Watsburg, de Cédric Ferrand

Bonjour à tous,

en ce second jour férié du mois de mai, j’ai terminé ma lecture en cours. Je l’avais un peu mise de côté le week-end dernier pour un roman ado tout juste sorti hier en librairie, je vous en parlerai plus tard.

Voici seulement le deuxième livre de science fiction « pour adultes » que je lis. L’année dernière je rapportais du salon du livre de Paris Les lames du Cardinal, cette année je suis revenue avec plusieurs titres de la collection Folio SF, dont Watsburg, un premier roman pour le jeune scénariste Cédric Ferrand.

Watsburg est une cité plutôt moyenâgeuse, coincée entre deux royaumes. Chaque chapitre du récit montre une partie de la ville, des ses habitants et du « foutoir » complet qui y règne (disons le clairement). La magie a disparu de la cité depuis la « Déglingue », ainsi que toute morale, si jamais il y en avait une avant. Watsburg accueille des gens venus des deux royaumes voisins, des Loritains et des Waelmiens. Et bien entendu, ces peuples ne s’entendent pas et les petites guéguerres entre voisins sont le lot quotidien de la cité. Avant la « Déglingue », la magie et ceux qui en étaient dotés, les majeers, régnaient sur la cité et rendaient justice. À l’heure du récit, le pouvoir est divisé parmi les différents niveaux de hiérarchie qui essaient de maintenir l’ordre. Mais rien n’est simple, certains en veulent toujours plus.

Je dois avouer que je suis plutôt surprise de cette lecture. Je ne sais pas trop quoi en penser. Les descriptions sont vraiment très riches et nous emportent directement au coeur de la cité, mais en même temps, j’ai eu quelques fois envie d’arrêter ma lecture car j’en étais dégoûtée. L’auteur rend vraiment très réaliste par exemple, une exécution publique où le bourreau se venge sur sa victime.

Bref, c’est un très beau travail d’écriture mais pas une lecture très agréable en fin de compte… Dommage ! En tout cas, c’est un ouvrage de plus qui enrichie mon horizon de lecture.

Je vous souhaite un excellent week-end pour ceux qui font le pont et pour les autres, courage, plus qu’une journée de travail !