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Le Monde de Nemo

Publié le 11 mai 2014 par Olivier Walmacq
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genre: film d'animation 
Année: 2003
Durée: 1h40

l'histoire: Dans les eaux tropicales de la Grande Barrière de corail, un poisson-clown du nom de Marin mène une existence paisible avec son fils unique, Nemo. Redoutant l'océan et ses risques imprévisibles, il fait de son mieux pour protéger son fils. Comme tous les petits poissons de son âge, celui-ci rêve pourtant d'explorer les mystérieux récifs. Lorsque Nemo disparaît, Marin devient malgré lui le héros d'une quête unique et palpitante. Le pauvre papa ignore que son rejeton à écailles a été emmené jusque dans l'aquarium d'un dentiste. Marin ne s'engagera pas seul dans l'aventure : la jolie Dory, un poisson-chirurgien bleu à la mémoire défaillante et au grand coeur, va se révéler d'une aide précieuse. Les deux poissons vont affronter d'innombrables dangers, mais l'optimisme de Dory va pousser Marin à surmonter toutes ses peurs.      

La critique d'Alice In Oliver:

Après l'immense succès de Toy Story, qui a déjà connu une suite (donc Toy Story 2), Pixar peut désormais s'appuyer sur un nouveau grand classique, j'ai nommé Le Monde de Nemo, réalisé par Andrew Stanton et Lee Unkrich en 2003. Indéniablement, Pixar a pris une nouvelle dimension.
Désormais, au niveau des doublages, on trouve de plus en plus de stars américaines, entre autres, Willem Dafoe, Eric Bana et Geoffrey Rush. Au niveau des voix françaises, on relève aussi quelques noms connus, notamment Franck Dubosc, Patrick Préjean, Richard Darbois, Samy Naceri et même David Ginola.

Au moment de sa sortie, Le Monde de Nemo rencontre à la fois un succès critique et public. D'ailleurs, le long-métrage recevra l'Oscar du meilleur film d'animation en 2003. Toutefois, l'auteur Franck Le Calvez poursuit Disney en justice jugeant que le personnage principal du film, donc Nemo, est une copie du héros de son livre, Pierrot le poisson clown.
Non seulement, Franck Le Calvez perdra le procès mais devra même verser des dommages et intérêts à Pixar et à Walt Disney.

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Tout comme Toy Story, Le Monde de Nemo est bourré de références. Au hasard, nous citerons Les Dents de la Mer, Indiana Jones et le Temple Maudit, Vingt Milles Lieues sous les Mers (la version de 1955) et même Shining. Pixar en profite également pour rendre hommage à ses précédents longs-métrages, notamment Toy Story (que j'ai déjà cité), Les Indestructibles, 1001 Pattes et Monstres et Cie. Avec ses précédents films, Pixar a déjà prouvé qu'il était (de loin) le meilleur studio d'animation du moment. Avec Le Monde de Nemo, Pixar enfonce encore plus la concurrence.

Tout comme 1001 Pattes, Le Monde de Nemo nous transporte dans un véritable univers (cette fois-ci le milieu aquatique) à la fois composé de personnages exotiques, étranges mais sans oublier ce qui se passe à l'extérieur de ce monde. Encore une fois, l'intérêt se porte également pour le monde des humains mais aussi pour le royaume de l'air. C'est donc un véritable tour d'horizon qui nous est proposé et ce, à travers un voyage et une quête initiatique.
Encore une fois, le film peut s'appuyer sur des personnages particulièrement attachants. Même les protagonistes secondaires tiennent une place prépondérante.

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Attention, SPOILERS ! Dans les eaux tropicales de la Grande Barrière de corail, un poisson-clown du nom de Marin mène une existence paisible avec son fils unique, Nemo. Redoutant l'océan et ses risques imprévisibles, il fait de son mieux pour protéger son fils.
Comme tous les petits poissons de son âge, celui-ci rêve pourtant d'explorer les mystérieux récifs. 
Lorsque Nemo disparaît, Marin devient malgré lui le héros d'une quête unique et palpitante. Le pauvre papa ignore que son rejeton à écailles a été emmené jusque dans l'aquarium d'un dentiste.

Marin ne s'engagera pas seul dans l'aventure : la jolie Dory, un poisson-chirurgien bleu à la mémoire défaillante et au grand coeur, va se révéler d'une aide précieuse. Les deux poissons vont affronter d'innombrables dangers, mais l'optimisme de Dory va pousser Marin à surmonter toutes ses peurs. Impossible de ne pas être émerveillé par la technicité du film.
Andrew Stanton et son équipe sont des bourreaux de travail. Ce qui se ressent évidemment sur le résultat final, encore une fois excellent. Pour Andrew Stanton et ses collaborateurs, la mer est un vaste territoire qu'il faut exploiter à sa juste valeur. D'ailleurs, Pixar visite d'autres frontières. J'ai déjà cité le monde aérien (via les mouettes) et celui des humains.
Mais il y a aussi cet aquarium qui apparaît comme une sorte de prison dorée. Encore une fois, la notion d'espace (qu'il soit large ou délimité) tient ici une place prépondérante. C'est aussi ce qui fait la richesse de ce nouveau cru de Pixar. Une nouvelle réussite, donc !

Note: 16.5/20


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