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Mardi 13 mai à 20h30, au cinéma Le Zola, Soirée "Snowpiercer, Le Transperceneige" de Bong Joon Ho

Publié le 30 avril 2014 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Soirée animée par le groupe "Le Zola te laisse les clés" (Jeunes cinéphiles investis dans les actions et la vie du cinéma)
Les informations pratiques concernant la séance sur www.lezola.com

Mardi 20h30, cinéma Zola, Soirée

Sud Corée, 2013, 2h03
Science-fiction
Avec Chris Evans, Song Kang-Ho, Ed Harris
Date de sortie : 30 octobre 2013

Synopsis

Interdit aux moins de 12 ans

2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais…

 "Snowpiercer - Le Transperceneige devrait marquer l’histoire du cinéma SF. À dire vrai, le film ne ressemble à rien de connu." Télérama.

Mardi 20h30, cinéma Zola, Soirée

A propos du film

Adaptation d’une BD
Snowpiercer, Le Transperceneige est adapté de la bande-dessinée "Le Transperceneige" de Jean-Marc Rochette, Benjamin Legrand et Jacques Lob. La série éditée par Casterman date de 1984 et comporte trois tomes qui vont être réunis dans un volume "intégrale" à l’occasion de la sortie du film.

« Quand j’ai découvert Le Transperceneige, la première chose qui a attiré mon attention a été le caractère ciné¬génique très particulier de ce train. Ces centaines de pièces de métal qui bougent tel un serpent et transportent les derniers rescapés de l’espèce humaine, m’ont ému. De plus, les gens se battaient entre eux ! Dans cette sorte d’Arche de Noé, séparée en compartiments, ils n’étaient pas égaux.

 Je souhaite sonder la nature humaine dans des circonstances extrêmes – qu’il s’agisse d’un tueur en série, de l’apparition d’un monstre dans la rivière Hangang, ou d’une mère qui sombre dans la folie. Le Transperceneige m’était destiné.

La bande dessinée était magnifique et était partie d’une idée originale mais je devais à tout prix trouver une his¬toire entièrement nouvelle avec de nouveaux personnages afin de créer un SNOWPIERCER, un transperceneige nouveau, dynamique et chargé d’émotions cinématographiques.

Le film, fruit d’une longue collaboration avec de nombreuses personnes est maintenant terminé.

Dans un long train étroit, impossible de faire des détours ! Où que vous souhaitiez aller, il faut avancer. Les corps se heurtent et la sueur se mêle au sang. Je voulais montrer la formidable énergie et la sensation cinématographique que cela provoque.

Dans ce train lancé à toute allure, tout le monde est emporté par une course en avant, héros et spectateurs.

J’aimerais partager avec le public cette double expérience de la vitesse. » Bong Joon Ho

Premier film en anglais pour Bong Joon Ho
Snowpiercer, Le Transperceneige est le premier film tourné intégralement en anglais du réalisateur d’origine coréenne Bong Joon Ho. La dimension internationale du film a fait que le réalisateur n’a pas pu, contrairement à son habitude, tourner dans sa langue maternelle.

SNOWPIERCER, le Transperceneige est une coproduction internationale avec des stars et des techniciens venus des États-Unis, de Grande-Bretagne, de République Tchèque, de Hongrie et aussi bien sûr de Corée, qui ont travaillé aux Studios Barrandov en République Tchèque. Hong Kyung-Pyo est le seul Coréen à faire partie de l’équipe technique du film. Il il avait déjà travaillé avec Bong Joon Ho sur Mother (2009).

Bong Joon Ho fidèle à ses acteurs
Après son film succès The Host (2006), le réalisateur Bong Joon Ho retrouve deux de ses comédiens coréens : Song Kang-Ho et Ko Asung.

La conception du train : l’un des objectifs principaux de l’équipe
À quoi doit ressembler le Snowpiercer et comment se déplace-t-il ? La priorité absolue pour le réalisateur et son équipe était le train. Leur premier défi fut de décider comment le concevoir, le montrer et sur quel axe le filmer, puisqu’il allait occuper près de 99% du film. Trois concepteurs, dont Jang Hee chul, le créateur du monstre de THE HOST, ont travaillé ensemble sur cette question avant même que ne commence le travail sur le scénario.

Le train devait comporter au moins 4 compartiments afin de montrer les déplacements des passagers de l’arrière du train ; c’est pourquoi les Studios Barrandov en République Tchèque ont été choisis : avec plus de 100 mètres, ils étaient les plus longs d’Europe !

Un énorme cardan fut alors conçu puis construit afin de rendre réalistes les mouvements d’un train en déplacement.
Un cardan est un dispositif qui est utilisé pour simuler le mouvement de grands bateaux ou sous-marins dans des films comme PIRATES DES CARAÏBES ou USS ALABAMA ; c’est aussi un outil indispensable pour recréer de manière réaliste les mouvements d’un train. Cependant, on n’avait jamais vu un cardan capable de porter un train de 120 tonnes avec des wagons de 30-40 tonnes chacun se déplaçant sur une centaine de mètres… L’équipe des effets spéciaux de Barrandov Flash a créé un énorme cardan avec 6 pistons pneumatiques sur chaque wagon pouvant contrôler la fréquence et l’intensité du mouvement, monté sur un moteur spécial et utilisant les plans du réalisateur pour la simulation du train. Le résultat fut un train qui se déplace comme sur de vrais rails, se courbe comme un serpent dans les virages et vacille de façon réaliste, tout en offrant une vue intérieure vers l’avant.

Un film tourné en pellicules
Le metteur en scène défend le tournage en pellicule : "J’aime la sensation, le grain, j’ai appris ce métier en portant de lourdes piles de bobines à l’école et ma mémoire tactile y est très sensible". Cependant, les studios de développement en Corée n’existant plus, les réalisateurs coréens vont tous devoir se tourner vers le numérique.

Mardi 20h30, cinéma Zola, Soirée

Bong Joon Ho

Bong Joon Ho

Bong Joon Ho en seulement 4 films (BARKING DOG, MEMORIES OF MURDER, THE HOST, et MOTHER) s’est fait un nom dans le cinéma coréen : MEMORIES OF MURDER, qui s’attaquait à une affaire de meurtre non élucidée commise par un tueur en série, avait ébranlé les bases du film policier.

THE HOST, où l’on voit une créature étrange surgir de la rivière Hangang et s’emparer de Séoul, avait transformé le genre du film de monstres par son ampleur et sa créativité.

Après THE HOST, Bong Joon Ho changea complètement de direction pour créer avec MOTHER un univers intimiste qui sonde l’inconscient et la folie de l’esprit humain. MOTHER était un thriller dont le personnage principal est une vieille mère impuissante qui part à la recherche d’un assassin.

Des oeuvres où le suspense, l’humour, et l’humanité coexistent de manière très singulière.

Son nouveau film, SNOWPIERCER, Le Transperceneige, imbrique formidablement deux faisceaux de forces : celle de cette énorme masse de métal traversant des paysages glacés dans un contexte de futur apocalyptique et la terrifiante énergie produite par le désir d’êtres humains réunis par des circonstances exceptionnelles de s’unir pour créer un monde nouveau.

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