La grande cérémonie pour les X-Men, le dernier film issu de la franchise, intitulée X-Men Days of future past, est un événement dans le cœur des fans des comics : tous les personnages sont là, regroupés en un seul film. Il y a tout d’abord les nouveaux, devenus depuis la sortie de X-Men : Le commencement en 2011, de grandes figures du cinéma américain : Jennifer Lawrence, James McAvoy, Michael Fassbender… Il y a aussi les anciens, qu’on avait perdu de vu depuis X-Men : l’affrontement final : Patrick Steward, Ian McKellen, Ellen Page, Halle Berry. Enfin, n'oublions pas le très emblématique Hugh Jackman dans son costume de Wolverine et Omar Sy pour une nouvelle touch frenchie.
Mais si le casting est impressionnant, ce qui marque davantage les esprits, c’est le retour de Bryan Singer derrière la caméra : il avait quitté la réalisation des franchises en 2003 avec X2.
The big ceremony for the X-Men, the latest film from the series, untitled X-Men Days of future past, is an event in the heart of comics fans: all the characters are here, together in one film. There was first the new ones, who became since the release of X-Men: First Class in 2011, major actors of American cinema: Jennifer Lawrence, James McAvoy, Michael Fassbender... There is also the former ones, that we have lost sight since X-Men: the Last Stand: Patrick Stewart, Ian McKellen, Ellen Page, Halle Berry. Finally, do not forget the very iconic Hugh Jackman in his Wolverine costume and Omar Sy for a new Frenchie touch.
But if the cast is impressive, the thing that it receives the most attention is the return of Bryan Singer behind the camera: he left the direction of the series in 2003 with X2.More in English >>(Translation in progress, come back later)
Pour justifier le retour de tout ce beau monde, il faut évidemment jouer sur l’espace temporel dans le scénario. Alors que dans le futur, les Sentinelles, machines à tuer, ont pris le contrôle sur l’espèce humaine, des résistants tentent en vain de lutter contre ce fléau robotique. Pour cela, l’équipe des X-Men choisit de renvoyer Wolverine dans le passé pour bouleverser le cours de l’histoire. Il devra alors convaincre le professeur Charles-Xavier et Magnéto de stopper les ambitions de Mystique qui provoqueront, malgré elle, l’apparition des Sentinelles. Cependant, après les événements de X-Men : Le commencement, l’équipe est désolidarisée et en détresse. Le héros aux griffes d’acier va devoir tout faire pour les regrouper.
En commençant son récit par un combat entre les Sentinelles et les mutants, Bryan Singer arrive à faire rentrer le spectateur directement dans un univers apocalyptique. La lumière est sombre avec des touches de couleurs vives, la voix-off, triste et solennelle, met mal-à-l’aise. On y ajoute des images percutantes d’humains persécutés, balancées comme des visions. On se croirait dès lors dans Final Fantasy et les créatures de l’esprit de Hironobu Sakaguchi.
Cette bonne entrée technique est à l'image de la suite du film, tant les effets spéciaux sont soignés tout du long. On retiendra tout particulièrement la scène où Magneto déplace un stade tout entier grâce à sa capacité de contrôler le métal. Avec l’aide de la 3D, on est alors scotché devant le gigantisme des images. On a également quelques vertiges lorsque Tornade plonge dans la bataille finale de fin de film contre les Sentinelles.
© 20th Century Fox
Bien sûr, pour ne pas frustrer le lecteur français, il faut revenir sur l’interprétation d’Omar Sy qui ne démérite pas pour son premier rôle américain. Il interprète Bishop, un mutant dont les pouvoirs ne sont pas très clairs… Loin de faire de la figuration, le comédien français réussit avec brio ce grand « kiffe d’enfance » qui le prépare au grand saut hollywoodien. On retrouvera prochainement l’acteur dans la grosse production Jurassic World, suite de la trilogie Jurassic Park, à sortir en 2015.
Il y a néanmoins quelques détails qui perturbent le cinéphile assidu des X-Men. En effet, sans aucune explication, on retrouve le professeur Charles-Xavier (vieux) en pleine forme alors qu’on l’avait laissé désincarné dans X-Men : L’affrontement final. De la même manière, les deux spin-off Wolverine ne semblent pas avoir retenu l’attention du réalisateur. De notre côté, on aurait préféré qu’il tienne plus compte des autres films pour ne pas perdre le spectateur au niveau de la trame narrative. Mais Bryan Singer a préféré multiplié flashback et flashforward pour opérer un astucieux flash-sideway (autre chemin !) et gommer ainsi les imperfections des précédents films qu’il n’a pas supervisés.
X-Men Days of future Past est donc bien le blockbuster événement de ce mois-ci dont la scène post-générique, habitude pour les films issus de Marvel, montre bien que le rendez-vous est pris pour le prochain…
Antoine Corte
Site officiel du film : http://www.xmenofficiel.com/