
Né de quatre voyages dans la ville de Naples, ce travail rend compte de cette immersion et donne un contour à cet imaginaire.
Jeudi 15 mai 2014 • 19h, vernissage – concert "Voce ‘e Notte" (bibiliothèque de Lyon 1er)
Pour en savoir plus sur le travail Cédric Vigneault

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La soirée thématique, jeudi 22 mai 2014 au cinéma Le Zola

La soirée débutera à 18h30 avec la projection dIn purgatorio, et sera suivie par celle deL’Intervallo à 20h30. Les deux films seront précédés d’une courte présentation et à l’issue des deux projections une petite discussion aura lieu menée par Giampaolo Pinna, responsable dela Sté Dante Alighieri 
Plus d’informations concerant la soirée sur http://www.lezola.com/
Cinéma Le Zola, 117 cours Emile Zola, 69100 Villeurbanne (Métro Ligne A, arrêt République).

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La rencontre littéraire, jeudi 5 juin 2014 • 19h30-21h30
Naples dans la littérature & polar
Des livres de l’auteur napolitain Maurizio di Giovanni seront notamment présentés.
Librairie-café Un petit noir (57 montée de la Grande-Côte 69001 LYON)

Les films

In purgatorio de Giovanni CioniItalie/France/Belgique, 2012, 1h09Description Le film s’inspire du culte du purgatoire à Naples. C’est une errance faite de rencontres, de lieux sacrés, d’histoires vécues, de témoignages et de rêves, une immersion dans le questionnement immanent au culte ; nous devons savoir que nous avons existé. L’âme du purgatoire est un habitant de ce monde. Le mort anonyme, qui paraît en rêve et erre ainsi parmi les vivants ; l’inconnu croisé dans la foule ; le regard du défunt immortalisé en photo. L’Autre. L’un des autres, chacun de nous. Je suis un habitant de ce monde. Je suis l’un des autres."Ce documentaire fragmentaire, impressionniste et mouvant, ne démontre rien mais respire à l’unisson de la cité napolitaine, de ses non-dits, de ses liens intimes entre vivants et morts." Les Inrockuptibles

"In purgatorio devient ainsi très vite une galerie de portraits, vrais, émouvants, ceux d’anonymes, de gens du peuple comme de figures pittoresques d’une cour des miracles, voleurs et pickpockets célestes proches de ces lieux de dévotion baroques. Se dégage ainsi d’une suite d’interviews, bercées par l’accent et le patois napolitains, une manière intense et poétique de pratiquer…"  Jean-François Rauger, Le Monde

intégralité de l’article
L’intervallo de Leonardo Di CostanzoItalie/Suisse, 2013, 1H30DescriptionDans un immense bâtiment désaffecté d’un quartier populaire de Naples, Salvatore, un adolescent timide et mal dans sa peau, est contraint par des boss de la Camorra de surveiller Veronica, une jeune fille effrontée. Il ignore totalement les raisons de cette détention. Au cours de la journée, la relation entre les deux adolescents évolue et une certaine complicité s’instaure. Veronica entraîne Salvatore dans l’exploration de leur vaste prison, comme pour éviter de penser au sort qui les attend."Leonardo Di Costanzo construit de scène en scène un bel équilibre entre sa réalisation, très soignée et précise, et la candeur imperceptiblement tempérée par l’objectif de son jeune duo." Le Monde.

"Naples, une bâtisse désaffectée. Drôle d’endroit pour une rencontre : c’est là que deux adolescents vont vivre une journée particulière. Elle, jeune fille plutôt effrontée, a été emmenée là par un clan de la Camorra pour avoir désobéi aux consignes. Salvatore, plus introverti, vendeur ambulant, doit s’inventer geôlier pour rendre un petit service à ceux qui font la loi dans le quartier. Tous deux s’observent, se testent dans cet univers clos.

Di Costanzo, venu du documentaire, signe une première fiction juste et sensible, avec deux comédiens non professionnels épatants. Tout sonne vrai dans ce huis clos aux brèches inattendues. Le réalisateur unit habilement réalité sociale dure — manipulation et tension entretenue par la ­Camorra — et fuite dans l’imaginaire. Cette réclusion a valeur d’expérience initiatique : les protagonistes se cherchent, entre révolte et soumission."Jacques Morice, Télérama.

Trois extraits commentés par le réalisateur Leonardo di Costanzo sur le site de Télérama 45.770673 4.874375

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